Commettre Ou Subir L Injustice

volontairement (Platon). C'est dans le « Gorgias » de Platon que l'on trouve exposé le paradoxe socratique : « Nul n'est méchant volontairement ». Cette thèse surprenante de prime abord doit être reliée aux deux autres : « Commettre l'injustice est pire que la subir » ; « Quand on est coupable il est pire de n'être pas puni que de l'être ». L'injustice est un vice, une maladie de l'âme, c'est pourquoi, nul ne peut vraiment la vouloir (on ne peut vouloir être malade), et la punition, qui est

façon injuste ne peut être que malheureux. L’homme injuste est le plus à plaindre. Un homme injuste est comme un homme malade. 3) Vaut-il mieux commettre ou subir l’injustice ? (jusque 474 c) Thèse du « bon sens » : Arrêtons de plaindre l’injuste et plaignons ses victimes. Réponse de Socrate : « A tout prendre, je préfère subir l’injustice que de la commettre. » C’est bien l’homme injuste le plus à plaindre, point sa victime. Socrate fait l’hypothèse selon laquelle il serait armé et capable ainsi d’assassiner

ou commis n'était ni voulu ni espéré. On tire (ou on croit tirer) nécessairement un bien d'un mal subi ou commis, dès lors qu'il est consenti ou voulu en vue d'un bien souhaité. Mais comment tirer un bien d'un malheur qui nous arrive ou qu'on fait subir à autrui malgré soi ou, pire, d'un crime qu'on a commis par lâcheté ou par faiblesse, ou du fait de sa turpitude, même si on y a trouvé sur le moment du plaisir ? On peut toujours évoquer dans le cas de la souffrance physique subie, ou même infligée

vengeance, semble pourtant plus légitime que la première punition, cette fois-ci légal, qu’il a connu. Ainsi, on en vient à se demander si la punition est forcément juste ? Si sont objectif est de faire en sorte que l’accusé change pour ne plus commettre de crime ou si elle cherche plutôt à protéger le reste de la société de lui en l’enfermant ? Ou bien, est ce que la punition cherche avant tout à venger la victime ? Punir quelqu’un, c’est lui infligé une peine pour un acte dont il est jugé responsable

malaise autour de lui. Troisième thèse : commettre l’injustice est pire que la subir. Dans les lignes précédentes, on a compris que la vertu étant une condition nécessaire et suffisante du bonheur. Alors, il est évident que celui qui commet une injustice compromet ses chances d’être heureux et que la victime s’il est vertueux ne peut subir de dommage grâce à la puissance de sa paix intérieure. C’est pour cela qu’il a préféré subir l’injustice au lieu de la commettre. Quatrième thèse : Celui qui fait le

a été condamné à mort alors qu’il était innocent, à cause de la décision prise par la majorité des juges (60 voix). Mais en plus Socrate refuse de s’évader de prison craignant de faire objet d’une injustice. Par conséquent, les juges qui appliquent les lois peuvent se tromper et commettre une injustice. Mais alors pourquoi obéir aux lois ? Comment éviter l’injustice en étant juste? Nous nous demanderons donc s’il est toujours juste d’obéir aux lois. Pour cela nous verrons que les lois, même si elles

Tout d’abord, on vit dans un monde ou les gens sont fondamentalement injustes, et dès qu’ils auront l’occasion de commettre une injustice, ils le feront. Les lois ne servent qu’à limiter les injustices de ceux-ci, assurant un minimum de sécurité pour ceux qui sont incapables de se défendre. Donc, l’être humain est obligé de se soumettre aux règles de la société pour ne pas commettre d’injustice. Par contre, selon Glaucon, les hommes qui veulent être justes le feront contre leur gré parce qu’ils

de celui qui ne sait pas. C’est dans le « Gorgias » de Platon que l’on trouve exposé le paradoxe à la Socrates : « Nul n’est méchant volontairement ». Cette thèse surprenante de prime abord doit être reliée aux deux autres : « Commettre l’injustice est pire que la subir » ; « Quand on est coupable il est pire de n’être pas puni que de l’être ». L’injustice est un vice, une maladie de l’âme, c’est pourquoi, nul ne peut vraiment la vouloir (on ne peut vouloir être malade), et la punition, qui est

au présent et au futur. Ensuite, poursuivons avec le 2e argument de Glaucon, qui illustre son argument par une balance. D’un coté, il y a commettre une injustice, de l’autre coté, subir une injustice, puis dans le milieu il y a la loi qui est le compromis entre les deux. Puis il soutient que subir une injuste est plus lourd, fait plus de mal que d’en commettre une. Ensuite, pour le 3e argument de Glaucon, il s’inspire de la fable de l’anneau de Gysès. Cette fable montre que tout le monde est naturellement

l’injustice puisse être un moyen acceptable et utilisable. Seulement en y pensant, je ne voit vraiment aucun moyen de commettre une injustice et en sortir plus heureux. Je concède que certaines personnes n’ont pas eu la même chance que d’autre, que pour eux, la seule justice qu’ils connaissaient n’avais rien de juste et beau et qu’ils ont dut se battre et peut-être même commettre une injustice pour atteindre ce qu’ils croient être le bonheur. Par contre, ces personnes ne pourront jamais atteindre ce que