Condorcet Et Sieyes

contraintes de se faire représenter par un homme (noble ou clergé) 36. Sous la Révolution, suite au discours de l'abbé Sieyès du 20-21 juillet 1789, distinguant entre citoyens « actifs » et « passifs », les femmes furent classées, comme les enfants, les étrangers et tous ceux ne pouvant s'acquitter d'un cens électoral, dans cette seconde catégorie. Malgré l'appel de Condorcet, elles furent ainsi officiellement exclues du droit de vote par l'Assemblée nationale le 22 décembre 1789, exclusion maintenue

homogène avec une majorité de juristes (environ 400 magistrats et avocats) et une bonne centaine appartenant au monde des affaires de l’industrie et des finances. On doit noter la présence de deux hommes qui symbolisent l’évolution à venir : l’abbé Sieyès et Mirabeau qui bien qu’élus au sein de leur Ordre décident de siéger avec le tiers état. Le 5 mai 1789 dans une annexe du palais de Versailles s’ouvre la réunion des Etats Généraux. Le Roi, puis le garde des sceaux Barentin et enfin le ministre Necker

| | | |CONDORCET | |Marquis de Jean-Antoine-Nicolas de Caritat

Ils sont favorables à un pouvoir centralisé. - 329 députés de la Plaine favorables au droit de propriété, jouent le rôle d’arbitres à l’assemblée. - 160 Girondins, d’origine sociale plus aisée, souvent originaires de Bordeaux, dont CONDORCET, BRISSOT, favorables à l’arrêt de la guerre, à la fin de la révolution. Ils défendent le droit de propriété et la liberté, en particulier celle du commerce. Ils sont favorables à un pouvoir décentralisé. Un Conseil des ministres exécute les décisions

été l’une des premières à formuler la question féminine de son siècle. L’Année sociologique, 2003, 53, n0 1, p. 197 à 210 La période révolutionnaire, et particulièrement l’année 1790, marque une date importante de la pensée féministe moderne : Condorcet trace en 1788 un Plan de réforme politique et sociale dans lequel il demande publiquement que les femmes puissent participer à l’élection des représentants de la Nation aux États généraux, puis publie deux ans plus tard son célèbre article « Sur

pouvoirs ? Le point de vue de la théorie du droit », Titre VII, n° 3, La séparation des pouvoirs, octobre 2019 • Document 3 : Mauro Barberis, « Le futur passé de la séparation des pouvoirs », pouvoirs, 2012, n° 143, p. 208 • Document 4 : Condorcet, Discours à la Convention, 15 février 1793, Archives Parlementaires, (désormais A. P.), 1ère série, T. LVIII, p. 588 • Document 5 : Félix Blanc, « Le concours des pouvoirs aux origines du régime constitutionnel en France et aux États-Unis »

et non sa diversité. La nation ne connait rien des croyances, des religions, des races et des ethnies, elle ne connait que des hommes égaux, indifférenciés et libres. Elle ne met pas l'accent sur la diversité.[Retour chariot]C'est dans ce sens que Sieyès définit le citoyen dès 1789. (Qu'est ce que le Tiers-Etat?). Le citoyen c'est une abstraction. On est loin de la conception américaine. Ce sont les valeurs qui unissent les membres de la communauté nationales qui prônent l'unité. Il en découle qu'en

pensée, d’opinion. C’est dans ce contexte intellectuelle d’apparaît pour la première fois la notion de « nation ». En réalité, l’abbé Sieyès (1789-1830) publie un ouvrage qu’est ce que le tiers état ? Il écrit : qu’est ce que le tiers état ? Tout Qu’a-t-il été jusqu'à présent dans l’ordre politique : Rien Que demande t-il ? A devenir quelque chose. Sieyès élabore l’idée de nation. Selon lui, la nation est le tiers état. Il se justifie en affirmant que le tiers état assure le 19/20ième des

siècle voit le déclin progressif de la noblesse au profit de la bourgeoisie. Le tier état: c’est le troisième ordre de la nation qui passe après les deux autres, mais qui est numériquement supérieur. Dans « qu’Est-ce que le tiers état », l’Abbée Sieyes dit que cet ordre représente environ 98% de la population française. Mais comme la noblesse, c’est un ordre très hétérogène : Bourgeoisie : c’est la classe montante, qui s’enrichit. Elle est cultivée et on trouve dans cet ordre de grands talents

et non décisionnelle. Il voulait faire passer l’impôt par le consentement des états généraux. 
 2. Des États Généraux à l’Assemblée nationale à l’Assemblée constituante
 •Dès le 17 juin 1789 (début de la convocation), à l’instigation de l’Abbé Sieyès, l’Assemblée du Tiers se proclame Assemblée nationale. C’est le début de la révolution. • 20 juin 1789 : Serment du jeu de Paume. Louis XVI se sent menacé, on lui conseil de dissoudre les états généraux, d’autre lui conseille d’attendre. En définitif