Chefferie

francophone, CODESRIA, 1996. 10) Jean-Baptiste Naudet, « Chaotique démocratisation en Afrique », Le Monde du 9 mars 2000. 11) AFP Afrique, n° 14 688, 24 avril 1996. 12) Charles Zorgbibe, op.cit. 13) Olivier Leservoisier, « Démocratie, renouveau des chefferies et luttes sociales à Kaédi (Mauritanie) », Politique Africaine n° 89, pp. 167-180, 2003. 14) Abdoulaye Niandou Souley, Paradoxes et ambiguïtés de la démocratisation, Régionalisation, mondialisation et fragmentation en Afrique subsaharienne, Karthala

du conseil des jeunes. Pour atténuer les traumatismes dus au choc de la colonisation et maintenir l’ordre dans la communauté, il faudrait réhabiliter les structures coutumières et leur donner les moyens de travailler. La restructuration des chefferies coutumières est nécessaire, car il a été remarqué une perte de solidarité clanique et familiale ayant des sérieuses conséquences sur les actes de violences des jeunes. «  Les conflits non résolus créent des contentieux qui rejaillissent sur l’éducation

mentalité. Certains d’entre eux deviennent un élément de dissolution au sein des chefferies. Comme les jeunes surtout subissent l’attrait des centres industriels et urbains l’abîme s’est creusé et progressivement élargi entre les générations différentes. La vie coutumière ne répond plus aux aspirations des nouvelles générations qui ont connu les conditions d’existence des centres de salariat. La cellule sociale de la chefferie se dégrade » [2]. Les centres de salariat que sont les villes africaines connaissent

principale engendre les enfants légitimes, ceux des concubines ne pouvant être qu'illégitimes. Soit une épouse principale, dont le premier enfant, s'il est mâle, est le successeur à la chefferie, et des épouses secondaires dont les enfants prennent part au partage successoral et peuvent même prétendre à la chefferie si l'épouse principale ne donne pas d'héritier mâle. Passé le règne de Louis le Pieux, la pratique matrimoniale des rois se modifie: absence d'épouses secondaire jusqu'en 855, puis la

L’AMERIQUE PRECOLOMBIENNE : UNE CLE TOUJOURS ACTUELLE Trois étapes majeures peuvent être dégagées : - la néolithisation : sédentarisation, implantation de l’agriculture et de l’élevage, premières expressions artisanales. - l’élaboration des chefferies puis des proto-Etats : mise en valeur de l’espace et construction de cités. - la mise en place des Empires. Deux grands foyers sont identifiables : celui des hautes terres tropicales de la Méso-Amérique et celui des hautes terres tropicales

de personne ayant reçu leur pouvoir sur un mode en principe héréditaire ? Comment un mode de légitimité légale rationnelle va-t-il supplanté une légitimité traditionnelle cette curiosité est attendue avec impatience au moment ou le statut des chefferies traditionnelles est en chantier. Par ailleurs, le conseil régional peut en tend qu'organe, être suspendu ou dissout par décret du président de la république, en cas de dissolution le décret du président de la république intervient après l'avis

guaranis d'Amérique du sud. La thèse principale de l'ouvrage est que certaines sociétés, dont la société amérindienne sont organisées sans pouvoir et refusent même l'existence du pouvoir, de l'État et du Politique. Certes, il existe des chefs mais la chefferie n'est pas un espace de pouvoir. Les fonctions du chef sont d'exprimer le consensus, d'assurer des relations pacifiques à l'intérieur du groupe, d'empêcher les conflits, d'être un bon orateur, d'être généreux de ses biens, de coordonner les activités

entre Grecs et Étrusques pour le contrôle des échanges, les citadelles des Celtes du Premier âge du fer, "poumons" des relations commerciales sont abandonnées les unes après les autres vers -500 au profit d’un mode de vie plus rural dominé par une chefferie guerrière. Des régions se distinguent comme les nouveaux centres de la civilisation celtique au Ve siècle : la Rhénanie (culture de l’Hunsrück Eifel, la Bohême, la Champagne et les Ardennes). Une lente évolution se produit dans les coutumes et les

instabilité ultérieure. Rebelle au sentiment national en raison de sa très ancienne configuration tribale et de l’arbitraire du découpage ethnique qui a présidé à son partage, l’Afrique s’est vu imposer un ordre colonial qui reposait conjointement sur des chefferies dociles et sur le mirage de l’assimilation proposée à une mince élite, alors même que toute revendication d’émancipation sociale ou politique était impitoyablement réprimée. Pourtant, le développement du commerce et des infrastructures, le progrès

Boulala) mêlés à des nomades peuls et arabes : • Au début du siècle, au sud-est du lac Tchad, un étranger originaire du Kenga nommé Bernim (Berni-Bessé ou Doukkengué) libère une tribu peule de la tutelle des Boulala. Avec leur aide, il soumet les chefferies environnantes et fonde le royaume du Baguirmi, avec Massénia comme capitale. • Les Peuls du Sénégal apparaissent dans le Fouta-Djalon. • Fin de l’unité du peuple Ouolof (Sénégal) qui se scinde en plusieurs états : royaume du Oualo, Djolof, royaume