Civ 1er 30 Octobre 2007

15 février 1956, l’Assemblée Plénière va dans sa décision du 29 mars 1991 affirmer implicitement qu’il existe un principe général de responsabilité du fait d’autrui, lequel repose comme la responsabilité du fait des choses, sur l’article 1384 alinéa 1er. En l’espèce, il s’agissait d’un handicapé mental majeur qui avait été confié a un centre d’aide par le travail et qui, au cours d’un travail qu’il effectuait en milieu libre, avait provoqué l’incendie d’une forêt. Il s’agissait de savoir si le centre

d'intérêt économique Al. : Alinéa Art. : Article Biblio. : Bibliothèque Bull. : Bulletin Bull. civ. : Bulletin des arrêts de la Cour de cassation (chambre civile) Bull. crim : Bulletin des arrêts de la Cour de cassation (chambre criminelle) Bull. Joly : Bulletin Joly Sociétés BRDA : Bulletin rapide de droit des affaires C/ : Contre CA. : Cour d'Appel Cass. : Cour de Cassation Cass. civ. : Cour de Cassation, chambre civile Cass. com. : Cour de Cassation, chambre commerciale. Cass

ce qui a été versé (art. 1235 al. 2 C. civ.) Ø L’obligation naturelle peut être transformée en obligation civile (Civ. 1ère, 10 octobre 1995) Section 3. La classification des obligations A. Les classifications des obligations en fonction de leur objet 1. La distinction entre les obligations de donner, de faire ou de ne pas faire (art. 1101 C. civ.) a. L’obligation de donner Ø Donner signifie transférer la propriété d’un bien (art. 1136 à 1141 C. civ.) Ø Donner un corps certain ou choses

Napoléon, certains arrêts s’en tinrent à la conception traditionnelle des fiançailles leur reconnaissant la force d’un engagement juridique. Mais très vite, la Cour de Cassation a préféré attribué aux fiançailles par ses deux arrêts de principe du 30 mai et 11 juin 1838 une nature extra- contractuelle des fiançailles se fondant sur la liberté matrimoniale «  toute promesse de mariage est nulle en soi, comme portant atteinte à la liberté illimité qui doit exister dans les mariages ». La liberté du

existe une grande diversité d’intervenants. A la tête, on trouve le Comité Interministériel des villes (CIV) créée en 1984, présidé par la premier ministre, il décide les grandes orientations à prendre et répartit les moyens financiers. En 1988, création de la Délégation interministérielle à la ville (DIV) qui est chargée d’animer et de concevoir la politique de la ville selon les orientations du CIV. En 2003, création de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). En 2006, l’Agence

législateur est intervenu pour édicter des règles visant à lutter contre leur célébration. Les principales interventions législatives en la matière sont : * concernant les mariages simulés : * les lois du 24 août 1993 et du 30 décembre 1993 (dites lois Pasqua) * la loi du 26 novembre 2003 (dite loi Sarkozy) * concernant les mariages forcés : la loi du 4 avril 2006. L’intérêt du sujet proposé s’articule donc autour de cette idée de lutte contre de telles

de même sexe pour organiser leur vie commune (art 515-1 du code civil). Loi du 23 juin 2006 à l'occasion des réfomres des successions a retouché le texte et a rapproché le pacs au mariage à tel point que HILT a pu écrire au JCP édition notarial du 1er septembre 2006 p.1497 un article qui souligne le nouveau visage du pacs. Il fait état d'un quasi mariage. Le pacs n'est pas suffisant puisque le mariage homo est demandé. La cour de cassation, le 5 mars 2008, a souligné que la qualité de conjoints

destinataire, absence d’obligation de faire mais un droit personnel durant le temps imparti B – Régime juridique Le formalisme : écrit conseillé Soit une forme authentique (notaire), soit sous seing privé (absence de notaire). Depuis le 1er juin 2001, les personnes qui acceptent la promesse d’acquérir un bien immobilier ont un délai de rétractation de 7 jours. Quand la forme est authentique : délai a partir de la signature de l’acte. Quand l’acte est sous-seing privé : l’avant contrat

propriétaire sera inopposable au véritable propriétaire (article 1165 du Code civil) qui est titulaire d’une action en revendication sous réserve des articles 2265 et s. du Code civil et spécialement l’article 2279. En effet, selon l’article 2279 alinéa 1er, « En fait de meubles, possession vaut titre » : l’action en revendication dont dispose le véritable propriétaire du bien sera ainsi souvent paralysée par l‘invocation d’un telle disposition : l’acheteur de bonne foi ne pourra donc pas être dépossédé

principe et son application. I. Principe de séparation en deux ordres de responsabilité A. Les critiques adressées à la séparation en deux ordres de responsabilité Ce sont des critiques doctrinales, formées dans deux directions différentes. 1er courant doctrinal : Ce courant critique l'existence même d'une responsabilité contractuelle. Il n'y aurait pas de distinction puisque la responsabilité contractuelle n'existerait pas. Voir l'article de Philippe Rémy, Critique de la responsabilité