Conscient De Ses Actes

refuse à l’animal la conscience ; c’est-à-dire la connaissance qu’un sujet possède de lui-même, de ce qu’il dit et de ce qu’il fait. Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ? Y a-t-il des raisons pour ne pas lui admettre le statut d’être conscient au même titre que l’être humain ? Dans un premier temps, nous nous interrogerons sur cette notion de « conscience » ; puis nous essayerons de démontrer en quoi la conscience est le propre de l’homme, pour enfin nous poser la question d’une conscience

composé de trois instances, qui sont le Moi, le Surmoi et le Ça. Le Moi représente la conscience, tout ce qui est accessible. Le Ça correspond à ce que l'on ne peut pas connaître donc l'inconscient et enfin le Surmoi constitue tout ce qui n'est pas conscient mais qui peut le devenir. Il y a ici en quelque sorte un encadrement du Moi par le Ça et le Surmoi ce qui manifeste immédiatement un emprisonnement, ce qui montre donc une forme d’esclavage. Pour être l'esclave de son inconscient, il aurait fallu

donnée par Freud est simple : ils sont lacunaires parce que nous sommes souvent incapables de passer d’une idée consciente à une autre, nous sommes incapables de retrouver l’origine, la cause de nos idées conscientes. Il y a des « trous », « des actes manqués » dans les données de la conscience, puisque l’on ne parvient pas toujours à trouver l’idée dont provient l’une de nos idées conscientes. A ce moment là, il n’y a que deux solutions : soit on abandonne totalement le projet d’une étude scientifique

intérieurement, auquel nous devons conformer notre conduite. Cette conscience morale différencie ainsi le bien du mal. Alors, le lieu de conscience morale correspond à un tribunal (vision de Kant), un lieu de conflit entre plaisir et morale. Nos actes sont jugés et associés à une approbation ou une condamnation de notre propre conscience. On est ainsi à la fois celui qui juge et celui qui est jugé. Si la pensée est associée à une réprobation mais que l’on agit tout de même, on manque à un devoir

une conscience qui lui donne la possibilité de prendre des décisions. Cette conscience est la clé fondamentale des choix de la vie de l’Homme. Cependant, il se peut que parfois nous ne comprenons pas l’origine de nos actes, ni leurs sens. Nous pouvons alors affirmer, que certains actes trahissent nos pensées. Une partie inconsciente existerait alors au fond de nous-même. C’est ce dont le psychanalyste Freud, à affirmer et à essayer de démontrer à travers des expériences sur des « Hystériques ». Il

s’acquière au fil du temps et que l’on ne vit pas dans un moi passé, car la conscience n’est elle pas, par définition, une conscience en devenir ? Aussi, il évoque l’idée selon laquelle nous sommes libre en devenir. Cependant il insiste sur le fait que nos actes passés se conservent dans le moi et donc que le moi ne se résolue pas à s’appuyer uniquement sur des évènements présents, des lignes 7 jusqu’à la fin. En effet, la conscience n’est elle pas constituée sur la durée ? Partie I (lignes 1 à 3) : définition

La conscience me fait-elle connaître ce que je suis ? Introduction I- ETRE CONSCIENT, L’ESSENCE DE L’HOMME II- UN SAVOIR TYRANNIQUE III- UN ÉLÉMENT PRIMORDIAL DE LA STRUCTURE DE L’ESPRIT HUMAIN Conclusion Introduction Nous ne pouvons débuter par une définition autre qu’approximative de la conscience. Celle-ci, en effet, est une donnée primitive de l’esprit humain, elle fait partie de sa définition et isoler son rôle représente une tâche ardue. On peut avancer une définition sommaire

et l'ensemble détermine notre statut de sujet. Conscience et humanité : L'homme a un statut unique dans le monde du fait qu'il possède une conscience. Seul l'homme possède une conscience ou, si l'on préfère, seul l'homme pense. Lui seul est conscient de façon intégrale de ce qu'il vit. On objectera que les animaux ne sont pas pour autant des choses et que les mammifères font souvent preuve de facultés mentales très voisines de celles de l'homme. Il convient donc ici de faire un détour par un

immédiatement avec certitude. un sentiment n'est pas identifiable de façon immédiate, nous devons interpréter par exemple, l'attirance que nous éprouvons pour une personne: est-ce de l'amour ou de l'amitié? II. l'inconscient psychique Les actes psychiques conscients peuvent exprimer un sens inconscient provenant de pensées inconscientes. Sigmund FREUD (1856-1939) est un autrichien résidant à Viennes. Il est l'inventeur de la psychanalyse, grand médecin professeur de neurologie. A cet époque on supposait

identité ? ». Mais alors notre identité est elle la même tout le temps ? Suis-je réellement moi même a l'instant présent ? La conscience fait-elle notre identité ? Si je suis conscient de ce que j'ai vu il y a des années, de ce que je fais à l'instant présent cela fait-il de moi la même personne ? Être conscient d'un fait passé et de ce que je suis en train de faire nous incite à penser que je suis la même personne qu'au moment où j'ai pris conscience du précédent événement. On peut donc dire