Candide Convaincre

chap 1 Les personnages sont présentés successivement selon l'ordre d'entrée en scène. Tout d'abord, Candide est un élément important du premier paragraphe. Le narrateur établit une relation entre sa physionomie et son caractère: « esprit simple », « sa physionomie annonçant son caractère ». Il décrit ses origines généalogiques: c'est un enfant naturel. Candide est un personnage naïf, incapable de duplication ni de dissimulation. Toutefois, il est ingénu mais pas sot: « il avait le jugement

Argumenter c’est le fait de soutenir, réfuter ou discuter une thèse, une opinion. On cherche à convaincre le destinataire en jouant sur la raison, la logique et le rationnel. On peut aussi faire appel aux sentiments et à l’affectivité pour le persuader. D’autre part, la fiction utilise une argumentation indirecte alors que l’essai utilise une argumentation directe pour faire passer directement un message. Mais est-il plus efficace de défendre une idée grâce à l’argumentation directe ou indirecte 

empruntent, pour convaincre, les ressorts de la fiction, ce qui relève de l'argumentation indirecte. Nous pouvons remarquer que dans le Texte 2 de Voltaire, la personne utilisée est « il » . Il nous raconte ce récit à travers le personnage principale de son œuvre : Candide. Il décrit tout ce qu'il fait et nous fait découvrir au fur à mesure la scène lorsqu'il avance dans l'histoire. Donc il raconte bien l'histoire à travers un personnage fictif. Il nous révèle à travers Candide l'horreur et

défendre ses idées servant à l'instruction des hommes dans trois contes philosophiques : Candide, Zadig et Micromégas. Candide, le plus célèbre, est dirigé contre l'optimisme de Leibniz qui ne peut qu'induire les hommes en erreur ; le mal n'est pas imaginaire, il existe : méchanceté et violence des hommes - guerre, intolérance, esclavage - qui s'ajoutent à leur ruse et à leur fourberie - songeons au passage où Candide est recruté comme soldat du roi de Prusse -. A la fin du conte, Voltaire nous propose

offrir des avantages que d’autres moyens n’ont pas pour convaincre et persuader. C’est le principe même de l’apologue. Ces récits courts et plaisants eux aussi présent depuis les temps bibliques sous forme de paraboles, sont plus courants sous l’apparence de fables, notamment classiques comme les écrivit La Fontaine et, d’autre part, des Contes Philosophiques, couramment développés au cours du Siècle des Lumières, comme le fit Voltaire avec Candide ou l’Optimisme ou encore Zadig ou la Destinée. Ils offrent

 Candide paraît en 1759. Cet ouvrage fait partie de la lignée des contes philosophiques que Voltaire écrit comme Micomégas ou Zadig. A travers des histoires irréelles, l’auteur nous délivre une vision sur son monde et son époque. La forme de l’apologue imaginaire lui permet d’éviter une censure pointilleuse et lui permet de plaire au lecteur avant de l’instruire par ses réflexions. Le chapitre raconte avec une tonalité ironique une cérémonie, un autodafé dont Candide et Pangloss sont les involontaires

(1755), émeut profondément Voltaire ; elle le pousse à attaquer les tenants de l’optimisme dans son Poème sur le désastre de Lisbonne (1756). Dans la même lignée, l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations (1756) puis, dans un registre narratif, Candide ou l'Optimisme (1759) sont portés par son indignation devant l’intolérance, les crimes, les guerres et l’oppression qui accablent l’humanité. Défenseur de la justice dans ses textes, Voltaire l’est aussi dans ses actes, puisqu’il intervient publiquement

cherche à se divertir. Plusieurs définitions peuvent définir l'apologue. Le dictionnaire de notre époque parlera d'une simple « fable moralisatrice » mais Voltaire, au XVII, a lui une autre vision de ce genre de récit pour justifier son œuvre Candide ou l'Optimisme, qu'il a peur de publier. Il parlera de « chose indigne d'être lu par les esprits solides ». Tout ceci pour montrer que nous pouvons avoir diverses façon de penser, voir même de lire. On peut donc se poser la question de savoir si l'apologue

Au cours des siècles, de nombreux auteurs écrivent des apologues dans leurs combats et leurs critiques pour convaincre et/ou persuader les lecteurs. Les apologues sont de courts récits en prose ou en vers qui comportent un enseignement ou une morale. Dans sa fable Le Pâtre et le Lion, La Fontaine affirme qu'« une morale nue apporte de l'ennui [et que] le conte fait passer le précepte avec lui ». A partir de cette idée, nous pourrons donc nous demander si le choix d'écriture qu'est l'apologue permet

Textes : L’ingénu (x2) Candide (x2) Zadig (x2) L’ingénu : Voltaire (1767) Huron (indien du Canada) arrive en Bretagne sur un bateau anglais et après une discussion découvre que l’Abbé de Kerkabon est son Oncle. Vit donc avec l’Abbé et sa sœur Mlle de Kerkabon. L’Abbé veut en faire son héritier. L’Ingénu (texte 1 : p.82) I. Le huron et les écritures 1/ La Bible L’Abbé lui fait lire la Bible, il veut qu’il rentre dans les ordres. Il le lit avec naïveté : « il veut