Civilisation Et Barbarie

pas vers l’autre, de s’ouvrir à lui et apprendre à le connaître. Les Grecs, déjà au IIème siècle avant J-C, étaient hostiles à la religion juive : ils s’agissait là d’une véritable persécution au nom de la préservation et de la défense de leur civilisation (ils traitaient les juifs de lépreux, d’inutiles, d’ennemis du genre humain). Ou encore, pour les romains, était esclave, tout étrange à la citée romaine, tout étranger au groupe. A la fin du Moyen-Age, la découverte du nouveau monde fait des

qui n'y voyaient qu'ignorance et barbarie, les penseurs de la Renaissance, appelés humanistes, voient dans l'Antiquité une période de lumière et louent la gloire des civilisations gréco-romaines. Le terme Renaissance est pour la première fois utilisé en 1855 par l'historien Jules Michelet pour évoquer la "découverte du monde et de l’Homme" au XVIe siècle. Jakob Burckhardt, historien suisse, élargit la notion de Renaissance en 1860 dans son ouvrage "Civilisation de l’Italie au temps de la Renaissance"

une comparaison entre les européens et la tribu brésilienne des Tupinamba, qui montre la barbarie des actes commis par les européens vis-à-vis de ce peuple. Au XVIIIème, Diderot publie son Supplément au voyage de Bougainville, dans lequel une opposition est faite entre la société européenne et l’organisation tahitienne, qui est innocente. Les européens leur apportent la violence et leur « civilisation », corrompant ces hommes purs. II) Le mythe 1) Ses caractéristiques Le terme

la raison. Dans ce texte, ils apparaissent dans la métaphore de la lumière : « les plus éclairés », « cette différence de lumière », « tous les hommes éclairés », « les intrigues de nos lumières ». Il fait également référence aux « progrès de la civilisation, de l’instruction et de l’industrie ». Ces lumières s’opposent aux préjugés des peuples barbares. 3. Les progrès politiques et sociaux La phrase « les principes de la Constitution française » montre un réel progrès puisque la France

jaunes ou des blancs. → Plus des cultures humaines que de races humaines b) L'inégalité des cultures → Diversité des cultures (p.13) → Diversité des cultures humaines est en fait beaucoup plus grande et plus riche dans le passé → Accès civilisation par chemins différents → Varie selon les moyens de communication (matériels et intellectuels) → Désir de s'opposer, de se distinguer, d'être soi  B- L'ethnocentrisme (p.19) a) Le scandale de la différence → Diversité des cultures non

l´humanité du sauvage dans cet extrait? La réponse s’organise en fonction des différents sens que l’on peut donner à ce mot, du plus évident au plus abstrait. Il est ainsi possible d’envisager une réponse en deux temps. 1. Humanité = absence de barbarie. Reformulation de la thèse de Montaigne : le cannibale n’accomplit pas un acte pulsionnel et instinctif mais un rituel social et culturel. 2. Humanité = esprit rationnel. Les différentes étapes nécessaires à l’acte cannibale montrent que cette

Fiches d’oral Extrait 2, les Essais chapitre XXXI de Monaigne Introduction générale : Au XVIème siècle, après la découverte du Nouveau Monde par les Occidentaux, beaucoup d’écrivains ont disserté sur la question de la barbarie. Michel de Montaigne (1533-1592) est un philosophe humaniste du XVIème siècle, rendu célèbre grâce à ses Essais, dans lesquels il expose sa pensée sur plus de 700 thèmes. Dans le chapitre XXXI de ses Essais, « Des Cannibales, » il essaie de lutter contre les préjugés

connait pas toujours la vérité et, peut-être, que les Européens se trompent en appelant les Amérindiens anthropophages des « barbares. » En comparant les Européens au peuple Tupinamba de Brésil dans Des Cannibales, Montaigne essaie de montrer la « barbarie » de l’action destructrice des Européens. Ses descriptions des Tupinambasoulignent pour les lecteurs la perfection de leur harmonie avec la nature. Leur mode de vie surpasse toutes les imaginations de « l’âge d’or » et il compare ce peuple « naturel »

réussite dans l’action (doc 2, doc 3, doc 4 ). b) C’est pourquoi elle est valorisée sur le plan symbolique : c’est le cas dans le mythe ou les représentations du héros (doc 1, 2 et 4) et dans la définition qui est donnée de la civilisation, par opposition à la barbarie (doc 1) c) Mais elle ne doit pas aboutir à une violence destructrice extrême (doc 1), à la recherche exclusive du profit (doc 2), et au mensonge (doc 3 et 4). Néanmoins le problème que pose sur le plan éthique l’emploi de la

nature II. Critique de la civilisation européenne 1. La dimension polémique du texte Deux réseaux antithétiques : nature et la culture Opposition entre deux mondes : cette nation et pays où nous sommes Culture des indigènes élogieuses, la civilisation européenne est très critiqué  adjectifs péjoratifs : vaines et frivoles, moindres et imparfaites 2. Dénonciation des préjugés Européens Montaigne utilise nous  autocritique Aphorisme : « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage »