Commedia dell'arte

décentré qui en fait un personnage problématique. Il faut savoir que le capitan est un personnage type, une convention théâtrale, qui se rattache à une longue tradition. Tout d’abord c’est l’héritier direct du miles de la comédie romaine. La commedia dell’arte récupère ensuite la tradition comique romaine. Le capitan est donc un emploi comique de premier plan. Représentation possible : Dans la mise en scène de Brigitte Jaques-Wajeman la valeur théâtrale de Matamore est mise en évidence par une

comme les deux maîtres de la pièce. Elle se rapproche de la figure traditionnelle de la servante (d’ailleurs Molière, dans son Amphitryon, met en scène une suivante portant son nom), bien plus que de la suivante telle qu’on la croise dans la commedia dell’arte. Elle n’endosse pas le même rôle qu’Arlequin. Si ce dernier permet un recul critique certain, de même qu’un décalage par rapport à la réalité des autres personnages, de par la tradition théâtrale dans laquelle il s’inscrit, Cléanthis, elle

personnage désigne donc le caractère représenté par le masque, incarné par un acteur, celui qui agit. Dans le théâtre romain, plusieurs caractères étaient ainsi personnifiés : Maccus, Bucco, Dossenus, l'ogre Manducus et l'ogresse Lamia, etc. Dans la commedia dell'arte, le masque permet au public d'identifier immédiatement un personnage. De fait, « monter sur les planches, c’est à l’origine tout le contraire que "se donner en spectacle" : s’absenter, effacer sa personnalité au profit d’un personnage avec lequel

précieux utilisé pour les sentiments amoureux, le badinage galant et précieux. On dit maintenant que c'est un style qui raffine sur le sentiment. Arlequin ( caractère & fonction dans la pièce) L'Arlequin est un personnage issu de la commedia dell'arte au XVIème siècle en Italie qui interprète un valet comique et bouffon. Il est connu pour son jeu scénique, ses acrobaties et sa vivacité sur scène. On le reconnaît facilement grâce à son masque noir qui représente un personnage bestiale , son

Théâtre[modifier] Les objectifs[modifier]Le théâtre de Marivaux reprend la devise de la comédie castigat ridendo mores (c’est-à-dire corriger les mœurs par le rire) et construit une sorte de pont entre la bouffonnerie et l'improvisation traditionnelle de la commedia dell'arte, avec ses personnages stéréotypés (essentiellement Arlequin), source de burlesque, et un théâtre plus littéraire et psychologique, plus proche des auteurs français et anglais. Ce qui implique que ce théâtre utilise divers niveaux de comique

LES FORMES DE LA COMEDIE - La farce, courte pièce au comique grossier, utilise des procédés visuels (gestes, mimiques...), des quiproquos, un langage trivial. Les personnages y sont stéréotypés (mari trompé).  - La commedia dell'arte, venue d'Italie au XVIIe siècle, repose en grande partie sur l'improvisation. Des «types» (Arlequin, Pantalon...), reconnaissables à leur costume et à leur masque, brodent la matière dramatique selon leur inspiration. Ce théâtre influencera les auteurs de comédies (Molière

galante, si Cléanthis a souhaité "prendre l'air assis", Arlequin donne tous les signes d'une distanciation burlesque : ravi de ses trouvailles, il saute de joie, s'applaudit, accentue sa déclaration en se mettant à genoux. C'est le zanni de la commedia dell'arte, lâché dans la rhétorique amoureuse, et cette rupture perpétuelle entre le discours et les gestes, soulignée par les reproches de Cléanthis, rend cette scène franchement comique. Le rire d'Arlequin a une autre vertu : il renvoie aux maîtres

personnage désigne donc le caractère représenté par le masque, incarné par un acteur, celui qui agit. Dans le théâtre romain, plusieurs caractères étaient ainsi personnifiés : Maccus, Bucco, Dossenus, l'ogre Mandacus et l'ogresse Lamia, etc. Dans la commedia dell'arte, le masque permet au public d'identifier immédiatement un personnage. De fait, « monter sur les planches, c’est à l’origine tout le contraire que « se donner en spectacle » : s’absenter, effacer sa personnalité au profit d’un personnage avec

devient l’esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maitresse, devient l’esclave de son esclave Cléanthis. Sans même rentré dans l’histoire même, et en ne lisant que le résumer du livre, on peut déjà référencier le nom d’Arlequin a la « commedia dell’arte » qui comme son nom l’indique est une comédie du genre théâtrale populaire en Italie. Ce prénom, va renforcer le côté « comédie » de l’histoire, et le fait qu’il y est une inversion des rôles dés les premières scènes, nous laisse imaginer qu’Arlequin

février 1688 à Paris où il est mort le 12 février 1763. Elevé en province, Marivaux fait ses études à Paris et s'essaye dans le roman burlesque. Il débute en 1720 au Théâtre-Italien et au Théâtre-Français. Son théâtre emprunte ses conventions à la Commedia dell’arte: thème du travestissement, l'amour comme ressort de la comédie etc…. On peut voir en Marivaux un utopiste, qui utilise le théâtre comme un lieu d'expérimentation sociale, La Colonie, (où les femmes veulent établir une république). Il existe