Cass Com 10 Janvier 1995

laquelle les marchés n’attireraient que peu d’opérateurs. L’intérêt des français pour les marchés financiers est grandissant comme l’illustre la part de leur patrimoine financier qui a triplé en onze ans passant ainsi de 1 400 milliards d’euros en 1995 à 3 088 milliards en 2006. Ce phénomène ne se limite pas aux investisseurs français et s’étend à l’Europe d’où le besoin de légiférer en la matière. Ce fut l’objectif de la directive du 21 avril 2004 Directive des Marchés des Instruments Financiers

des contrats spéciaux. Quelles sont les sources du droit des contrats ? La première source est bien entendu la loi. Il y a le code civil essentiellement, un peu le code de commerce et énormément de lois qui n’ont jamais été codifiées. La question 10 est de savoir si en matière de contrats spéciaux les lois sont impératives ou supplétives. La majorité des règles du code civil en matière de contrats spéciaux étaient et restent supplétives (ex : transfert de propriété, règles de la garantie en

acquittement de la Cour d’assises, l’article 372 du CPP décide que la Cour d’assises peut réparer le dommage qui résulte d’une autre faute que celle à l’égard de laquelle la cour a décidé qu’il n’y avait pas lieu à réparation. - Article 4-1 du CPP (loi du 10 juillet 2000) : admet qu’en l’absence d’une faute pénal non intentionnelle, le juge civil peut accorder une réparation sur le fondement de 1383 du code civil. Section 2 : La distinction interne entre les ordres de responsabilité contractuelle

être rattachés au droit public • les conflits de lois, même quand ils aboutissent à l'application de lois étrangères, tiennent • la nationalité comme la condition des étrangers matérialisent un rapport de droit public entre un individu et un Etat (Cass. Réu., 2 fév. 1921, D.P. 1921.1.1, note COLIN : la nationalité est un lien de droit public), ces deux domaines présenteraient donc plus d'affinités avec le droit public qu'avec le droit privé La thèse de l'appartenance du droit international privé

comment elle se perd. B.- Le droit national Droit d’un pays donné sur tout le pays jusqu’à sa frontière. Il s’applique sur tout le territoire de la république (métropole + DOM /TOM/COM). Le droit national français n’est pas le même partout. Il y a des lois d’outre-mer, qui tiennent compte d’usages locaux. Dans les COM, c’est le principe de la spécialité législative, nécessitant une disposition spéciale pour être appliquée dans ces endroits. Sauf dans les matières régaliennes, qui ne peuvent être

concubins ? Il n’y a aucune disposition légale, chacun d’eux doit supporter les dépenses de la vie courante qu’il a exposées (civ 1°, 19 mars 91 ; 28 juin 2005). La Cass ressasse la solution et pourtant les juges du fond ont du mal à appliquer cela. Dans l’arrêt de 91 la Cass réserve une manifestation contraire de volonté des concubins. La Cass a reconnu une faculté conventionnelle aux concubins d’organiser leur contribution aux charges du ménage. 17 juin 2009, pourvoi n°07 20 628 : l’arrêt retient l’existence

celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires à la sécurité publique. Les libertés peuvent faire des ingérences, mais uniquement celles nécessaires dans une société démocratique. S’agissant de la liberté d’expression à l’article 10, c’est exactement la même chose, il y a un lien entre la liberté proclamée et la société démocratique. Ex : 23 octobre 1994, Otto Preminger Institut c/ Autriche, concernant l’atteinte à la liberté d’expression qui doit être impliquée par des nécessités

« ou des choses » renvoi aux arts 1385 et 1386. Le mot « choses » est vague, ainsi un nouveau sens va ê donné à cet al 1, c’est ainsi qu’on peut déclarer resp qq’un qui utilise une chose qqonque dès lors qu’il cause un dommage à autrui. Arrêt Cour de Cass de 1896 Teffaine, qui a adopté la théorie de LAURENT, on est resp des dommages causés par la chose que l’on utilise. Ici la juris a été très présente, mais des lois sont intervenues dans des domaines très particuliers, notamment la loi du 5 juillet

versé = irrecevabilité des actions en répétition. Le créancier de l’obligation naturelle pourra demander l’exécution forcée de l’obligation. Débat sur la transformation : sur la base de la novation, puis raisonnement abandonné par un arrêt du 10 octobre 1995. C’est en fait l’engagement unilatéral de volonté du débiteur de l’obligation naturelle. B. Classification selon l’objet de l’obligation. Cela désigne ce à quoi le débiteur est tenu envers le créancier. Art. 1101 CC qui expose les

fausses notions claires ». - P.E. Geller, International Intellectual Property, Conflicts of Laws and Internet Remedies, à paraître in J.J.C. Kabel (ed), Liber Amicorum Herman Cohen Jehoram, La Haye, Kluwer, 1998 (« The ambiguity of territoriality »). 10 Pour la réfutation de cette thèse, v. infra, n.63 et 102. 11 H. Batiffol et P. Lagarde, Droit international privé, préc., note 3, tome 1, 1993, n.13 (« L’époque féodale a connu, sur le terrain du conflit des lois, un système tout opposé à celui de