Cogito Ergo Sum

Le sujet rend compte de la complexité qui constitue chacun d'entre nous. Pour rendre compte de lui-même il faut supposer qu'en dessous de son apparence première, l'homme possède une conscience lui permettant de découvrir la réalité du monde extérieur et sa propre réalité, bien plus de connaître son intériorité. C'est ce que l'on appelle la subjectivité par opposition à la connaissance des objets inertes, voire aux autres vivants. Il faut se demander quel type de condamnation pèse ici sur l'homme

On peut être tenté de définir rapidement autrui comme « alter ego » (autre moi). Cela semble poser une égalité par rapport à ce que je suis et garanti qu’il me ressemble ; bien que son corps occupe dans l’espace un lieu différent, je lui prête une conscience, une pensée, une affectivité de même nature que les miennes. Peut-on dire que toute relation à l’autre est un échange ? Comment nous faut-il comprendre cette notion d’échange ? Qu’échange-t-on lorsque nous échangeons ? Que signifie « avoir

représentation de nous-même peut être fausse ? Après avoir vu en quel sens la conscience de soi peut se définir seul avec l’expérience du cogito de Descartes, nous montrerons le point de vue contraire en expliquant que la conscience de soi est extérieure à l’individu selon la phénoménologie d’Husserl et le principe d’intersubjectivité I) L’expérience du cogito de Descartes A) Thèse - Descartes : premier philosophe à avoir produit une définition claire de la conscience de soi, XVII° siècle

par exemple, enseignait : « Il faut savoir que la guerre est universelle, que la justice est une lutte et que tout arrive à l’existence par la discorde ». Hegel, prenant le contre-pied de Descartes, affirme que la première certitude n’est pas le « Cogito » mais le conflit des consciences. Car, pour lui « la conscience de soi ne se pose qu’en s’opposant aux autres consciences ». Ainsi avec sa célèbre « dialectique du maître et de l’esclave » il montre que le désir fondamental de l’homme, c’est dominer

insister ici sur la notion de la réflexion et de conscience inséparable de la pensée ce qui fait aussi référence a Descartes et le cogito : le « je pense donc je suis » et la certitude du sujet pensant sur lui-même : il est impossible que l’homme ne sache pas qu’il pense, ou pense sans penser. D’après Locke, la personne se réduit a la conscience c’est pourquoi le cogito menait à dire, en effet, que j’existe comme chose pensante, que j’ai une âme, moi qui pense et qui suis certain d’exister donc :

le recours à l'inconscient autorise t-il l'alibi de l'inconscience? e n'est que l'homme coupable ou supposé coupable qui invoque un alibi, c'est-à-dire une justification de son innocence, alibi qui, s'il est réel supprime toute faute, ou bien faux alibi qui peut à la rigueur tromper autrui mais non le sujet lui-même. Formulation du problème : Or quel est le meilleur alibi qui peut excuser la faute sinon l'inconscience, le fait que l'on n'a pas fait exprès, que l'on était ignorant de nos mobiles

 peut  donc  savoir  qui  il  est  et  donc  prendre  conscience  de  son   existence.  D’ailleurs  Descartes  est  l’un  des  pionniers  de  ce  questionnement   par  son  Cogito  Cartésien,  il  a  pour  but  de  tout  remettre  en  question,  en   priorité  les  connaissances  empiriques  c’est  à  dire  les  5  sens,  ces  sens  nous   permettent

La seconde méditation de René Descartes commence avec le philosophe qui dit qu’il n’est plus sûr de rien. Il doute de tout ce qu’il a appris depuis sa naissance. Il chercher alors un point fixe (une certitude) d’où il pourra construire la base de sa connaissance. Il recommence donc à zéro, il se dit que la seule chose qui peut être estimé véritable est qu’il n’y a rien au monde de certain. C’est de cette façon qu’il vient à sa première certitude : « Je pense donc je suis ». Il commence alors à se

Introduction: La conscience de soi, c’est le fait de se savoir être là, de se savoir être un sujet et un individu différent des objets et des autres sujets. En ce sens, il semble que l’autre ne soit pas nécessaire à la conscience de soi, je pourrais même selon Descartes douter de son existence sans que cela altère le moindre du monde, ma certitude d’être. Mais la conscience de soi, c’est aussi la connaissance de soi, et là, il semble que je ne sois pas le mieux placé pour savoir qui je suis.

qui a le plus fermement affirmé cette conception, notamment dans son oeuvre Les Méditations métaphysiques où il présente l’homme comme un sujet autonome et responsable de lui-même. Il le définit comme ayant une substance essentiellement pensante, le cogito, s’opposant à son corps, qui est une substance plutôt matérielle. Quand il dit « Je pense donc je suis », il veut signifier que, en tant que conscience pensante, on est certain de son existence, et ceci sans avoir recours à une autorité quelconque