Calvin et Hobbes

du XVII° est souvent appelée (Ch. Hill, M. James) la "révolution puritaine" politique et le religieux étroitement mêlés. Selon le mot de Hobbes : "Les doctrines qui sont aujourd'hui l'objet de controverses religieuses reviennent en fait pour la plupart à savoir qui a le droit de dominer". Selon Tawney (1926), les trois courants issus de l'enseignement de Calvin en Angleterre sont le presbytérianisme (pouvoir église d’Etat), le congrégationalisme (église indépendante), et le puritanisme (protestantisme

politique PHILIPPE BRAUD Ancien directeur du département de science politique de la Sorbonne Professeur émérite des universités à Sciences Po Paris Onzième édition mise à jour 51e mille Introduction La science politique n’est pas née avec Platon, Hobbes ou Rousseau, ces monstres sacrés de la philosophie politique. Entendue strictement, elle est une discipline contemporaine, apparue au début du XXe siècle dans le sillage des grandes sciences sociales. La démarche du politiste se constitue en effet

judéo-christianisme Dieu conçoit une image de l’homme avant même de le faire passer à l’existence, il y est défini comme un être de passion qui porte le poids du péché, autrement dit comme un être enclin au mal, de la même façon que des philosophes comme Hobbes ou Kant ont pu affirmer que l’homme était naturellement enclin à faire valoir son pouvoir ou ses intérêts ou qu’inversement Rousseau ou Diderot pensaient que l’homme était naturellement bon. Or pour Sartre ( L’Existentialisme est un humanisme , p

naturelle », jusque là établie sous l’inébranlable autorité scholastique, et qui nait et prolifère avec ces raisonneurs iconoclastes « printaniers ». D’autant que ce XVIème siècle voit venir la fin de l’unité chrétienne occidentale et débarquer Luther, Calvin, Henri VIII avec le bien nommé « Protestantisme »….Bien qu’avec le recul, il faille ici préciser que ce schisme, qui semblait annoncer la défaite générale du christianisme, lui sera pourtant finalement salutaire, d’ailleurs Nietzche ne s’y est pas

et les moyens qu’il emploie au service de ce but. (ex du système table, du système avion, système du corps humain). On va parler d’isomorphisme (=la même forme). On trouve cette vision chez de très nombreux auteurs, notamment dans le Léviathan de Hobbes. 1ère analyse très poussée qui utilise ce modèle dans la période contemporaine. Si on applique ça au social et au politique. L’informatique s’appelait la cybernétique (= grec cybernos, je gouverne) et était militaire. Permettait l’information reçue

Galilée : la Terre tourne autour du soleil). C’est une remise en question des textes sacrés. Le deuxième bouleversement est la réforme religieuse : révolution au sein de la communauté chrétienne. La réforme est inaugurée par Martin Luther et Jean Calvin). Cela bouleverse l’Europe catholique et elle va être coupée en deux : Nord protestante et Sud catholique. Certains chrétiens remettent en question l’église en disant qu’elle est corrompue et est dénoncée comme une caste privilégiée. Le protestantisme

: reconsidérer, repenser la place de la religion dans la sté. Entraîne réflexion sur les fdts du christianisme et notamment sur un des fondements = distinction pvr spi/temporel. Reforme : personnages - Martin Luther (all)/ Ulrich Zwingli et Jean Calvin (Fr et suisse) => conséquences sur plan religieux et politique - politique : moyen pour les princes de l'époque d'affirmer leur autonomie face aux autorités religieuses, la papauté. Et pop : moyen de se révolter contre un souverain mal accepté.

guerres d'Italie. Noblesse française va découvrir les manuscrits et ouvrages de l'antiquité : rapportent vers la France. De là que peut émerger la Renaissance en France. 1517 : début de la Réforme : scission entre catholiques et protestants (Luther et Calvin) : période des guerres de religion Trois courants de pensée, entre tensions et synergies la Scolastique : méthode de compréhension de la religion : forme de questionnement spécifique pour mieux la comprendre. (St Thomas, St Augustin.) Textes d'Aristote

circulation de métaux, redéfinition des échanges. Des changements dans les bases internes : - rupture de l’unité chrétienne / religieuse de l’Occident 1520 : coupure durable, apparition de thèse (M. Luther) => Début de la religion réformé. J. Calvin (En France) naissance du protestantisme (réforme) Cette coupure doit profiter au pouvoir terrestre. Entrée de l’Angleterre du schisme : En France, cette coupure se traduit par des guerres de religion (début 1550 pendant 40 ans, Henri 4 y met

de l’église chrétienne ; c’est la même question que l’on retrouve à l’époque moderne au centre des préoccupations des juristes (théoriciens du droit naturel, tels Hugues De Groot (Grotius) ou Pufendorf) et des philosophes politiques (de Machiavel à Hobbes et Rousseau). Enfin, c’est également celle des économistes, qui vont la décliner d’une manière particulière (en l’identifiant à la question de la formation des grandeurs économiques, amalgamant société et économie, plus précisément société et économie