Conatus

(Spinoza). A partir de là, quelle place occupe ce désir dans notre existence ? La loi fondamentale de toute existence est le désir qui nous fait avancer, « chaque chose s’efforce de persévérer dans son être » pour Spinoza. Cet effort appelé aussi conatus, comme nous l’avons dit précédemment n’est pas libre, il est déterminé par la nature. Ce n’est donc ni notre volonté, ni notre capacité à juger les choses qui font notre désir, c’est notre nature qui nous pousse à aller vers cet objet. Spinoza s’oppose

nature ( panthéisme) et chaque partie est animée d’une partie de la puissance divine. Cette puissance, c’est le désir, “cet effort pour persévérer dans notre être” qui détermine la valeurs des choses pour nous. C’est ce que Spinoza appelle aussi le Conatus, et « ce qui fonde l’effort, le vouloir, l’appétit, le désir, ce n’est pas qu’on ait jugé qu’une chose est bonne ; mais, au contraire, on juge qu’une chose est bonne par cela même qu’on y tend par l’effort, le vouloir, l’appétit le désir. ». Du coup

une récompense) => Qui nous rend digne d’être heureux (Bonheur serait la carotte) 3) Le désir = faiblesse ou force de l’Homme ? Définition 3 : Le désir créateur : - Dans cette conception le désir = force => C’est ce que Spinoza appelle le conatus, c’est donc une puissance de tout ce qui est pour perséverer dans son être et augmenter sa puissance d’être (ex : instinct de survie) => Appétit, désir -Spinoza = l’Homme est un être de désir -> pas seulement un esprit mais une sensibilité. Tous

serait le fruit d'un contexte familial ou culturel qui le pousse dans cette voie. Pour finir, Spinoza, philosophe du XVIIème siècle, a la conviction que la conscience n'est pas l'essence de l'Homme. Selon Spinoza, le désir, ou plus précisément le conatus qui renvoie à l'effort de persévérer dans son être, serait l'essence de l'Homme et définirait l'Homme plus que la conscience. Celui-ci chercherait perpétuellement à assouvir ses envies et celles-ci nous construiraient. Le désir influencerait considérablement

C’est un élan qui nous anime. Au sens plus essentiel, le désir est une puissance d'exister, de ressentir et d'agir. C’est l'essence même de l'homme. C’est en ce sens que, dans les mots de Spinoza, le désir est la forme humaine et consciente du conatus. Le conatus étant l'effort d'un être pour persévérer dans son être : sa puissance d’exister, de résister et d’agir (voir Éthique, posthume 1677, III, 6 et démonstration). Désir et besoin On doit distinguer le désir et le besoin. La satisfaction du

ainsi, la cause du désir, connue, pourra soit augmenter notre puissance d’agir, ou la diminuer. Cette puissance d’agir, cet effort d’une chose à persévérer dans son être, Spinoza la nomme « conatus ». Ce « conatus » est puissance effective ou actuelle et non volonté de puissance, comme chez Nietzsche. Le « conatus » de l’homme n’est rien d’autre que l’essence de l’homme. Assumer notre essence c’est notre puissance. Ce n’est pas une conquête de soi par des normes ascétiques, contraires à soi, mais c’est

qui jugent les hommes avant de les comprendre. Nos comportements s’expliquent, ils ont des causes. Littérature qui dénonce les vices des hommes qui les accusent d’être méchant, d’être mauvais sans jamais s’interroger sur la nature véritable. 1. Conatus Effort involontaire qui exprime la force de la nature en moi. Ce n’est pas une décision. Lorsque cette force devient consciente, Spinoza l’appelle désir. Renversement de caractéristique. Un désir qui renvoie à un élan, à un effort qui n’est pas

corrélatif de la puissance de sa nature14. Les « lois naturelles » n'empêchent donc que ce qui est « non-exécutable » ou « non-désirable » (Traité théologico-politique, ci-après TTP, IV). Puisque toute chose s'efforce de « persévérer dans son être » (conatus), il s'agit d'en prendre connaissance afin de mieux s'y employer. Le moyen d'y parvenir réside essentiellement dans la raison et dans l'amour de Dieu, c'est-à-dire de la Nature (Deus sive Natura). La liberté consiste ainsi dans la connaissance adéquate

la désirons qu'elle est jugée bonne. Mais alors d'ou vient le désir s'il n'est pas l'expression d'un manque? Spinoza répond : de l'étre lui méme car : 'toute chose, autant qu'il est en elle, s'efforce de perséverer dans son étre' (théorie dite du conatus qui signfie effort). Le désir est donc pour Spinoza l'essence de l'homme. L'homme vit pour le désir. Platon a d'ailleurs, comparé un homme sans désir à une pierre. Cela veut dire qu'il ne vit pas réellement

philosophique qui fait de lui le père du rationalisme et du panthéisme. Pour Spinoza, Dieu est l'univers. A partir de là, Spinoza étaye sa théorie en développant les concepts de substance (à laquelle il reconnaît des attributs et des modes), d'essence, de conatus, d'autocausalité, d'autodétermination... Sa pensée ne sera reconnue qu'après sa mort, et elle inspirera moult philosophes, tels que Diderot, Hegel, Marx, Nietzsche, ou encore Bergson. __________________________________