Confréries soufies

toutes ces raisons et dans la lignée d’une tradition de révoltes contre le pouvoir ottoman, les Kurdes de Turquie se soulèvent contre Ankara dès 1925, emmenés par le Cheikh Saïd dans le cadre de la Kürt Teali Cemiyeti, émanation locale de la confrérie soufie nakshibendi et ce avec le soutien des Britanniques. Selon le journaliste Ugur Mumcu, ce soulèvement illustrerait une synthèse « kurdo-islamique », l’objectif du cheikh étant d’instaurer un Kurdistan indépendant appliquant la charia. Dans

couleur rouge avec douze plis en référence aux 12 imams du chiisme duodécimain se font appeler Qizilbash. les Bektachis sont un phénomène urbain et correspondent aux Sunnites, Chrétiens et Israélites convertis aux croyances alevies. Organisés en confrérie ou ordre religieux, ils sont influents chez les artisans (ahilik), les janissaires (chargé des frontières extérieures recrutés parmi les populations chrétiennes) et autres centres de pouvoir. Les Bektachi recevaient le soutien des sultans qui les

islamique. Alors que la Charia codifie les rapports formels du musulman avec Dieu et avec ses semblables, le soufisme porte sur l’attitude intérieure du croyant. Le terme soufi vient de l’arabe « çuf » qui veut dire laine, par référence à la simple robe de laine portée par les mystiques. Pour transmettre leur enseignement mystique*, les soufis développent un système efficace. Dès le IXème siècle, des disciples se rassemblent autour Raconte moi l’Islam . 14 de maîtres spirituels réputés, afin de

soufisme est un courant de l’Islam qui diffère de la théologie sunnite. Le soufisme s’appuie sur une tendance coranique de piété et tend à développer les valeurs spirituelles impliquées par le dogme, mais non incluse dans sa formulation. Les confréries soufies représentent une forme particulière de vie religieuse sous l’autorité d’un shaykh comme maître spirituel. Le soufisme met l’accent sur la recherche de la perfection morale. Il prêche l’effort personnel comme base essentielle des vertus sociales

principalement l'aristotélisme d'Avicenne. Il sera un siècle plus tard encore critiqué par Averroès. Sommaire[masquer] * 1 Biographie * 1.1 Éducation * 1.2 Dans les allées du pouvoir * 1.3 Crise spirituelle * 1.4 Période soufie * 1.5 Retour à Bagdad * 2 La philosophie d'al-Ghazali * 3 L'influence d'al-Ghazali * 4 Bibliographie * 4.1 Oeuvres traduites en français (par ordre alphabétique) * 4.2 Études sur al-Ghazâlî * 4.3 Film sur al-Ghazâlî *

(ittibâ‘) à qui il demande des éclaircissements en cas de problème. Les autres signes du déclin D’autres signes du déclin vont apparaître et se développer : • Les superstitions • Le culte des saints • Le développement des confréries soufies 3 Déclin généralisé : le contexte politique et social • À cette époque, le califat abbasside n’est plus que l’ombre de lui-même. Les libertés sont de plus en plus restreintes. • Les califes vont perdre leur pouvoir au profit de

falaises de Bandiagara où il disparait mystérieusement dans la grotte de Diagambéré. Sont fils Ahmadou Cheikhou TALL, installé a Ségou, tente de continuer l’œuvre de son père, mais sont autorité est contestée par les Bambara Animiste et les Peuls de la confrérie Khadrya. De plus sont refus de s’allier à Samory réduit considérablement ses possibilités de résistance face aux troupes d’Archinard. Contraint d’abandonner aux Farçais une grande partie de sont empire (Ségou, Dinguiraye, Kaarta, Nioro…). Il meurt

ville de Tus (Khorassan) ou dans un des villages avoisinants, au sein d’une famille persane de condition modeste, dont certains membres étaient connus pour leur savoir et leur penchant pour le mysticisme soufi. Al-Ghazali était encore jeune lorsque son père mourut, après avoir chargé un de ses amis soufis de s’occuper de l’éducation de ses deux fils. L’ami en question s’acquitta de cette mission jusqu’à épuisement des fonds légués par le père et conseilla aux deux frères de 3 s’inscrire dans une madrasa

monde occidental. • Daʿwa, daʿwa (invitation à la foi) ‫ ةوْعَد‬: vocation ; profession de foi; invitation à la foi menée par des dâʿi ; • Derviche, darwīš (derviche) ‫ شيورَد‬: vient du persan derwiš ‫( شيورد‬mendiant) : membre de certaines confréries soufies ; • Dhikr, ḏikr (invocation) ‫ رْكِذ‬: invocation; répétition (du nom de Dieu) ; • Dhimmi, ḏimmī (dhimmî) ‫ يّمذ‬: membre d'une religion du livre, qui n'est pas admis à combattre avec les croyants, et acquitte un impôt spécial pour se « racheter

peut-elle survivre? », Esprit, n°7, juillet 2004. GÖLE Nilüfer, « La laïcité républicaine et l’Islam Public », Pouvoirs, n°115, 2005. KUTSCHERA Chris, « La face cachée d’Erdo#an », Le Nouvel Observateur, n°2039, 4 Décembre 2003. MANÇO Ural, « Les confréries soufis dans la société turque contemporaine : De la mystique à la statistique », Nouvelle Tribune, N°18, Octobre Novembre 1998. MARCOU Jean, « L’islamisme et « post-islamisme en Turquie », Revue Internationale de Politique Comparée, vol.11, n°4, 2004