Comique Grossier

divertissant. De ce fait, le spectateur peut et risque de ne pas le prendre au sérieux. Prenons l'exemple de la farce qui est un genre dramatique ancien. C'est une pièce qui a pour visée de faire rire par les moyens les plus simples, voire les plus grossiers. Le Medecin Volant de Molère a une intrigue fondée sur des effets visuels, verbaux et des quiproquos dont le seul but est de faire rire le spectateur. Meme si Molière y critique implicitimenet le corps médical du 17ième siècle, cela peut ne pas être

ce que son auditoire pour obtenir le point. On peut comprendre pourquoi Thierot salué Voltaire comme «l'auteur le plus excellent de railleries et les plaisanteries" et que les deux baron de Grimm et Mme. Nicolas de Staël a insisté sur les aspects comiques de Candide tout en n'ignorant pas la gravité sous-jacente de l'histoire. Les objectifs de la satire de Voltaire sont nombreuses et variées. La première en importance, bien sûr, l'optimisme philosophique, d'autres comprennent la religion, les rois

enterre sa cassette, bouffon surtout dans le fameux monologue de la scène 7 de l’Acte IV : «Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier !», bouffon enfin dans les derniers mots : «ma chère cassette». Ce tyran est ridicule, au plus haut point comique, et dès lors, il devient impossible de prétendre que “L’avare” doit son caractère de comédie aux seuls «lazzi» qui viennent se superposer à l'intrigue de fond : le jeu du chapeau (III, 1), le jeu des chandelles (V, 5). C’est donc une farce, ce qui

par ce style si particulier à Rabelais, qui choque et dégoûte un public plus exigent. Rabelais se sert dans ses œuvres de la farce, du grotesque pour camoufler la critique. Ainsi, son récit est le siège d’une parodie à outrance et d’un humour grossier fondé sur la scatologie et la luxure. Effectivement, l’humaniste semble se plaire à déformer toutes les règles littéraires, jusqu’au schéma narratif même de son œuvre. Celui-ci est inspiré des romans, voire des épopées chevaleresques : Gargantua

la protéger en la confiant à celui qu’il considère comme un ami, il la remet sans le savoir entre les mains de celui-là même qui la séquestrait. Le jeune homme s’éclipse laissant ainsi sa bien-aimée dans une situation critique, qui pourrait être comique si on était dans le registre de la farce, mais étant donné les accents élégiaques de la scène de séparation, ce qui attend Agnès ne peut que faire frémir un spectateur au fait du quiproquo. Cette scène, ultime péripétie avant le dénouement de la pièce

En effet, le registre comique est souvent utilisé à des fins cyniques. Les sujets des conversations sont gamins, primaires : ils se racontent toujours les mêmes histoires, ont toujours faim. La présence du chien en peluche renforce encore le thème enfantin de cette pièce. Ils ne savent pas retenir leurs émotions, comme des enfants qui ne se rendent pas encore compte des conséquences de leurs paroles. Ceci les poussent alors à employer un vocabulaire vulgaire voir grossier. D’ailleurs celui-ci est

Les fourberies de Scapin, 5e E (janvier 2006) Objectifs généraux On peut imaginer différents parcours autour du thème de la farce : l’exagération comique dans les situations, les caractères, les gestes. Il s’agit de faire prendre conscience du caractère scénique du dialogue théâtral, où le conflit débouche sur des déplacements et des gestes précis, provoquant le rire. Les Instructions officielles proposant des pièces de Molière ou des farces du Moyen-Age, nous avons construit plusieurs séquences

Le roman comique de Scarron Scarron : romancier, poète, dramaturge, 1610-1660 Louis XIII. RPZ genre burlesque dans la comédie du XVIIème Incipit Publié en 1951 le roman débute par l'arrivée d'une troupe de comédiens au Mans et raconte leurs aventures rocambolesques dans la ville et aux environs. Il comporte une série d'histoires enchâssées : la plupart sont des nouvelles espagnoles que Scarron a traduites et adaptées. Parmi ces histoires, la plus célèbre est celle du Destin, le nom de scène de

Grange et de maintenir ainsi le suspense. 9. Analysez les paroles de Gorgibus dans les lignes 6 à 12 de la scène 3 : réalisme, jeux de mots, exagérations. Comment réagit le spectateur ou le lecteur ? La longue réplique de Gorgibus (l. 6-12) nourrit le comique de mots à travers une série de procédés amalgamés les uns aux autres dans le but de faire rire le spectateur : - réalisme du vocabulaire : « pendardes...brimborions...usé le lard d'une douzaine de cochons...pieds de moutons » ; - jeux de mots : «

dise, s'il l'ose : Je fus meilleur que cet homme-là. COMIQUE Approche du genre : le mot "comique" (du grec kômos, fête carnavalesque et rurale en l'honneur de Dionysos) désignait dans l'Antiquité toute pièce de théâtre. A partir du XVII° siècle, il qualifie les œuvres essentiellement théâtrales (les comédies) qui s'opposent à la tragédie dans leur finalité, qui est le rire, et leur dénouement heureux. Le registre comique s'applique à des sujets ordinaires, traités dans un style familier