Collectivisme libertaire

paralysie générale, bien que cette entreprise constitue la partie essentielle du livre, mais un recueil composite et complet, l'exécution exemplaire des programmes que formuIèrent Ies “Manifestes du surréalisme”. D'abord, il s'agit d'un retour au «collectivisme» des “Champs magnétiques” : le mot d'ordre «la poésie doit être faite non pas par un seul mais par tous» s'imposant d'autant plus en 1930 (date aussi de “Ralentir travaux”) que cette époque est celle des plus grands lâchages (mais non des plus

paralysie générale, bien que cette entreprise constitue la partie essentielle du livre, mais un recueil composite et complet, l'exécution exemplaire des programmes que formuIèrent Ies “Manifestes du surréalisme”. D'abord, il s'agit d'un retour au «collectivisme» des “Champs magnétiques” : le mot d'ordre «la poésie doit être faite non pas par un seul mais par tous» s'imposant d'autant plus en 1930 (date aussi de “Ralentir travaux”) que cette époque est celle des plus grands lâchages (mais non des plus

professionnalisme ; que le discours de la folie est protégé de toute souillure culturelle. Éluard et Breton, appliquant le mot d'ordre de Lautréamont dans ''Les chants de Maldoror'' : «La poésie doit être faite non par un seul mais par tous», revinrent au «collectivisme» des “Champs magnétiques” dus à Breton et Soupault, et publiés dix ans auparavant. Ils voulurent se livrer à une exécution exemplaire des programmes qu'avaient formulés les ''Manifestes du surréalisme''. Ils allaient indiquer plus tard : «La connaissance

pas seulement une crise des finalités, c’est aussi une crise des moyens. Elle s’exprime par le triomphe de ses deux manifestations les plus emblématiques : le libéralisme et la technocratie. Le libéralisme, c’est ce qui reste de la grande utopie libertaire ; une doctrine molle pour tenter d’expliquer comment les intérêts particuliers sont préalables à l’intérêt général et le fondent. Les avatars actuels du capitalisme dénoncent cette contre-vérité ; on voit partout que l’âpreté au gain des individus

soumission à Dieu et respect de Sa Loi), l'état de Jahiliya évoque l'absence de tout principe spirituel et donc le règne de l'égoïsme et la loi du plus fort et du plus rusé. Du temps du Prophète, la Jahiliya ambiante se signalait par un certain collectivisme tribal qui enveloppait la personne humaine dans une solidarité étroite propre à l'égoïsme grégaire. Les razzias intertribales étaient un fait quotidien et un projet perpétuel. L'égoïsme individuel et nationalistique de la Jahiliya contemporaine

adversaires du capital. Au Juif draineur d’or, produit de l’exil, du talmudisme, des législations et des persécutions [26] s’oppose le Juif révolutionnaire fils de la tradition biblique et prophétique, cette tradition qui anima les anabaptistes libertaires allemands du XVIème siècle et les Puritains de Cromwell. » (page 393) « A Rothschild correspondent Marx et Lassalle. Au combat pour l’argent le combat contre l’argent et le cosmopolitisme de l’agioteur devient l’internationalisme prolétarien

montée de l’extrême droite en Europe a pu être interprété selon ce mode de lecture considéré comme une contre révolution silencieuse autour d’une inquiétude face à l’évolution de la société notamment de nouvelles valeurs libérales. Clivage opposant libertaire/autoritaire. Ce gel de clivage a été théorisé autour de l’intégration européenne, on assiste a de nouvelle fracture entre pro et contre européen. Le courant eurosceptique qui s’oppose au projet de l’union européenne. Il n’y a pas de véritable

marchés et un moindre rôle à l'État. À mon sens, cette situation est révélatrice de l'important décalage qui existe entre théorie et pratique. La montée rapide du socialisme des années d'après-guerre traduisait l'engouement d'avant-guerre pour le collectivisme; le socialisme stagnant de ces dernières décennies trahit les premiers effets du désenchantement de l'après-guerre; le futur abandon du socialisme révélera les conséquences à plus long terme de cette désaffection, corroborée par l'effondrement

où l'organisation politique ne coïncidait pas avec la nation, notamment en Allemagne. Les milieux allemands où la conscience nationale s'est éveillée au début du 19e siècle sont encore à cette époque relativement imperméables aux revendications libertaires du siècle des lumières. On y relève peu d'intérêt pour les libertés individuelles et un niveau très faible de politisation. En revanche, chez des auteurs comme Herder, Schlegel et Fichte, la grandeur de la culture germanique fait l'objet d'une attention

Sans prise en compte de l’individu, la voie vers le totalitarisme est ouverte. De même, il n’est plus acceptable aujourd’hui de laisser le propos sur l’individu aux seuls tenants du capitalisme qui s’en servent – en agitant le spectre d’un collectivisme totalisant – pour réduire à néant toute forme d’avenir commun et œuvrer à faire de la société un simple amas d’individus isolés les uns des autres, sans capacité de liens, sans notion de création commune ou d’intérêt général2. La question