Charmide

seconde [b], en effet, apparaît avoir été utilisée par au moins un stoï- cien, hétérodoxe cependant (il s’agit d’Ariston), pour désigner l’en- semble de la vertu30. Ariston suivait peut-être en cela la tradition du Socrate de Platon qui, dans le Charmide, affirme que la vertu est « une seule et unique science, celle qui porte sur le bien et le mal »31. Pour en revenir à la substitution d’epistèmè à phronèsis, une fois envisagée dans le cadre de cette seconde hypothèse, on peut conclure qu’elle ne

LE BANQUET Tous les Dialogues de Platon dans la même collection ALCIBIADE, traduction de Chantal Marbœuf et Jean-François Pradeau. APOLOGIE DE SOCRATE, CRITON, traduction de Luc Brisson. LE BANQUET, traduction de Luc Brisson. CHARMIDE. LYSIS, traduction de Louis-André Dorion. CRATYLE, traduction de Catherine Dalimier. EUTHYDÈME, traduction de Monique Canto-Sperber. GORGIAS, traduction de Monique Canto-Sperber. HIPPIAS MAJEUR, HIPPIAS MINEUR, traductions de Francesco Fronterotta

Ariston, il descendait de Codros, un roi légendaire d’Athènes ; son ascendance maternelle était tout aussi illustre puisque son arrière-grand-père était Dropide, frère du législateur Solon. Toujours du côté de sa mère Périctionè, ses oncles Critias et Charmide, furent associés aux Trente. Il reçut une éducation qui convenait à sa haute naissance : le respect des dieux et des rites religieux, la gymnastique et la musique. Il est possible qu’il s’intéressât au dessin et qu’il suivît les cours de Cratyle

peu après la mort de Périclès. Il appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Il était censé descendre des rois légendaires d'Athènes par son père, et était apparenté à Solon par sa mère. Parmi ses proches parents figuraient Critias et Charmide, qui se rendirent tristement célèbres par leur participation à la tyrannie des Trente en -404. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses

de la philosophie 2-Pourquoi enseigner la philosophie ? Son utilité ? : théorie, pratique, application l'hypothèse du sage, conclusion d'après l'enseignement de Socrate « la sagesse n'a rien à voir avec l'utilité », Platon (environ 427-327 av JC), Charmide, 174d (pagination de la renaissance) s'il n'y a peut-être pas d'utilité ; en tout cas dans l'application technique immédiate, ou pour les besoins de la survie de notre corps physique et celle du corps social, néanmoins il y a pour la philosophie

comme un index anthropologique, nous l’avons amputé d'un de ses pôles, nous avons feint de croire que le « connais-toi » était purement réflexif ; alors qu'il est un appel par lequel chacun est invité à se mieux situer dans l'être ; comme dit le Charmide de Platon : « Le dieu de Delphes dit : soyez sage; mais il le dit en sa qualité de devin, sous une forme énigmatique; car sois sage ou connais-toi c'est la même chose ». C'est donc finalement comme index de la situation de l'homme au cœur de

liberté en eux-mêmes ne veulent rien dire : ce ne sont que des volitions, c’est-à-dire des volontés précises. On peut vouloir des choses précises, mais le vouloir n’existe pas. Les termes généraux sont source de danger, d’illusion. Voir le Charmide de Platon, qui pose le problème de la science de la science. Prenons une science de rang 1, et une science de rang 2 qui est science de cette science. Rang 1 : arithmétique, qui affirme que 2 et 3 font 5 ; ou que la somme de deux nombres impairs

l’action sans motif ? Cela ne ressemblerait pas à notre mode d’exister habituel, tout entier tourné vers la planification. Mais cela vaut la peine de s’aventurer dans cette direction rarement explorée par la philosophie. On sait que Platon, dans le Charmide, montre que la sagesse, ne saurait s’enseigner, parce qu’il y a en elle une inspiration heureuse qui permet à l’homme de faire le bien. Et tout le travail de la maïeutique chez Socrate montre abondamment qu’on en saurait enseigner la sagesse, on

Tyrannie des Trente et sœur de Charmide, un des dix commissaires établis au Pirée par les Oligarques. De son 9 mariage avec Ariston elle avait eu plusieurs enfants: Adimante et Glaucon étaient de beaucoup, semble-t-il, les aînés de Platon; Pôtonê fut la mère de Speusippe, qui devait succéder à son oncle à la tête de l'Académie. Devenue veuve peu après la naissance de Platon, Périctionê se remaria avec un certain Pyrilampe qui était son oncle maternel (cf. Charmide 158a), et dont elle eut au moins

|Ell | | |Parménide |GF | | | |Charmide |GF, MN | | | |Philèbe |GF |Ell(e)