Conclusion Tartuffe Faux Dévots

de ne pas apporter les lampes, qui – dit-elle – attirent les moustiques. Les verres sont emplis presque jusqu’au bord, d’un mélange de cognac et d’eau gazeuse où flotte un petit cube de glace. Pour ne pas risquer d’en renverser le contenu par un faux mouvement, dans l’obscurité complète, elle s’est approchée le plus possible du fauteuil où est assis Franck, tenant avec précaution dans la main droite le verre qu’elle lui destine. Elle s’appuie de l’autre main au bras du fauteuil et se penche

idée sans l’articuler en |« Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude » | | | |avançant une autre idée à sa place |— Molière, Tartuffe | | |l’anadiplose |reprise d'un même mot en fin de phrase et en |« Il est bête. Bête il restera. »

satyre inacceptable. Un succès littéraire et une querelle du même type, Molière devient alors connu de tous et reconnu. 1664 est une grande année pour Molière qui vit tout d’abord l’interdiction de faire jouer sa dernière pièce Tartuffe, qui faisait une critique acerbe des dévots qui polluaient la cour royale et que le roi Louis XIV n’aimait pas non plus. Cette interdiction sera levée un an plus tard et, comme tout ce qui est interdit, la pièce connaîtra un succès immense, certainement le plus grand

il dévoile que, dans son parcours, il a commis une erreur qui lui a été fatale : il a séduit « une suivante, une fille de rien » qui lui a donné un « enfant », mais qui appartenait à l’entourage de la reine ; sommé de l’épouser, il refuse. C’est ce faux pas, cette « amourette » qui détermine sa situation présente : mis en disgrâce, il voit son « crédit, (son) pouvoir », tous ses rêves écroulés et, futur objet de dérision (v. 22), il est condamné à l’exil. L’action est alors engagée et l’avenir est

notes sur ce qui vous semble important à retenir, avant de compléter la biographie proposée dans l’exercice autocorrectif suivant. Document 1 Nicolas Habert, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Écrivain et dramaturge, représenté tenant le Tartuffe. Gravure. 25,2 x 18 cm. Châteaux de Versailles et Trianon, Paris. © RMN / Gérard Blot Séquence 5 – FR20 5 © Cned – Académie en ligne Exercice autocorrectif n°  1 En vous aidant de sites sur Internet, complétez cette biographie.

des notes sur ce qui vous semble important à retenir, avant de compléter la biographie proposée dans l’exercice autocorrectif suivant. Document 1 Nicolas Habert, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Écrivain et dramaturge, représenté tenant le Tartuffe. Gravure. 25,2 x 18 cm. Châteaux de Versailles et Trianon, Paris. © RMN / Gérard Blot Séquence 5 – FR20 5 © Cned – Académie en ligne Exercice autocorrectif n° 1 En vous aidant de sites sur Internet, complétez cette biographie. Sont

notes sur ce qui vous semble important à retenir, avant de compléter la biographie proposée dans l’exercice autocorrectif suivant. Document 1 Nicolas Habert, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Écrivain et dramaturge, représenté tenant le Tartuffe. Gravure. 25,2 x 18 cm. Châteaux de Versailles et Trianon, Paris. © RMN / Gérard Blot Séquence 5 – FR20 5 © Cned – Académie en ligne Exercice autocorrectif n° 1 En vous aidant de sites sur Internet, complétez cette biographie. Sont

notes sur ce qui vous semble important à retenir, avant de compléter la biographie proposée dans l’exercice autocorrectif suivant. Document 1 A Nicolas Habert, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Écrivain et dramaturge, représenté tenant le Tartuffe. Gravure. 25,2 x 18 cm. Châteaux de Versailles et Trianon, Paris. © RMN / Gérard Blot © Cned – Académie en ligne6 Séquence 5 – FR20 Exercice autocorrectif n°1 En vous aidant de sites sur Internet, complétez cette biographie. Sont indiquées

la pousser au désespoir". La répétition est aussi un procédé fréquemment utilisé pour déclencher le rire. Qui ne se souvient des célèbres répliques de Molière ? Qu’il s’agisse de "Mais qu’allait-il donc faire sur cette galère ?" ou de "Et Tartuffe ?" Nul ne peut résister à ce comique de répétition, outil préféré de nos clowns modernes ("Sans blague !" ou "Qu’est-ce que c’est que ça que c’est ?"). Ionesco a recours à la répétition dans la scène 4 de La Cantatrice chauve, lorsque les Martin

pierre (1665) : Molière reprend l'histoire du séducteur de Séville, mais accentue le cynisme du personnage. Le Misanthrope (1666) : l'atrabilaire Alceste, ne pouvant mettre en accord sa franchise avec le scepticisme souriant de Philinte. Le Tartuffe (1664) : faux dévot, a obtenu la confiance d'Orgon et sa promesse d'épouser sa fille. Les Femmes savantes (1672) synthétisent les différents thèmes du comique moliéresque : analyse de la condition féminine, critique du pouvoir parental, prétention aux beaux