Civ 1ère 5 Avril 2005

« principe constitutionnel du droit pour les personnes intéressées d’exercer un recours effectif devant une juridiction, rappelé par les stipulations de la Convention européenne des droits de l’homme », l’arrêt Magerand du Conseil d’Etat en date du 22 avril 2005 (req. n°257406) souligne que le droit au juge a été consacré par différents juges nationaux comme supranationaux (A), ce qui entraîne des conséquences inédites en droit français (B). A) Un principe consacré par voie juridictionnelle - Dans l’ordre

pensé que cette distinction ne se justifiait plus. Pour rendre compte de cette diversité, le droit a décidé de supprimer la distinction entre la famille légitime et la famille naturelle. Ordonnance du 4 juillet 2005 a supprimé l’appellation de filiation légitime et naturelle. L’ordonnance de 2005 intervient bien après la pratique du concubinage ou de l’union libre. Le droit nous dit qu’il n’y a plus de différence entre les familles mariage ou hors mariage mais ce n’est pas vrai. Présomption de paternité

d’un 1 Voy. Mathieu Devinat, Étude de méthodologie juridique comparée sur La rège prétorienne en droit civil français et dans la Common Law canadienne, Aix-en-Provence, Presses universitaires d’AixMarseille, coll. Laboratoire de théorie du droit, 2005. Mathieu Devinat écrit que dans le système du droit civil français, « à la différence de la loi, la règle jurisprudentielle ne connaît pas un mode d’existence régulé par une norme supérieure ». De telle sorte que « la prétention qu’il existe des règles

l’occasion de le rappeler, notamment pour des époux qui avaient eu des enfants d’un premier lit, et qui contester le contrat du second mariage. En présence d’un contrat de mariage qui attribué une communauté universel à l’époux survivant, 1er ch. Civ du 28 février 2006, la cour dit que la présence d’enfant issu d’une précédente union de l’un des futurs conjoint ne peut constituer un obstacle au libre choix des époux. ------------------------------------------------- Section 1 / Le choix d’un

contrat d’entreprise soumis au régime de la sous-traitance et non un contrat de vente. A l’appuie de son pourvoi, la SEAC Guiraud Frères énonce encore que dans ces conclusions et aux communiqué aux débats, le courrier de la SOCOTEC en date du 13 avril 2005 qui énonce que différents produits commandés à la SEAC Guiraud Frères par le donneur d’ordre « ne sont fabriqués qu’en vue d’une utilisation spécifique dans un chantier précis » , que « leur géométrie dans les trois dimensions doit donc être déterminée

Constitution française, c’est au pouvoir législatif qu’appartient le pouvoir de créer des règles de droit, c’est à dire des règles de droits générales, impersonnelles, obligatoires et coercitives dans les limites de l’article 34 de la Constitution. L’article 5 du Code civil interdit les «  arrêts de règlement ». Il est ainsi défendu aux juges de statuer par voie de dispositions générales et règlementaires sur les causes qui leur sont soumises. Le juge français applique une règle de droit préexistante (loi

acompte sur une somme finale a verser. En aucun cas cette indemnité ne constitue une clause pénale (que pour engagement contractuel) donc on ne peut pas demander à un juge d’augmenter ou de minorer la somme de l’indemnité (1152 Cciv) Mais, Ccass, Civ3, 5/12/1984 : Ccass rappelle aux parties qu’elles ont la possibilité de dire si l’indemnité est fixé de manière invariable ou si elle peut être réduite en cas de renonciation anticipée. Les Effets de la promesse : - Si le destinataire accepte le bien :


du
10
juin
 1994
 a
 rétabli
 pour
 le
 tribunal
 la
 possibilité
 d’ouvrir
 une
 liquidation
 judiciaire
 immédiate,
lorsque,
outre
la
cessation
des
paiements,
l’on
constate
que
le
redressement
 est
manifestement
impossible.
La
loi
du
26
juillet
2005
a
encore
diversifié
les
procédures
 collectives
 offertes
 au
 choix
 du
 tribunal
 en
 créant
 une
 nouvelle
 procédure
 collective,
 réservée
aux
débiteurs
n’ayant
pas
cessé
leurs
paiements
et
ayant
vocation
à
s’ouvrir
à
 une
époque
où
le
débite

peut s’appliquer en vertu de l’article 112-1 du CP. Jacques ne peut être condamné à plus de 3 ans de prison et 45 000€ d’amendes. Cas pratique n°2 : En tant que maçon, Antoine conclut un contrat le 15 avril 2009 avec le fournisseur de Ciment, Julien. Le contrat prévoit le prix du ciment à 5€ le kg. Une loi du 15 juillet 2009 dispose que le prix de vente du ciment est indexé sur le cours du pétrole, autrement dit, le prix du ciment serait de 12€ le kg. Pb de droit : Cette loi, majorant le prix

participent. Elles sont susceptibles d’engager leur responsabilité sur le fondement de l’article 1384 alinéa 1er du Code civil dans la mesure où elles ont pour mission  « d’organiser, de diriger et de contrôler l’activité de leurs membres » à cette occasion (civ. 2ème, 22/05/1995).   La Cour de cassation a également confirmé sa jurisprudence au sujet des services éducatifs qui accueillent des mineurs en danger (cf. crim., 10/10/1996 ou crim., 25/03/1998). Ils sont responsables des dommages causés par eux