Certain Certitude Voltaire

esclavagistes qui servent à justifier cette pratique. Le thème de l’esclavage est un thème phare de la réflexion du dix-huitième siècle en tant qu’injustice criante, il trouve donc tout naturellement sa place chez Montesquieu comme plus tard chez Voltaire dans Candide et dans l’Encyclopédie, notamment dans l’article « traite des nègres » du chevalier Louis de Jaucourt. Nous allons nous intéresser, dans une première partie, au choix de donner à entendre la voix de « l’autre » et à l’utilisation de

nature humaine à son environnement, mais aussi qui offre l’opportunité à l’homme de réagir à l’image qui se projette de lui même, dans le grand miroir de la vie et de l’histoire. Des premiers hommes au premières sociétés, de Platon, de Socrate à Voltaire, de Plaute à Rousseau ou Descartes, en voyageant avec Levy-Strauss et tant d’autres penseurs majeurs, de la “République au “Contrat Social” ou au “Méditations métaphysiques”, en s’arrêtant à Spinoza et à “l’Ethique” si tout n’a probablement pas été

» que sont les sciences humaines, ou sciences de l’homme. Seules les sciences expérimentales seraient susceptibles de nous apporter des vérités définitives, des certitudes ou des évidences. Leur principal critère est celui de l’universalité. Dans le domaine des sciences de l’homme, au contraire, on ne pourrait jamais être vraiment certain de rien. Rien ne « prouve » en effet que telle ou telle explication d’un événement historique donné, par exemple, soit la bonne. Les sciences de l’homme seraient

maître revient à empêcher toute instruction même élémentaire. Cette confusion fait la ruine de l’école et pervertit du même coup le rapport de l’homme à son passé. Droits et devoirs ne sont pas une affaire de croyance On doit être tout à fait certain si une chose est légitime ou non, conforme ou non au devoir, permise ou interdite. On ne peut rien hasarder dans l’incertitude en matière de morale, rien décider qui risque de contrevenir à la loi. Ainsi par exemple, il ne suffit pas que le juge croie

une vraie tonalité au discours, il y a une vraie sobriété du discours. On pourrait dire qu’on est un peu en « décalage » ! Prévost veut inciter sur le côté décalé du personnage qui n’est pas toujours dans la tonalité juste, signe peut être d’une certaine immaturité. Il y a dans le texte, de part toute ces caractéristiques stylistiques, il y a une tonalité tragique de prime abord. Mais on doit nuancer ce propos car Prévost est un auteur fin. Une des particularités des tragédie, on a à faire à des

) Ainsi, si on affirme « Ah quelle belle ville » sans préciser qu’il s’agit d’une ville industrielle de Sibérie centrale, comment notre interlocuteur comprendrait-il que le but est d’en souligner la laideur. On peut citer de même Montesquieu dont certains textes dénonçant l’esclavage ont été repris tels-quels dans des brochures propagandistes faisant l’apologie de la traite. C’est cette ambivalence, condition même de l’Ironie, qui va faire la difficulté de son repérage dans l’œuvre de Rabelais. En

Clarín la juge inadmissible, il la dénonce, il en fait apparaître la duplicité morale, l'égoïsme, la bassesse. Si Flaubert se sent «aristocrate enragé» (1963: 120), Alas rêve à l'austérité et au corset moral qu'impose l'ordre bourgeois appuyé sur les certitudes traditionnelles de la religion catholique. Remarquons aussi que la société espagnole était divisée dès le XVIIIe siècle en «tradicionalistas» et «progresistas», et que ces derniers étaient «afrancesados» qui, naturellement, considéraient que la

signifiant moi. 1. — Est employé depuis la célèbre formule de DESCARTES (ego cogito : je pense) pour désigner le moi comme sujet : cf., chez HUSSERL, l'expression ego transcendantal. 2. — Égoïsme a) Mot utilisé par WoLFF et KANT pour désigner un certain type d'idéalisme SYN. solipsisme. b) Mot créé par les jansénistes de PORT-ROYAL pour désigner la disposition de l'individu à rechercher exclusivement ses intérêts personnels opposé à altruisme, pitié ; pour SCHOPENHAUER, l'égoïsme est l'un des deux

Fables Les Fables nous confrontent à un véritable bestiaire. Si certains sujets, en effet, peuvent mettre en scène des hommes, il est plus délicat et plus recommandé d’évoquer certaines réalités humaines par le biais d’animaux : c’est une règle de bienséance, c’est-à-dire conforme aux normes morales d’une société. Un souci de vraisemblance doublé d’une fonction symbolique anime donc La Fontaine dans la peinture des animaux. Certains animaux incarnent un état, un rang social : le lion représente

foncièrement bon et, sous son regard, le monde devient différent. « Comprendre avec Cervantès le monde comme ambigüité, avoir à affronter, au lieu d’une seule vérité absolue, un tas de vérités relatives qui se contredisent (…), posséder donc comme seule certitude la sagesse de l’incertitude, cela exige une force non moins grande ». (Kundera, « L’art du roman », Gallimard, 1986. Repris en Folio, n° 2702). 2.2. Henry Bauchau : « Œdipe sur la route » Ici, le thème du voyage épouse celui du mythe. 2