Calliclès La Liberté

CORRIGE: L' Etat est-il l'ennemi de la liberté La question s'est souvent posée, spécialement aux philosophes de savoir pourquoi les hommes s'étaient regroupés en sociétés. Platon y a répondu, en invoquant des raisons essentiellement économiques; Hobbes également ou encore Rousseau dans Du Contrat Social. Mais, outre cet interrogatoire dont la réalisation pratique est certaine ( rares sont en effet les ermites), la question est également de savoir quelles ont pu être les conséquences de ce regroupement

révélateur de notre personnalité/ de notre nature. ainsi décider de réprimer ses désirs serait contre-nature : Ce serait refuser d’accepter sa vrai nature ! Platon reprend cette même idée dans son œuvre « Georgias » En effet, à travers son personnage (Calliclès), ce dernier prône un mode de vie dans lequel il faut assouvir ses désirs car, ceux-ci étant personnelles, expriment notre personnalité. Ainsi résister contre ses désirs c’est résister contre soi-même, refuser d’accepter notre vraie nature ! Exemple

plus et je n’en mange plus. C’est la notion de passion qui articule ici besoin et désir, en cumulant la nécessité du besoin et l’apparent arbitraire de l’objet du désir. La passion exacerbe ma dépendance vis-à-vis de l’objet du désir, menaçant ma liberté, tout en nourrissant la surenchère du désir : il n’en faut pas plus pour justifier de la passion sa réputation ambiguë et sulfureuse. Une passion est-elle ce qui éclaire une vie ou ce qui la cache ? La question ici relève de la morale (Est-il bon

tous ses désirs parait être conforme à la vie et à la nature L’homme par nature en situation de « désir » peut être tenté de satisfaire toutes ses pulsions. En effet la bonne règle de vie est celle qui conduit au bonheur sensible : comme l’énonce Calliclès qui entend satisfaire tous ces désirs, sans distinction, pour être heureux et n’être jamais frustré. La satisfaction des besoins naturels comme manger dormir ou boire sont comme une évidence pour l’homme. Pourtant hors de ces besoins naturels

de la nature : part organique= NECESSITÉ * C’est 1 manque déterminé. Contient en lui l’objet de sa satisfaction * 1 fois satisfait, besoin disparait= il est déterminer et limité | * Désir dépasse le besoin. Apparait comme la marque de notre liberté. C’est par le désir qu’on échappe à la nature. La nature ne dicte pas ses lois= il est contingent * Il rencontre ses objets à l’extérieur de lui-même. Aucune limite interne au désir * il est indéterminé et illimité. | B. L’objet du désir

pour philosopher ? -Quelles sont les conditions pour être heureux ? Épicure répond en définissant l’exercice que constitue la philosophie. Cette exercice ne doit pas dépendre du nombre des années ni être réservé a l’adolescent comme l’affirmait Calliclès à Socrate dans le livre de Platon Gorgias. On trouve au contraire chez Platon la philosophie est réservé a l’homme mûr. Par exemple il fait graver au fronton que nul n’entre ici s’il n’est « géomètre ». La condition pour philosopher est d’avoir un

est alors un enjeu fondamental. Il faut, pour l’acquérir, renoncer à la licence (domination du désir) et obtenir la liberté, qui consiste à commander ses désirs. Platon nous dit que pour cela, il faut que la raison commande le thumos et l’ardeur. La raison connaît le bien et le mal. Elle est elle-même commandée par ce que nous sommes nous-même : à l’image du tyran décrit par Calliclès et critiqué par Socrate, celui qui possède l’abondance de biens ou de pouvoirs en voudra toujours plus et ne pourra

faut qu'il y est un équilibre entre l'intempérance et la jouissance, ce qui veut dire, qu'il y a des règles de modérations quand on veut assouvir nos désirs. Prenons exemple des Tonneaux pleins et des tonneaux percés de Platon dans « Gorgias », Calliclès dit que la vrai vie heureuse c'est d'éprouver toutes les formes de désirs et de les assouvir. Et pour finir nous pouvons ajouter une phrase d’Épicure « Nul plaisir n'est en lui-même un mal, mais les causes productrices de certains d'entre eux apportent

la problématique pourrait alors simplement être positive, mais le verbe «espérer» insiste sur l'incertitude du résultat lorsque l'on cherche à réaliser ceux-ci. Ces désirs entrainent une automatisation de notre raison et donc une perte de notre liberté. Il faudrait par conséquent répondre non à cette question. Cependant, le désir est une impulsion qui représente un moteur, une source de motivation qui peut nous aider à se surpasser . De plus d'apres la doctrine hédoniste le seul véritable mal

comme excès Le désir est l'expression de notre puissance (Spinoza) Le désir est joie (Spinoza) Le désir est créateur La cristallisation (Stendhal) Comment atteindre le bonheur ? Satisfaire nos désirs : l'hédonisme Satisfaire tous nos désirs (Calliclès) Satisfaire certains désirs seulement (Epicure) Modifier nos désirs : le stoïcisme Modifier nos désirs Se satisfaire de notre action Etre prêt au malheur Supprimer nos désirs : le pessimisme Transformer nos désirs : la sublimation L'analyse