Cass Civ 23 Juin 2011

L’arrêt rendu par la Cour de cassation le 8 février 2010 confirme l’arrêt de la Cour d’appel de Mons rendu le 16 juin 2008 en ce que la nullité de la vente de la chose d’autrui énoncée par l’article 1599 du Code civil n’est pas couverte par la possibilité qu’aurait l’acheteur d’opposer l’article 2279 du Code civil, alinéa 2, à l’action en revendication susceptible d’être intentée contre lui par le véritable propriétaire de la chose vendue. Une partie de la doctrine considère que si le verus dominus

TD 5 : droit civil 1. Commentaire d’arrêt Dans cet arrêt du 23 juin 2021, la troisième chambre civile de la Cour de cassation traite de la délicate question de l’exécution forcée d’une promesse unilatérale de vente Le 1 avril 1999, une promesse unilatérale de vente concernant des biens immobiliers est passé entre 4 couples de particuliers avec pour condition que la levée d’option de cette promesse ne survienne qu’après le décès de la propriétaire qui habite encore dans les

SA Document 2 de 50 La Semaine Juridique Edition Générale n° 37, 12 Septembre 2011, 964 Arrêts P de la Cour de cassation Sommaire  © LexisNexis SA Document 3 de 50 La Semaine Juridique Edition Générale n° 37, 12 Septembre 2011, 963 Journal officiel Sommaire  © LexisNexis SA Document 4 de 50 La Semaine Juridique Edition Générale n° 37, 12 Septembre 2011, 962 Précisions sur le délit de traite des êtres humains Veille par Jean-Yves

souvent intéressant de s'intéresser aussi à ce qui n'est pas publié, voire à ce qui est caché... 6 FICHE N°2 : CHAMP D'APPLICATION ET CONTENTIEUX DU DROIT DU TRAVAIL LE CONSEIL DE PRUD'HOMMES Attention : La loi de sécurisation de l'emploi du 14 juin 2013 ramène à deux ans (au lieu de cinq auparavant) le délai dont dispose un salarié pour exercer une action portant sur l'exécution de son contrat de travail ou relatif à sa rupture (à compter du jour où le salarié connaît ou aurait dû connaître les

la requête en divorce (C. civ. art. 262-2) ou encore dans l'hypothèse de renonciation par l'usufruitier à ses droits (C. civ., art. 622). Une autre sanction de la fraude paulienne peut être trouvée dans la révocation de l'acte litigieux. Cette analyse a été parfois retenue par la jurisprudence à l'image d'une décision de la première chambre civile qui précise que l'admission de la fraude paulienne a pour effet de révoquer rétroactivement l'acte frauduleux (Cass. 1re civ., 1er juill. 1975). Cependant

l’incidence du droit de retrait sur la qualité d’associé du retrayant. Dans le silence des textes, la doctrine et la jurisprudence ont essayé d’apporter des éléments de réponse. Par deux arrêts de principe rendus par la Chambre commerciale le 17 juin 2008, la Cour de Cassation est venue résoudre cette question. Dans la première espèce relative à un GAEC, la Cour de cassation considère que la perte de la qualité d’associé ne peut, en cas de retrait, être antérieure au remboursement de la valeur

moins une règle de conduite, qu’elle ne devient un procédé de gouvernement, alors que celle là est l’œuvre de magistrat imprégnés de ce que Ripert appelait « l’esprit juridique », c'est-à-dire « l’esprit conservateur au sens philosophique du terme »23. Certains disent que cette précarité serait plus redoutable car accentué par le caractère rétroactif de ses revirements. Cependant, dans les faits, rares sont les revirements de jurisprudence qui portent atteinte à la sécurité juridique parce qu’ils

également la loi française. C’est la même chose en matière de sécurité sociale, les organes de l’Etat sont chargés de la gestion d’un service public et doivent donc appliquer les règles françaises de sécurité sociale FICHES D’ARRETS Document 1 : civ. 25 mai 1948 Lautour L’arrêt Lautour de la chambre civile de la cour de cassation en date du 25 mai 1948 vient trancher le problème de la charge de la preuve de la loi étrangère. En l’espèce, un accident de la circulation était intervenu entre deux

1 Université Cheikh Anta Diop de Dakar Année Universitaire 2011/2012 Faculté des sciences Juridiques et Politiques Licence 1 Sciences Juridiques *********** Droit Civil / Groupe A 1er Semestre

victime, devant la juridiction civile. En matière civile prescription de droit commun de 5 ans (à compter du jour où le titulaire du droit a connu ou aurait pu connaître les faits qui lui permettent d'exercer l'action, article 2224 du CPC, loi 17 juin 2008) Les règles procédurales ne sont pas les mêmes (Code de procédure pénale/civile). Bien que différentes, les deux responsabilités sont souvent en contact. En effet souvent un même acte constitue à la fois une infraction pénale susceptible