Catherine Sauvage

de barbare et de sauvage en ce peuple, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas conforme à ses usages; à vrai dire, il semble que nous n'ayons d'autre critère de la vérité et de la raison que l'exemple et l’idée des opinions et des usages du pays où nous sommes. Là est toujours la parfaite religion, le parfait gouvernement, la façon parfaite et accomplie de se comporter en toutes choses. Ils sont sauvages, de même que nous appelons sauvages les fruits que la

Étape 1 : Plan comparatif du développement Point de vue : Cartier et Lahontan abordent tous deux le « sauvage » péjorativement mais à différents degrés d’intensité. |Argument principal 1 | |     Lors d’un premier coup d’œil, le « sauvage » est présenté similairement dans les écrits de Cartier et de Lahontan, puisqu’il | |représente la différence et l’inconnu aux yeux

des occidentaux. Ils se contentent de ce qu’ils ont (épicurisme).Montaigne dénonce les occidentaux il apparaît comme très ancré. Eloge, plaidoyer des Cannibales, blâme des autres. Comment Montaigne parvient-il à métamorphoser le cannibale en bon sauvage ? I – Destruction d’une société paradisiaque A – Une nature paradisiaque Occurrence du mot nature en permanence lié à l’idée d’aisance et de bien être l15 « nature », l7 « naturelle », l8 « sans travail et sans peine ». Verbe marquant un

Montaigne, « Essais », « Des cannibales » COMMENT S'ORGANISE LA DEMONSTRATION COMME QUOI LE SAUVAGE NE L'EST PAS ? A cette époque, avec le Nouveau Monde sont découvertes de nouvelles populations dont les cannibales de la côte du Brésil. Dans ce chapitre, Montaigne prend du recul pour se placer comme témoin. Il analyse ce qui conduit au rejet de l’autre et met en évidence la relativité des jugements. Enfin, à travers ce texte didactique et polémique, il critique l’ethnocentrisme européen afin de

philosophique mais aussi politique et social, il y aborde toute une variété de sujets et livre ses réflexions sur sa propre vie et sur la condition de l’homme. Dans le chapitre 31, « Des Cannibales », publié en 1595, Montaigne évoque la découverte des « sauvages » du Nouveau Monde et l’étonnement des Européens face à des coutumes différentes des leurs. En parlant d’eux, il parle également de l’homme européen, prétendument civilisé, détourne les idées préconçues sur ces cannibales et propose sa vision

premier temps, le sauvage donne son point de vue sur le monde d’aujourd’hui. Le chapitre où se trouve l'extrait commence par une conversation entre l'administrateur, Mustapha Meunier, le Sauvage, Helmholtz et Bernard. L'administrateur les a convoqué suite à l’altercation qui c'est passé à l'hôpital avec les Gammas. La discussion tourne autour de la civilisation. Tout d'abord, le passage étudié débute par « Pourquoi ne leur faites-vous pas plutôt voir Othello ? ». Tout de suite le Sauvage met le ton à

l’horreur et l’ahurissement réveillés par des actescommis qui sont d’une gravité angoissante voire extrême. Et usuellement, quand on évoque le terme « barbare » ou le terme « barbarie », on pense aussi à des êtres humains qu’on va qualifier de « sauvage »du fait de leur agressivité, de leur apparence, de leur manière de vivre… Ainsi, on peut déjà souligner qu’on qualifie de barbare, celui qui est différent de nous. Pour les grecs et les romains, lebarbare c’est l’étranger, celui qui n’est pas civilisé

extrait : “ Un troupeau de chevrettes dans un zoo européens est sorti de son corral quand la porte en avait été laissée ouverte. Effrayées par les visiteurs, les chevrettes bondirent vers la proche forêt, qui abritait son propre troupeau de chevrettes sauvage et qui pouvait en accommoder davantage. Malgré cela, les chevrettes du zoo revinrent rapidement à leur corral.” Je crois que Jean-Jacques Rousseau ne serait pas d’accord avec ce que Yann Martel essaye de défendre. Rousseau dit que nous ne sommes

Plan comparatif du développement Point de vue : Oui, « le sauvage » est présenté de la même façon dans les deux textes. Argument principal 1 À première vue, « le sauvage » est présenté de manière similaire à l’intérieur des deux textes puisque les deux le décrivent comme étant quelqu’un d’inférieur aux Français. Sous-argument 1.1 Sous-argument 1.2 Dans Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, « le sauvage » est décrit comme quelqu’un d’inférieur par ses habitudes

murs, parce qu’ils s’habillaient d’une simple peau de bête autours de la taille plutôt qu’avec de vrais vêtements, parce qu’ils chassaient avec un bout de bois taillé alors que nous découvrions les armes, ils se sont fait traiter de barbares, de sauvages (dans le sens négatif du terme). Mais alors eux et leur manière de vivre si proche de la nature, qu’ont-ils bien pu penser de notre système judiciaire et pénitentiaire ? De notre façon d’isoler complètement un individu de la société, temporairement