Civ 2eme 12 Mai 2005

d'assurance ne peut pratiquer que des opérations d'assurance en dehors de toutes autres activités. On tolère l'exercice d'une autre activité dans la mesure où celle-ci reste d'une importance limitée par rapport au reste de l'activité principale. 2ème règle: l'article L322-2 du code des assurances crée des incompatibilités, des interdictions pour les personnes qui seraient amenés, fondés, dirigés, une entreprise d'assurance. Lors de la constitution les entreprises d'assurance doivent détenir des

parties fin III èmle siècle -contractum -délictum -quasi ex contractum ( nait comme si contrat et la il classe les 4 actions) -quasi ex delictum (nait comme si délit) Ensuite le droit privé disparaît et essor des usages pdt 800 ans Ensuite 12 ème siècle : réapparition du droit des obligation commun : exégèse On se demande quelles sont ces obligations quasi contractuelles : on conserve 2 hypothèses d'engagement quasi contract : paiement de l'indu et gestion d'affaire 2 grandes écoles

(Cass, civ 2ème, 26 novembre 1975) ainsi que les informations relatives à sa santé (Cass, civ 2ème, 12 juillet 1966). En outre, les informations relatives au salaire d’une personne publique ne constitue pas une atteinte à sa vie privée, à condition toutefois que cela ne servent pas à dévoiler des informations sur son mode de vie ou celui de sa famille (Cass, civ. 1ère, 20 octobre 1993). Le droit à l’image constitue un droit distinct du droit au respect de la vie privée (1re civ. 10 mai 2005). Il

avec ». Les concubins ne bénéficient donc pas de droits particuliers définis par la loi. Il sont considérés comme des étrangers l’un à l’égard de l’autre ce qui a pour conséquence, la non application des 1 2 Loi n° 99-944 du 15 novembre 1999 Civ. 3ème, 17 décembre 1997 : D. 1998.111, note Aubert. 5/87 règles applicables aux époux. A titre d’exemple, pendant le concubinage, l’article 214 du Code civil qui règle la contribution des époux aux charges du mariage, n’est pas applicable aux concubins3

l’associé 1. Principe. On a souvent comparé la société anonyme à une démocratie dans laquelle chaque actionnaire (citoyen) aurait le droit de participer aux décisions collectives et disposerait d’un droit de vote14. Il est vrai que l’art. 1844 c. civ. dispose que « tout associé a le droit de participer aux décisions collectives » et que la jurisprudence Château d’Yquem15 a assimilé droit de vote et droit de participation aux décisions collectives. Le droit de vote demeure donc, malgré quelques

juges du fond interprèteront souverainement. Civ. 2e, 10 juillet 2003 (Bull. II n°236). B/ Absence de subordination Le mandataire a une certaine indépendance dans l’accomplissement de sa mission, c’est ce qui différencie le contrat de mandat du contrat d’entreprise. Il arrive parfois qu’il y ait cumul d’un contrat de travail et d’un mandat, ce cumul est licite mais il n’est pas présumé. Soc 8 octobre 2003 (Bull. 5 n°253) et Soc 14 juin 2005 (Bull. 5 n°201). II : La formation du

seule la question du divorce sera ici traitée. Principes directeurs du droit du divorce C’est la loi du 11 juillet 1975 qui a posé les grands principes du droit contemporain du divorce. Ces principes ont été repris et développés par la loi du 26 mai 2004 et s’organisent autour de trois idées : Libéralisation : l’idée progresse que ce n’est pas au droit, c’est à dire à la société, qu’il appartient de régler les conflits conjugaux, mais à des normes non juridiques (religieuses ou morales)

pas trop atteinte aux libertés individuelles (un locataire qui refuse de quitter les lieux alors qu’il ne paie plus son loyer peut faire l’objet de procédures d’expulsion), ces exceptions sont très nombreuses (arrêt de la CC, 3e chambre civile, 11 mai 2005, société des bâtisseurs du grand delta, en l’espèce un couple allait signer un contrat de construction de maison individuelle en faisant appel à cette société, la totalité du prix est payée, une fois la construction finie, les bâtisseurs n’avaient

étendue de la gestion d'affaire. Le but est de rééquilibrer la situation. Juridiquement, c'était un raisonnement artificiel car la gestion d'affaire suppose l'intention de gérer les intérêts d'autrui. Ce qui n'est évidemment pas le cas ici. Dans un 2ème temps, le fondement de l'enrichissement sans cause a été cherché dans la responsabilité délictuelle. Là encore, difficile d'appliquer la responsabilité délictuelle qui suppose une faute ou tout un moins un fait dommageable, alors que dans les cas d'espèce

professeur Florence Deboissy, pour sa pédagogie, ainsi que son accessibilité, tant en master I, qu’en master II. 3 PRINCIPALES ABREVIATIONS al. art. art. préc Ass. plén. Bull. civ. CA Cass. CCC D. D. aff. Defrénois dir. Dr. et patr. Gaz. Pal. JCP JCP E JCP N LPA n. obs. op. cit. par ex. RDC Rép. civ. Dalloz Req RTD civ. s. th. préc vol. alinéa article article précité Assemblée plénière Bulletin des arrêts de la Cour de Cassation (chambres civiles), Paris Cour d’appel Cassation Contrats, concurrence