Cassation 17 Mars 1999

View PDFComprendre un arrêt de la Cour de cassation rendu en matière civile Par Jean-François Weber, président de chambre à la Cour de cassation (m.a.s), in Bulletin d'information de la Cour de cassation, n°702, 15 mai 2009, Depuis la création du Tribunal de cassation en 1790, des générations de conseillers à la Cour de cassation ont affiné une technique de rédaction des arrêts très sophistiquée, dont les principales caractéristiques sont la concision, la précision terminologique et la rigueur logique

View PDFComprendre un arrêt de la Cour de cassation rendu en matière civile Par Jean-François Weber, président de chambre à la Cour de cassation (m.a.s), in Bulletin d'information de la Cour de cassation, n°702, 15 mai 2009, Depuis la création du Tribunal de cassation en 1790, des générations de conseillers à la Cour de cassation ont affiné une technique de rédaction des arrêts très sophistiquée, dont les principales caractéristiques sont la concision, la précision terminologique et la rigueur logique

arguments juridiques des parties dits « prétentions des parties », 3 formuler la question de droit posée à la juridiction saisie dans la décision étudiée (voire infra) 4 et reporter la solution de la décision analysée (confirmation/infirmation, cassation/rejet, arrêt de principe/d’espèce, visa ou pas, solution elle-même, renvoi ou pas). ATTENTION : une analyse d’arrêt est objective, vous ne devez pas commenter. La question de droit : 1 comme son nom l’indique, elle se formule de façon interrogative

parentale a également été réformée a plusieurs reprises : loi du 4 juin 1970 qui met fin à la puissance paternelle, désormais autorité parentale ; la loi du 4 mars 2002 renforce la coparentalité, égalité des parents par rapport aux enfants. Le PACS est un nouveau modèle conjugal consacré par les législateurs par une loi du 15 novembre 1999 et modifiée par une loi du 23 juin 2006 et rectifiée, légèrement, en 2007. Ces différentes lois répondent à une aspiration commune, deux objectifs communs : 1)

exemple la prohibition de tout contrat à titre onéreux ou à titre gratuit en matière de convention de « maternité assistée». Ce type de contrat dit de « mère porteuse », a d’abord été annulé pour illicéité par l’Assemblée plénière de la cour de cassation Cass. Ass. Plén, 31 mai 1991 ANNEXE 1, avant d’être explicitement prohibé par les dispositions de l’article 16-7 du Code civil. L’intérêt de l’enfant conduit toutefois la jurisprudence à maintenir le lien de filiation établi, alors même que les parents

améliore égalité entre époux. Période de 1999 qui est une période de réforme du droit de la famille, on est dans une logique de réforme pour qu’il réponde (le droit) aux transformations (scientifique, juridique, sociologique) de la société. L’instauration du pacs civile par la loi du 15 novembre 1999 Loi du 3 décembre 2001 qui a affirmé l’égalité des filiations, qui a mis fin au statut inégalitaire de l’enfant naturel adultérin. La loi du 4 mars 2002 c’est la loi qui a posé le principe de la

........................................................ 17 § 3 : La force obligatoire des contrats ........................................................................................... 17 § 4 : La sécurité des transactions .................................................................................................. 17 Section II : Principales classifications des contrats appliquées au contrat d’assurance ................... 17 § 1 : Classification des contrats selon leur type .......

soumissionner dans chaque Etat membre = désenclavement. Directives sur les marchés publics : de 1971 à 1992 codification par deux directives 17 mars 2004 : 2004/17/CE (= directive « classique ») ; 2004/18/CE (= directive sur les secteurs spéciaux ou exclus ou en réseaux = transport, eau, électricité). Marchés sous l’empire de la directive 2004/17/CE marchés publics passés par les pouvoirs adjudicateurs. Marchés sous l’empire de la directive 2004/18/CE marchés publics passés par des entités

alors de savoir quelles seront les conséquences si une des parties au contrat de promesse refuse de signer l’acte authentique. Il semble que la promesse vaut simple projet de vente, comme le confirme la 3ème chambre civile de la cour de cassation dans un arrêt du 17 juillet 1997. Par conséquent, l’exécution forcée ne peut être demandée. Seuls des dommages et intérêts pourront être versés. Il est important de préciser ici que la faculté de se rétracter peut être possible sans que la force obligatoire

Bull. civ. I, n° 25 ; D 2005, 2352, obs. Reboul-Maupin. 2- Immeubles par destination : Civ. 3ème, 5 mars 1980, D. 1980, IR. 477, obs. A. Robert. Civ. 3ème, 23 mai 1984, Bull. civ. III, n° 104. Civ. 1ère, 5 mars 1991, D. 1991, Somm. 304, obs. A. Robert. Civ. 3ème, 26 juin 1991, D. 1993, 93, n. Freij-Dalloz ; Somm. 291, obs. Pérochon ; JCP. 1992, II, 21825, n. Barbièri. 3- Meubles meublants : Com. 17 oct. 1995, D. 1996, 33, n. Robert ; RTDciv. 1996, 650, obs. Zenati. 4- Meubles par anticipation