Conclusion Tartuffe Faux Dévots

naturelles; et le mélange bizarre de tous ces différents goûts lui donne totalement un air extraordinaire, qui doit faire espérer qu'il divertira plus qu'il n'ennuiera; et... Mais il me semble que je commence bien mal ma préface; il n'y a qu'à suivre mes conclusions : c'est un livre dont le comique est plaisant, les transitions naturelles, le merveilleux nouveau; si cela est, l'ouvrage est beau : mais, qui le dit ? c'est moi, c'est l'auteur. Ah ! dira-t-on, que ces auteurs sont comiques avec leurs préfaces

paraît d’abord incongru et plutôt comique, ne tarde pas à devenir une source de fascination : « C’était le vrai monde à l’envers et c’était la plus belle chose que j’aie vue dans ma putain de vie » (p. 89). Six phrases incantatoires précèdent cette conclusion : construites sur le même mode, elles font apparaître un monde fantastique au sein duquel les voitures, les chiens, les chevaux reculent, les maisons se reconstruisent d’un seul coup, les fluides – eau ou sang – coulent à contre sens et les plaies

revendique le libre arbitre. On aspire au bonheur, non pas à un bonheur égoïste mais à un bonheur collectif qui devient le but même de l'organisation sociale : chacun doit se rendre utile au bonheur collectif, aussi l'oisiveté est-elle bannie " (cf la conclusion de Candide) Les philosophes se déplacent en Europe, Voltaire va en Angleterre et en Prusse, Diderot devient l'ami de Catherine II de Russie, découvrent d'autres façons de gouverner, la monarchie constitutionnelle, le despotisme éclairé et remettent

détails, qu’une fois engagé avec eux le lecteur ne saurait plus quitter le livre qu’il n’ait vu, ainsi que disent les portières, comment cela finira. À tout instant on serait tenté de se prendre de querelle avec l’auteur, ici pour un sentiment faux, pour une situation tourmentée ou bizarre ; là pour une négligence dans la conduite des événements ou des caractères ; on serait disposé surtout à lui demander raison de ses amants, si étranges, s’adorant (ceci est à la lettre) avec des transports

rejetant sans pitié de l'art presque tout ce qui, dans le monde soumis à son imitation, ne se rapportait pas à un certain type du beau. Type d'abord magnifique, mais, comme il arrive toujours de ce qui est systématique, devenu dans les derniers temps faux, mesquin et conventionnel. Le christianisme amène la poésie à la vérité. Comme lui, la muse moderne verra les choses d'un coup d'œil plus haut et plus large. Elle sentira que tout dans la création n'est pas humainement beau, que le laid y existe à

devant tant de beauté se transforme soudain en 112 douleur insupportable. La surprise n’est pas cependant fondée sur une idée nouvelle arbitrairement ou subrepticement introduite. L’invocation au ciel a été préparée par la comparaison avec le dévot (strophe 2), par l’évocation des divinités du sommeil (strophe 3) et du soleil (strophe 4). Surtout le thème de l’irritant désir, présent dès la première strophe, voire dès le premier vers, se retrouve dans la deuxième, la troisième et la dernière

roman libertin in P.A. Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, PUF, 1986, p. 61.) En outre, le personnel romanesque des romans libertins présente des types que les lecteurs identifient facilement d’un récit à un autre : le roué, la veuve, la dévote, la prude, la coquette, etc. Ces types se retrouvent dans Les Liaisons, et ils sont issus de romans qui ont précédé celui de Laclos. Les Confessions du comte de*** de Charles Duclos (1741) connaît un succès considérable et a pu légitimement servir

aurait bien pu lui donner cent marcs d’argent qu’il n’aurait pu avancer d’un pas »). S’y opposent, côté ville, les épices, denrées aussi précieuses que leur parfum, la générosité et la compassion bourgeoise ainsi que le discernement et la ruse du faux médecin. Ce bref « conte à rire » montre bien que la ville et ses usages raffinés ne peuvent convenir à un rustre préférant la puanteur du fumier au parfum délicat des épices. L’opposition entre « vilainie » et « courtoisie » L’étymologie du mot

poursuivre un homme d’Église : il renonce à ses perdrix. « Avec la femme, le mensonge devient bientôt vérité et la vérité mensonge », conclut le fabliau dans une formule dont la construction semble mimer l’adresse de l’épouse à faire passer pour vrai le faux. Derrière l’habileté de l’intrigue et le comique, l’image biblique de la femme trompeuse se dessine. Il y a un pendant à la littérature courtoise ; la misogynie est largement présente dans la littérature du Moyen Âge. Ava nt le XVIe siè c le

même endurcir ainsi l’enfant deviendra un homme complet, capable d’affronter la vie L’art de Montaigne : Il existe un lien entre les idées pédagogiques de Montaigne et sa conception d¡art littéraire. Dans les 2 cas il se défie de la rhétorique et du faux brillant. L’instruction doit favoriser l’épanouissement de la personnalité, celle-ci à son tour se traduira dans le style qui doit servir la pensée et non la régenter. Il faut donc être exigeant avec soi-même. Montaigne n’est pas un puriste, quand