Civ 22 Novembre 2007

C’est la JP qui a posé des limites au principe de révocabilité de l’offre. Elle s’est servie pour cela des délais de réflexion. Elle a considéré que dès lors qu’il y a un délai fixé par le pollicitant, il doit maintenir son offre → cass. 3ème civ, 10/05/68 : si l’offre de vente peut en principe être rétractée tant qu’elle n’a pas été acceptée, il en est autrement au cas où celui de qui elle émane s’est expressément engagé à ne pas la retirer avant une certaine époque. Lorsque le pollicitant

cette conception à défaut de stipulation des parties sur le cautionnement réel. Cela a été fait dans 3 arrêts du 15 mai 2002, Civ 1ère ch civ : à défaut de stipulations contraires des parties, la caution réelle est tenue personnellement dans la limite de la valeur des biens engagés. Cependant, cette conception du cautionnement réelle était contraire à l'art 2292 du c civ car cet art dit qu'un engagement personnel de caution ne peut pas se présumer, il doit être exprès. D'où revirement de JP :

communautarisée par le règlement (CE) n° 44/2001 du 22 décembre 2000, dit Bruxelles I, qui a fait l’objet d’une refonte par le règlement (UE) n° 1215/2012 du 12 décembre 2012 (Bruxelles I bis) ; – et aux règles de conflit de lois (cf. fiche 16), avec la convention de Rome du 19 juin 1980 sur la loi applicable aux obligations contractuelles, communautarisée par le règlement (CE) n° 593/2008 du 17 juin 2008, dit Rome I, et au règlement (CE) n° 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations extracontractuelles

œuvre de la clause est susceptible d’aboutir à un prix dérisoire voire négatif, ce qui parait contraire aux principes généraux du droit de la vente. Une solution efficace est donnée par la loi étant le recours à un tiers. Aux termes de l’art. 1592 c. civ. «  le prix peut être laissé à l’arbitrage d’un tiers… ». Ce mode de détermination du prix se révèle particulièrement efficace car il permet d’éviter de nombreux écueils .Il limite en effet, considérablement les risques d’indétermination du prix susceptible

existantes.
 C’est
 ainsi
 que
 la
 sauvegarde
 et
 le
 redressement
 peuvent
 être
 ouverts
avec
ou
sans
constitution
de
comités
de
créanciers,
que
la
liquidation
judiciaire
 peut
être
ouverte
sous
un
régime
général
ou
simplifié
et
que,
depuis
la
loi
du
22
octobre
 2010,
 la
 sauvegarde
 peut
 prendre
 la
 forme
 d’une
 sauvegarde
 financière
 accélérée
 qui
 vient
prolonger
une
conciliation
qui
l'a
précédée,
autant
de
modalités
qui
aboutissent
à
 multiplier
les
dispositifs
de
traitement
des
difficultés
des
entreprises

19-26. Y. Guyon, Droit des e e affaires, t. 1, 12 éd., Paris, 2003, p. 26-29. J. Mestre, M.E. Pancrazi, Droit commercial, 27 éd., Paris, 2006, p. 11-12. J.B. e e Blaise, Droit des affaires, 4 éd., Paris, 2007, p. 24. F. Dekeuwer-Defossez, E. Blary-Clement, Droit commercial, 9 éd., Paris, 2007, p. 16-18. 2 A. Kassis, Théorie générale des usages du commerce, Paris, 1984. 3 A. Fremery, Etudes de droit commercial ou Du droit fondé par la coutume universelle des commerçants, Paris, 1833, p. III

24/20.23.53.96/20.22.53.97 - Fax (+223) 20.22.40.22 INFORMATIONS PRATIQUES Mise en concession et dettes de salaires : « Le transfert d’entreprise en droit malien » Me Bérenger MEUKE (P 21) LU POUR VOUS Le contrôle de la mission de l’arbitre RTD Com 2007, p 1 David MARTEL (Chargé d’Enseignement – Aix Marseille III) (P 23) 1 L’OHADA ET LES AUTRES LEGISLATIONS COMMUNAUTAIRES: UEMOA, CEMAC1 , CIMA, OAPI, CIPRES etc. Mamadou I. KONATE Avocat Associé JURIFIS CONSULT La création d’organisations

Professeur Grimaldi en juillet 2003. L'objectif était de remettre à l'ordre du jour le droit des suretés, sauf en ce qui concerne le lien avec les procédures collectives et sauf aussi l'introduction en droit français moderne de la fiducie (loi du 19 février 2007). La commission Grimaldi s'est attachée à améliorer la lisibilité et l'accessibilité du droit français des suretés afin d'assurer la sécurité juridique nécessaire au développement du crédit. Il faut rappeler que nous sommes dans un système de concurrence

le code pénal Français du crime contre l’humanité Dans un premier temps,une loi du 26 Décembre 1964 s’est intéressée à la notion de crime contre l’humanité,elle explique que les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. Une deuxième loi : 22 Juillet 1992,qui a réformé le code pénal,à la fois dans sa structure mais également au niveau de la rédaction de certains articles,ont été crées les art 211-1 et suivants du CP qui viennent définir la notion de crime c/ l’humanité en tant qu’atteinte

qui recouvre la garantie d'éviction et la garantie des vices cachés. • L'apport en jouissance, moins pratiqué, transfère quant à lui la seule jouissance du bien à la société. Il est donc plus proche du bail que de la vente. L'article 1843-3 C. civ. dispose ainsi que l'apporteur en jouissance est « garant envers la société comme un bailleur envers son preneur ». La société ne peut disposer du bien, en le vendant par exemple, puisqu'elle n'en a pas reçu la propriété, sauf si ce sont des choses