Certitude

moyen de s'assurer de quelque chose, mais celui, au contraire, de douter toujours davantage. Si la certitude est ce ont on ne doute pas, ce dont on ne saurait douter, comment le doute mènerait-il à la certitude ? Pour Descartes justement, le doute mène à la certitude parce que s'affirme, au cœur même du doute, quelque chose dont je ne peux absolument pas douter et que seul le doute me révèle. Cette certitude qui résiste à l’épreuve du doute, c’est la réalité de ma propre pensée et la nature de mon existence

conséquences suicidaires des pyrrhoniens. Selon lui, c’est précisément la conviction que nous avons un besoin absolu de certitude qui constitue l’illusion commune dont sont victimes sceptiques et rationalistes absolus. En réalité, il introduit une différence fondamentale entre certitude et vérité. Il pense que l’on peut progresser peu à peu vers la vérité au moyen de certitudes fragiles et provisoires. Cela veut dire que l’on peut émettre, par l’expérience et la raison, des pensées que l’on pense

formulation du problème et annonce du plan c) Peut-on alors poser avec certitude que l’on est ce que l’on a conscience d’être, et que l’image de soi que nous renvoie notre conscience reflète parfaitement ce que nous sommes ? Le problème semble être le suivant : peut-on se fier entièrement à la conscience lorsqu’il s’agit de se connaître ou bien la conscience de soi admet-elle des limites ? d) Tout d’abord, quelles seraient les certitudes de la conscience de soi ? Quelles seraient d’autre part les fragilités

principal est de l'appliquer bien." A la logique aristotélicienne qui ne permet pas de découvrir de nouvelles connaissances, Descartes oppose la fécondité et la rigueur de la démarche des mathématiques qui permet de déduire des vérités en toute certitude selon "l'ordre des raisons" à partir de propositions premières dont la vérité serait évidente. Il faut donc procéder "more geometrico" (à la manière des géomètres). La "mathématique universelle", science qui permettrait de résoudre tous les problèmes

connaissance impose donc la condition de la certitude, du moins c’est ce que l’on suppose couramment. Faut il considérer la certitude comme le critère qui permettrait de justifier et de valider le bien fondé de nos connaissances ? Il s’agit de savoir si la certitude, l’évidence, l’absence de doute, permet d’assurer la véracité de nos connaissances. Apparemment la certitude est une garantie suffisante pour la véracité de nos connaissances. En effet la certitude est l’assurance pleine et entière de l’exactitude

érité et raison Définitions  : Vérité = adéquation entre une connaissance et la réalité Connaissance = affirmation sur la réalité (peut être vraie ou fausse) Certitude = impossibilité de l’erreur Dogme = croyance fondamentale qui ne peut être remise en question (incontestable) Croyance = admettre comme vrai sans preuves Savoir = reconnaître

4 interventions sur l incertitude la notion d incertitude est le contraire de la certitude  : confiance sans limite qu’on peut donner dans nos assertions incertitude seulement négative ou déploiement de la connaissance et de l action Francis Kaplan : professeur émérite des Universités Théorie de la connaissance Il y a la philosophie et la science Les scientifiques ou les philosophes la philo et la science= globe dans lequel on rentre par parrainage dans un cas comme dans l autre= examen

de la physique nouvelle (Copernic, Galilée…). Le but de sa vie, devient donc la méthode, la voie d’accès à la connaissance. Cela consiste en 1er lieu à balayer le savoir incertain et le refonder sur des certitudes absolues = sur des bases que personne ne peut discuter. Qu’es-ce que la certitude ? C’est l’état subjectif lorsqu’on a pu se prouver à soi même que tel proposition, tel énoncé peut être admis hors de tout doute possible. Origine = désigne un commencement, quelque chose dans le temps. Fondement

L’entreprise de Descartes consiste à remettre en cause tout ce qui nous donne un sentiment de certitude (le vrai) et de faire semblant de le rendre faux. Il met en doute systématiquement tous les fondements sur lesquels ses anciennes croyances sont édifiées pour repartir d’une nouvelle base et fonder un savoir d’une certitude absolue (la vérité). Il porte le doute sur les sens (nos expériences sensibles) et sur les mathématiques qui donnent tous deux l’impression de vérité. Il ira au bout

Pourquoi étudier quelque chose qui va augmenter notre doute ? C’est ce qui va expliquer Russell tout de suite. En admettant qu’elle n’apporte ni auncune réponse exacte ni aucune certitude, il nous présente un point de vue différent sur la valeur de ces incertitudes. Il nous dit que la philosophie ne va pas augmenter nos certitudes sur ce que les choses sont, comme le font les sciences telles que la physique ou les mathématiques, mais elle peut poser nouvelles possibilités, et de cette façon, élargir notre