Cedh 8 Juillet 2004

l’Homme La convention européenne des droits de l’Homme (CEDH) met en place un mécanisme international juridictionnalisé de contrôle du respect, par les Etats ayant ratifié le texte, des droits qu’elle garantit. La CEDH a été signée à Rome le 04 Novembre 1950 par les Etats membres du Conseil de l’Europe et elle est entrée en vigueur le 03 Septembre 1953. En ce qui concerne la France, cette convention ne sera ratifiée qu’en 1974. Le CEDH n’est pas une simple énumération de droits et de libertés

la famille dès les 60’s. * Les tutelles en 1964 * Les incapacités en 1968 * L’édiction de la loi sur l’avortement en 1975. Depuis les réformes vont bon trains notamment avec les lois bioéthiques dont les premières 1974, modifiée en 2004+ réforme du nom de famille en 2002… B- Les autres sources Dans d’autres codes que celui du code civil. * Le code de procédure civil : prévoit un certain nombre de règles de procédure relatives aux personnes. Art 43 CPC « le lieu où demeure

différents ». - le souci de l’actualité : problème de contradiction entre plusieurs libertés (droit à l’information et droit à la vie privée / à l’intimité : affaire Erignac, prévalence donnée par les tribunaux français au droit à la vie privée. La CEDH a rendu son jugement en juin 2007, confirmant la jurisprudence française). - L’intérêt de l’étude Les libertés publiques n’ont été enseignées qu’à compter de 1953 à l’université (cours devenu obligatoire à partir de 1962, et qui a acquis cette

l’occurence par la technique de la fécondation in vitro. Pour autant, il aura fallu attendre les premières lois de bioéthiques pour voir ce concept rédigé juridiquement, introduit dans le Code civil et dans le Code de la santé publique par la loi du 29 Juillet 1994, par une démarche particulière du législateur. En effet, ces lois relevant d’ordinaire de la santé et du domaine médical, ont pour la première fois eu vocation à poser des dispositions supposées pérennes et à portée universelle. Les articles

composée de : Peer Lorenzen, président, Rait Maruste, Karel Jungwiert, Renate Jaeger, Mark Villiger, Isabelle Berro-Lefèvre, Mirjana Lazarova Trajkovska, juges, et de Claudia Westerdiek, greffière de section, Vu la requête susmentionnée introduite le 8 septembre 2008, Après en avoir délibéré, rend la décision suivante : EN FAIT La requérante, Mlle Tuba Aktas, est une ressortissante française, née en 1988 et résidant à Mulhouse. Elle est représentée devant la Cour par Me N. Boukara, avocate à Strasbourg

de travailleurs, ou encore aux ONG. C’est d’ailleurs en ce sens qu’à la suite d’une réclamation de la CGT le Comité a constaté par une décision du 24 Juin 2010 la non-conformité de la France au regard de l’article 2.1 de la Charte. D’autre part la CEDH et la Charte sociale ne sont pas sans lien, il y a des influences croisées entre les deux textes, la Cour européenne des droits de l’homme n’hésite pas à se prévaloir de la Charte, ce qui conforte sa légitimité. La Convention pour la protection

avoir de sanction. Il permet également de limiter l’arbitraire des juges, sans sanction définit, le juge n’est pas libre de punir librement. Il se doit de respecter ses sanctions et donc le principe. Le fondement de cet article repose sur l’article 8 de la DDHC, sur l’article 34 de Constitution ainsi que le bloc de constitutionnalité. Cependant pour le principe s’applique, il y a 3 conditions : elle doit claire et précise elle ne peut pas être rétroactive elle a une interprétation stricte Le

voici, adopté à cette date : PROCÉDURE 1. A l’origine de l’affaire se trouve une requête (no 40628/10) dirigée contre la Principauté d’Andorre et dont un ressortissant britannique, M. Toby Nigel Ball (« le requérant »), a saisi la Cour le 15 juillet 2010 en vertu de l’article 34 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (« la Convention »). 2. Le requérant a été représenté par Me A. Clavera Arizti, avocat en Andorre. Le gouvernement andorran (« le Gouvernement

| SOMMAIRE INTRODUCTION ……………..……………………………………………………………………………………....................2 PREMIERE PARTIE : LA VIOLATION DU PRINCIPE DE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE………………...8 CHAPITRE I : LA VIOLATION DE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE PAR L’AUTORITE JUDICIAIRE…...9 SECTION I: UNE PROCEDURE FRAGILISANT LE PRINCIPE DE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE ………...10 SECTION II : L’ETABLISSEMENT D’UNE PRESOMPTION DE CULPABILITE…………………………………………

Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, au préambule de la Constitution de 1946 et à la Charte de l’environnement de 2004. Le législateur a aussi œuvré à la protection des libertés publiques. Au cours de la IIIème République, de grandes lois ont fixé le régime des principales libertés (liberté de réunion, liberté de la presse, liberté syndicale ou encore liberté d’association…[8]), qui constituent aujourd’hui le principal corpus des principes fondamentaux reconnus par les lois de la République,