Conatus

serait l'image du temps perdu, que l'homme passe à chercher en vain, un sens à sa vie. Pour les stoïciens : Le désir est une puissance extérieure à annihiler. Spinoza : Le désir est une pure puissance de vouloir qui permet l'avancement dans son être (Conatus). Rien de néfaste à supprimer, tout de naturel à maîtriser pour être libre/dans la joie : " l'appétit n'est rien d'autre que l'essence même de l'Homme, essence d'où suivent nécessairement toute les conduites qui servent sa propre conservation. " Épictète

II – L'anthropologie philosophique après Freud A°) Désir et pulsions 1°) La théorie des pulsions Dans L'éthique, Spinoza affirmait « le désir est l'essence même de l'homme ». L'homme s'affirme dans sa volonté d'exister. Il développe un conatus, c'est-à-dire un effort pour persévérer dans son être. Pour Freud également, l'homme est un être mu par un ensemble de désirs qu'il cherchera à satisfaire pour répondre à un manque, un besoin et ainsi réduire une tension psychique. L'essentiel des

contemporain de Descartes, affirme qu’exister c’est désirer. Le désir n’est pas l’intrusion d’un objet extérieur, il est puissance intérieure d’affirmation de soi, puissance dit-il d’exister et de persévérer en son être. Il nomme cette puissance conatus. Elle ce qui donne à l’existence son sens et sa valeur. Elle est l’essence de l’homme. Et de là il faut admettre que si le désir et premier ce n’est l’objet qui est désirable parce qu’il est bon mais c’est parce qu’il est désirable qu’il est jugé

organisée, un état qui reste fictif et n’est pas la description de la réalité historique. Cet état met en évidence ce que serait l'homme sans pouvoir politique, et donc sans loi ; ainsi les hommes seraient gouvernés par leur seul instinct appelé " conatus " ou désir par Hobbes. L'état de nature c'est l'état de  " guerre de tous contre tous " (bellum omnium contra omnes) qui ne peut être évité que par un solide gouvernement central. Reprenant Plaute, Hobbes dira c'est " l'horrible état de guerre" car

comme une force aveuglante, une source de déséquilibre s’opposant aux autres facultés humaines, Spinoza offre une alternative à cette conception. Il définit en effet le désir comme l’essence même de l’homme.  Cette définition repose sur celle du « conatus » qui est l’effort que chaque chose fait nécessairement pour persévérer dans son être. Si une éthique est possible, elle se jouera alors au cœur même du désir, depuis l’opposition entre raison et passion. Il ne s’agira en aucun cas de faire taire

simplement une bête . Le désir est à la racine de toutes les passions et actions humaines et tous les désirs d’une même personne ne sont que les multiples expressions d’un même désir de vivre selon ses déterminations propres, ce que Spinoza nomme conatus, qui est désir de se conserver et de persévérer dans son être, ou effort par lequel « toute chose » tend à réaliser son essence. Le désir est déploiement de la puissance d’exister, désir de donner à sa puissance toute l’expansion dont elle est capable

la vie : vivre, c’est désirer vivre. Tout est désir, y compris l’aversion qui n’est que le désir de s’éloigner d’une chose qui ne nous plaît pas. Tout ce qu’on fait, on le fait parce qu’on le désire. Ce désir immanent à la vie, Spinoza l’appelle “conatus”, d’un terme qui veut dire “effort”. Il écrit : “Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être” (Ethique III, prop. 6). Tout corps, tout être résiste à sa propre destruction, aucun ne veut mourir b) Donc le désir est

Plaute est extrait de Mostellaria, 657 ; IIe s. av. J.-C. 2)Térence « Homo sum ; humani nil a me alienum puto » : « Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger » (L'Héautontimorouménos, v. 77). « Nae iste magno conatu magnas nugas dixerit » : « Assurément, cet homme va se donner une grande peine pour dire de grandes sottises » (L'Héautontimorouménos, v. 621). « Quot homines, tot sententiae » : « Autant d'hommes, autant d'opinions ». (Le Phormion, v. 454) « Obsequium

serait l'image du temps perdu, que l'homme passe à chercher en vain, un sens à sa vie. Pour les stoïciens : Le désir est une puissance extérieure à annihiler. Spinoza : Le désir est une pure puissance de vouloir qui permet l'avancement dans son être (Conatus). Rien de néfaste à supprimer, tout de naturel à maîtriser pour être libre/dans la joie : " l'appétit n'est rien d'autre que l'essence même de l'Homme, essence d'où suivent nécessairement toute les conduites qui servent sa propre conservation. " Épictète

à l’expansion, à l’affirmation ? Il est d’usage, pour analyser ce point de vue, de s’arrêter sur les thèses de Spinoza. " Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être " dit Spinoza. Cet effort, Spinoza le dénomme conatus. (texte) Toute chose tend à s’affirmer et pas seulement l’homme. La Vie se veut elle-même, cherche sa propre expansion. Cette puissance d’expression infinie est l’essence même de l’homme. Cet effort est constant, même s’il revêt des formes variées