Calembours

E – 2 – Lexique et sens A une exception près, aucun arrangement syntaxique mais de purs jeux de mots fondés sur la création lexicale, voilà ce qui va nous occuper ici. I – L’antanaclase, le calembour, le kakemphaton consistent à jouer sur la signification des mots. L’antanaclase ( répercussion ) consiste à répéter le même mot mais avec des sens différents. « Régner sur un empire suppose

folle à la messe et femme molle à la fesse ." (Pantagruel, ch. XVI.) Elle consiste donc à trouver deux mots, auxquels des lettres échangées, donnent une diverse signification. Elle tient à la fois de l’anagramme par son mécanisme et du calembour par sa cocasserie. La contrepèterie ne doit jamais être traduite. Elle est drôle en ce qu’elle recèle, derrière le masque de la bienséance, une phrase à l’état virtuel. Aussi longtemps que celle-ci reste inexprimée, elle provoque une intense

tournant en ridicule des caractères ou des vices à la mode. Formes dominantes : Types de texte : théâtral, narratif. comiques de caractère (personnages pittoresques en proie à une passion), de situation (imbroglio, quiproquos), de mots (calembours), de mœurs (satire sociale). registres : burlesque, héroï-comique, ironique, satirique. le rire est provoqué par la dénonciation caricaturale des ridicules et par l'expression mécanisée d'une passion. Textes théoriques : Aristote : Poétique

plus sur la thématique amoureuse. MARIVAUX, BEAUMARCHAIS. * La comédie légère. Comédie du XIXe siècle. Pas de grands changements. Elle se donne pour mission de divertir le spectateur. Les quiproquos sont mis en scène. Les jeux de mots et les calembours sont très utilisés dans ces pièces afin de faire rire. Vaudeville. * La comédie romantique. Comédie du XIXe siècle. Elle met en scène les déboires sentimentaux en passant de la légèreté a la gravité. Alfred de MUSSET. * La tragédie

de ces registres renvoient à des genres littéraires avec lesquels il ne faut pas les confondre. Le registre comique : Le registre comique est facilement identifiable du fait qu’il provoque le rire. Le comique vient de situations insolites, de calembours et de jeux de mots. En déclenchant le rire, les procédés comique dédramatisent une situation et divertissent tout en suscitant la réflexion. Ex : La présentation burlesque, par Scarron. Le registre épique : On utilise l’expression « registre épique »

le rouvrir. Si on observe la chambre derrière, on aperçoit des détails un peu plus obscènes. Les deux oreillers sont en fait des seins, le grand rideau rouge au-dessus du lit, une vulve avec les grandes lèvres, et le drap, un phallus. Ce genre de calembour visuel était très fréquent à l'époque : les clients, les grands nobles, sauvaient les apparences... et s'amusaient de cette plaisanterie entre initiés.

lorsqu'ils se sont installés en Grèce et dont la légende était cultivée dans la partie la plus occidentale de la Grèce » commente le professeur Wathelet. Avec un goût prononcé pour les jeux de mots qui forgent une étymologie sur le principe du calembour, les Anciens n'ont pas manqué de rattacher le nom Odusseus au verbe odussesthai, « éprouver de la rancune », d'où « le rancunier » (à rapprocher du latin odisse, haïr). C'est précisément cette étymologie que suggèrent les vers 405-409 du chant XIX

Molière) est obnubilé par son désir de devenir noble, Harpagon (L'Avare, Molière) est soucieux du moindre sou... Le comique de mots Les auteurs de comédie usent et abusent des bons mots en faisant de la langue française un vivier de jeux de mots, de calembours, de déformations possibles... En jouant sur les mots, sur la langue, il est possible de provoquer le rire du spectateur. Dans Les Femmes savantes, Molière l'évoque tout en faisant rire: "Bélise (à la bonne): Veux-tu offenser toute ta vie la grammaire

d'Omonville-la-Petite, où il a résidé à la fin de sa vie, on peut également y visiter sa maison. Non loin de là, à Saint-Germain-des-Vaux, ses amis ont aménagé un jardin dédié au poète. Son style Sa poésie est constamment faite de jeux sur le langage (calembours, inventions burlesques, néologismes, lapsus volontaires…) Ce qui donne à ses poème un humour noir avec de doubles sens. LA CÈNE  Ils sont à table Ils ne mangent pas Ils ne sont pas dans leur assiette Et leur assiette se tient toute droite

comique de paroles ou de mots Beckett fait du langage de sa pièce un vrai jeu de mot. Il joue sur les sens des mots, les ressemblances des mots, les répétitions, les sons, l’alternance de registre et le bilinguisme pour provoquer le rire. (Ex p49 : Calembour de Hamm et Clov autour de la puce « -Coite » « -Coïte »). b) Le comique de gestes Interprété principalement par Clov, il est incarné par des positions ou démarches amenant au rire, des attitudes ridicules, des expressions du visage ou encore