Comparer La Democratie Athenienne

Socrate a été la victime d’un procès, qui a été l’occasion de monter son attachement aux lois de la cité et son légalisme à toute épreuves. A cette époque cité athénienne en crise. La démocratie athénienne avait même été renversée par le régime des 30 (intermède tyrannique). 30 fait référence aux 30 oligarques. Avec le retour de la démocratie le nouveau pouvoir a voté une loi d’amnistie au terme duquel nul ne pouvait se faire reprocher son passé. Néanmoins en violation de cette loi d’amnistie, une

l’individu. Boudon montre évidemment que l’Histoire n’a pas toujours illustré ceci puisque « les forces historiques » peuvent mener à des sociétés où un groupe d’individus n’est pas respecté en tant que tel. Boudon donne l’exemple de la société athénienne dans l’antiquité où l’intérêt de l’individu passait bien après le collectif ou des régimes despotiques qui ont longtemps régné en Europe et règnent encore dans le monde quand on pensait que la paix social ne pouvait être atteinte qu’au prix d’un

l’histoire dans lequel il décrit le régime politique d’Athènes. A Athènes le passage n’a pas eu lieu du jour au lendemain, il y a eu plusieurs réformateurs qui ont modifié quelques aspects du régime politique et qui ont préparé l’avènement de la démocratie. Le premier réformateur était Dracon, c’est aussi un législateur. A cette époque, les juges étaient des magistrats qui utilisaient leurs sentiments du droit, des lois qui n’étaient pas connues par le peuple, pas publiées. Le peuple ne connaissait

justice. Ostracisme : Il a été introduit par Triestine et c’est un moyen qui est donné au peuple pour défendre le régime politique. Les citoyens pouvaient grâce à cette procédure éloigner de la ville temporairement ceux qui actuellement menaçaient la démocratie. Ce n’était pas une procédure pénale. Il n’y avait pas de déshonneur pour l’ostracisé, et ce n’était pas exactement un exil mais plutôt une interdiction de séjourner dans la ville. C’était une mesure d’éloignement. On ne perdait pas sa fortune,

61 Athènes «l’âge d’or de la pensée grecque» Lieu d’émergence de la démocratie. La démocratie apparaît avec les lois de Solon, vers – 594 av. J.-C., et meurt avec la conquête de Philippe de Macédoine en – 338 av. J.-C. Approximativement : population = 250,000 individus, comprenant 30,000 citoyens. Pour les institutions athéniennes, voir http://francoib.perso.infonie.fr/agora/ag1file1.htm et Le Ve siècle et la démocratie de J. de Romilly, recueil p. 62 à 75. Les sophistes apparurent à Athènes

excluant l’isolement de son mode de vie, il peut atteindre une vie heureuse. Aristote axe cet extrait sur la différence entre l’homme et l’animal. A cette époque, la démocratie athénienne demeure la première et s’est constituée au Ve siècle avant notre ère. La Grèce antique est donc à son apogée. L’avènement du concept de démocratie et l’intérêt que portent les philosophes au domaine politique amène Aristote à s’intéresser à un aspect davantage naturel de la cité. Ainsi, il conviendra de se demander

mais elles utilisaient la même langue (avec quelques différences de dialectes), le même alphabet (d’origine phéniciennes mais avec des lettres particulières). Dans ces cités, l’art va également être imprégné de particularismes, ce pourquoi on le compare avec l’art égyptien. La diversité culturelle fournie par les cités (ou polis) a donné naissance au mot politique. Cette cité-état va être une cellule à qui on a donné le nom de Grèce. Ces différences, qui peuvent exister, n’ont jamais séparé le monde

le développement de l’économie marchande(Boncœur et Thouémont, 2017)Le contexte historique associé 1. Une cité athénienne en perte de puissance suite à une épidémie (430-426 av. J.-C.) ayant causé des dizaines de milliers de décès – dont probablement celui de Périclès en 429 – et à la défaite contre Sparte lors des guerres du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) 2. Une démocratie directe réservée à une minorité : seuls les citoyens (entre 10 et 20 % de la population selon les périodes) prennent

D’origine hollandaise, l’auteur est pour autant profondément marqué par la Révolution française. Touché par le discours des lumières, Constant va dans son oeuvre faire partit de ces grands hommes qui renverse les idées et qui contribue à l’avancée de la démocratie. Dans De l’esprit de conquête et de l’usurpation rédigé peu avant son discours de 1819, l’auteur exprime ce qu’est pour lui les deux grands fléaux de l’époque à savoir l’esprit de conquête et l’esprit d’usurpation des mentalités qui caractérise

politique telle que nous la concevons, c'est-à-dire un espace commun qui permet la décision collective, ce sont les Grecs qui l’ont inventée. Ils ont rompu avec les figures monarchiques traditionnelles et sont allés vers des formes démocratiques (les Athéniens). Dans le même temps, au Vème siècle avant J.C., les Grecs ont développé l’idée que la politique ne relève pas seulement de l’action mais aussi de la réflexion. La réflexion des philosophes grecs porte avant tout sur la question du meilleur régime :