Calembours

inattendue des rapports de l’homme à ses outils domestiques. Cependant, les jeux de lettres relèvent de l'arbitraire de la langue et de l'irrationnel. Ponge s'évertue, dans Le Parti pris des choses, à accroître cette part irrationnelle au moyen de calembours, d'allitérations, de permutations de lettres, d'analogies gratuites, d'associations d'idées audacieuses (à propos des poêles, il parle d’ « un tison sadique agir au fond du kaléidoscope », à propos de l'orange, il évoque la « lanterne vénitienne

cette alacrité qui s’exprime dans une vivacité et un engouement de la langue qui fait « oublier » tout son sérieux, grâce notamment au flux de paroles débridées des « bien ivres », les effets de listes des jeux, des torche-culs de Gargantua, les calembours et autres jeux de mots truculents comme les énumérations d’injures des fouaciers de Lerné à l’égard des bergers de Seuilly qui leur avaient demandé de leur vendre leurs fouaces : « plaisantins, fadas, claquedents, gardiens de chiottes, bergers

comique est produit par la situation d’un personnage dans l’histoire qui est racontée (surprises, rebondissements, coïncidences, retournements, quiproquos, etc.) • Le comique de mots : l’effet comique est produit par les paroles (jeux de mots, calembours, niveaux de langue, répétitions, etc.) • Le comique de caractère : l’effet comique est produit par la peinture des caractères (traits moraux propres à une classe d’êtres : vices, idées). • Le comique de mœurs : l’effet comique est produit

justifient effectivement la difficulté de la comédie à durer. Il paraît donc évident que les farces du Moyen-âge et les comédies de Molière ne sont pas destinées au même public. La Farce de maître Pathelin s’adressera davantage au peuple, sensible aux calembours et coups de bâton, tandis que Le Bourgeois gentilhomme, de Molière contentera surtout la noblesse et la cour du roi, flattées d’appartenir à une classe raffinée et élitiste à laquelle les simples bourgeois ne peuvent en aucun cas prétendre.

cette recette et propose une allégorie sur le mode de la dérision. Les poètes comme Francis Ponge, mais aussi Desnos, Leiris et Tardieu méritent aussi d’être exploités pour leur immense travail sur la langue – où il semble qu’il y ait jeu, blague, calembour, provocation, mais où le sens finit toujours par apparaître, souvent grave derrière le sourire initial – « la môme néant ». La poésie est une voix qui profère le monde pour en dire sa perception, comme un prophète en délivrerait un sens caché

culturelles. Cette difficulté de compréhension d’humour entre les peuples est aussi basée sur la différence des langués qui nous séparent de l’autre, le déclenchement du rire se traduisant bien souvent par un échange de paroles. Les jeux de mots et calembours sont quasiment impossibles à transposer d’une langue à l’autre. Pour illustrer mon propos, je pourrais faire référence à la difficulté de traduire les noms des personnages de la série de bandes dessinées Astérix, comme par exemple celui d’Assurancetourix

l’œuvre de Molière, une valeur de leçon morale. Cette ambiance comique fait ‘’l’unité d’atmosphère’’ de ses pièces. • Les formes du comique : - Le comique de mots : il exploite les ressources du langage : répétitions, jeux de mots, calembours, déformations, recours au jargon, aux dialectes, défauts de prononciation. - Le comique des gestes : c’est l’ensemble des jeux de scènes qui provoquent le rire : coups, gifles, bastonnades, chutes… les didascalies de l’auteur permettent au

Une blague est une mise en scène sous forme d'histoire ou de devinette, généralement assez courte, qui déclenche le rire. Les jeux de mots et calembours sont également considérés comme des blagues.L'histoire drôle[modifier | modifier le code] Une histoire drôle s'articule, bien souvent, en deux parties. Il y a d'abord la montée d'une tension. La seconde partie de l'histoire drôle est appelée la chute : le danger est passé, ou un changement de perspective dans l'histoire révèle que le danger était

de geste, de caractère. Molière a réuni à travers ces oeuvres tous ces ingrédients pour créer des comédies réussies. L'auteur peut utiliser “le comique de mots” c'est-à-dire qu'il exploite les ressources du langage : répétitions, jeux de mots, calembours, déformations. L'effet comique est alors produit par les paroles. Par exemple avec les répétitions (« ignorant, ignorant »,répète Toinette à l'acte III, scène 10), le patois ou le jargon (le latin des Diafoirus, par exemple) montrent l'orgueil et

de gauche à droite, et du début à la fin du recueil. Le lecteur se crée donc son propre recueil, en prenant appui sur les échos entre les poèmes et a ainsi accès à la surréalité. Il résout les énigmes, trouve les jeux de mots, la polyémie et les calembours dans « Brosse à cheveux », « Des nuages dans les mains », « Solitaire ». Le recueil se propose finalement comme une mise en abyme de lui-même et de son processus de création. Le poème « Les amis » qui clôt le recueil, insiste justement sur l'idée