Cocuage

pièce, L’Ecole des femmes, comédie en cinq actes et en vers qui lui permet de donner à la comédie une dignité nouvelle qui en fait la rivale de la tragédie. Cette pièce met en scène un quadragénaire, Arnolphe, qui prétend pouvoir lutter contre le cocuage en épousant une jeune-fille qu’il a pris soin d’élever dans l’ignorance. La scène 5 de l’acte III est un des monologues d’Arnolphe. Dans la scène 4, il apprend la ruse qu’a élaborée Agnès, sa pupille, pour retrouver son amant Horace. Grâce au stratagème

Dans la pièce de théâtre l'école des femmes de Molière, la relation entre les deux protagonistes, Arnolphe et Agnès, évolue bien distinctement au cours des actes. Dans les premières scènes, Arnolphe est considéré comme le tuteur d’Agnès, et lui impose le mariage. En effet, il va jusqu’à la placer dans un couvent, afin qu'elle garde sa naïveté et son innocence. Cependant, un jeune homme prénommé Horace, fils d’Oronte, exerce un badinage avec celle-ci lorsqu'elle est sur son balcon, suscitant ainsi

que les gens s'obligent à la prendre comme partenaire de jeu. Elle répond d'une « tarte à la crème » (pas de rime) donc elle comprend pas les subtilités du jeu. Elle est « sotte ». Arnolphe, dans ce refus d'une femme attirante, a surtout peur du cocuage. « Un saint que pas un ne réclame » .Une femme intelligente se rend compte que son mari est sot. C'est ce qu'Arnolphe craint. c)Le but de cette éduaction, « savoir prier dieu, m'aimer, coudre et filer » L'éducation est basée sur la religion

narré par Chrysalde et Oronte. → Ces révélations mettent à nu Arnolphe, qui en devient presque touchant lors de sa fuite marqué par un simple « Oh ! » (v. 1764 o - Chrysalde, qui était ami d'Arnolphe, tout en essayant de juguler son obsession du cocuage, passe beau-frère d'Enrique, et Arnolphe se retrouve vraiment seul. → Même Alain et Georgette, pourtant présent sur la scène, comme l'intégralité des personnages de cette pièce dans cette scène, restent muets, comme une preuve du fait qu'ils sont

d’émotion. Arnolphe ne saura jamais éprouver de l’amour pour une autre car il est si obsédé par son propre statut – il souffre d’un amour propre. Qui plus est, Arnolphe prend grand plaisir à se moquer des autres « pauvres maris » qui ont souffert le cocuage aux mains de leurs femmes. Mais Chrysalde lui avertit dès le début de la pièce des dangers d’un tel comportement : « ….qui rit d’autrui doit craindre qu’en revanche on rie aussi de lui » Arnolphe est si têtu et se croit si supérieur aux autres

peut retrouver en lui un peu du Dom Juan de Molière mais moins odieux, moins extrême dans le libertinage et surtout moins profond psychologiquement. Il va être tourné en ridicule par son épouse, les serviteurs, le page, et il est presque menacé de cocuage. Il perd la face au bout du compte et doit renoncer à ses projets. La Comtesse (Rosine) Autrefois cloîtrée par Bartholo qui espérait l’épouser (Le Barbier…), Rosine rappelle aussi un personnage moliéresque, Agnès dans L’Ecole des femmes. Elle

Impromptu est un jeu à la base, on se donne la réplique. Molière créé un genre. Pièce dans laquelle Molière joue Molière etc.… C’est une fiction de la répétition. Contexte et complexité (1662) l’école des femmes : polémique : _forme de cocuage _Fond : contre le sacrement du mariage On reproche a Molière la forme aucunes règles (3 unités), puis le fond religieux : le mariage. Molière répond des attaques par La critique de l’école des femmes (juin 1663)

juste une femme éduquée à sa façon pour ne pas que les cornes ne lui poussent sur le front. Si il aime Agnès c’est parce qu’elle est ignorante, bête, naïve, parce qu’il sait que son éducation qu’il lui a donné ne fera pas de lui un cocu. Sa peur du cocuage est ridicule. On ne choisit pas non plus la personne qu’on va aimer et qu’on va épouser juste parce qu’on sait qu’avec elle au moins on ne sera pas cocu. L’amour ne se provoque pas comme pourrait le penser Arnolphe. DORANTE.- Arnolphe exprime très

et beauté. * Met en évidence folie d'Arnolphe. II- La peur de devenir cocu et le mépris envers les femmes. 1) La peur de devenir cocu. Son système: profite des avantages du mariage sans risque de tromperies. Motif burlesque du cocuage: cornes (V.76 et 80, cite pas tant qu'il en a peur) = honte vis à vis des autres + conséquence ruse féminine. Champ lexical de tromperie: A. motivé à protéger son front (=symbole respectabilité social). Se dissocie des cocus: "certaines gens"//"moi"

la juxtaposition des deux mots créé une emphase qui accentue un peu plus le comique. Arnolphe est  beaucoup plus "becque cornu" que les maris trompés qu'il raille au début de la pièce, c'est l'arroseur arrosé. La hantise du cocuage se retourne cette fois-ci contre lui. Ce cocuage est un élément supplémentaire, un catalyseur  qui participe un peu plus  à la désagrégation psychologique du personnage. Horace par son récit, fait ainsi office de révélateur. Au vers 1163, "Du trait" au sens de "tour", nous