Consonne fricative

la blancheur de la lune, peuvent faire penser à des algues) de ce mouvement violent et dément , tordre. Impression de magie corroborée par le rythme lent  longueur de l’alexandrin renforcée par le double enjambement (v 2-3-4), et nombreuses consonnes nasales et voyelles nasalisées : effet d'écho tout au long de la strophe. Lenteur renforcée par l ‘évocation de la « chanson lente »ds le vers 2, c) Du réel à l’irréel La strophe entière construite sur une mise en abyme.  Le « je » de poète

examinés F0 Fréquence fondamentale F1, F2, F3 1er, 2ème et 3ème formants vocaliques A Etirement labial B Ouverture labiale S Aire intéro-labiale P1 Protrusion de la lèvre supérieure AR Arrondi labial PI Pincement des lèvres sur les consonnes bilabiales VLP Vertical Larynx Position Oq Quotient ouvert IdB Intensité vocale en dB ΔParam Evolution du silence au bruit du paramètre « Param » HF Hautes fréquences BF Basses fréquences RSB Rapport Signal sur Bruit SPL Sound Pressure

          Les sonorités sont très fermées [ure], et participent à l’effet d’étouffement généré par la musicalité du poème : prédominance des occlusives sonores [dire/dolent/dure] qui expriment la dureté adoucie par la sonorisation (voisement) et des fricatives [je/sais/ose/chanter] qui miment le soupir, voire le dernier souffle.   - Texte somme toute peu bavard. Economie notable de moyens : o    Lexicalement : éventail lexical assez limité, pas de pathos ni d’attendrissement sentimental (comme des

sont intimement liés et enfin le mot "amer" répété 3 fois - les paronomases et les homophonies ou il insiste cette fois sur l aspect sonore qui sont * soit partielles « la mer et l amour » se distingue a un seul son prés "é" et "ou"; ou par une consone avec "la mer » et « t amer » * soit totales avec "la mer" (élément marin) et "l amer" (élément sensoriel) ou avec "et" (coordonnant) et "est " (du verbe être conjugué a la troisième personne du singulier) - les assonances et les allitérations

 proches,  mais  le  cerveau  sait  les  différencier.  Cela  est  possible  car,  même  s’ils  sont   très  proches,  il  y  a  une  différence  :  p  et  b  sont  des  consonnes  occlusives  (pour  les  produire,   on  a  une  fermeture,  une  occlusion  du  canal  vocal).  Il  y  en  a  une  qui  est  sourde,  l’autre  sonore   (b).   La   différence

Figaro “ se presse de rire de tout de peur d'être obligé d’en pleurer” → jeu sur les sonorités: “les vrilles de la vigne” + “le flocon, plus fin que le verre filé, s'embarqua mollement sur un petit ruisseau d’air ascendant...” allitération de consonnes fricatives et liquides (f, r, l) Chant d’amour/ célébration de la figure maternelle “Sido ou les points cardinaux”, la mère au centre du monde de Colette, métaphore de la rose des vents Sido, mémoire ancestrale qui relate les événements les plus spectaculaires

un système à l’intérieur duquel chaque unité (phonème) peut être identifiée grâce à certains traits. Les phonèmes [p] et [b] par exemple, se distinguent par le trait « voisement » : [b] est une consonne voisée (sa production est accompagnée par la vibration des cordes vocales) et [p] est 28 une consonne non-voisée (il n’y a pas de vibrations des cordes vocales lors de sa production). Il est possible d’observer d’autres variations de son dans la production langagière : dans certaines régions de

Chomsky et les innéistes : grammaire universelle. Elle vaut pour toutes les langues du monde. Les langues du monde sont très différentes, mais en dépit de cela, elles se ressemblent beaucoup : par exemple, dans toutes les langues du monde, on a des consonnes et des voyelles, des phrases avec les mêmes constituants (S – V – O). L’idée est que ces connaissances soient innées chez tous les enfants humains ; elles sont appelées les Principes. De même, dans toutes les langues il existe des syntagmes possédant

latinisantes, ibérismes ou gallicismes graphiques). 3.2 Changement régulier et variation La fig. 4 représente les résultats des groupes de consonne + L en toscan et en napolitain (Barbato, 2005): PLANU tosc. nap. [pjano] [canə] *BLANCU [bjako] [jakə] FLORE [fjore] [orə]/[çorə] Fig. 4: résultats des groupes latins de consonne + L En correspondance de ces groupes, les textes napolitains de l’âge angevin (fin XIIIe-début XVe s.) affichent trois solutions: 9

poétique portée à son point culminant avec la poésie. Mais fonction poétique n'est pas réservée à poésie. Dans langage ordinaire, fonction poétique à travers les jeux de mots, rimes, répétitions, assonances (répét. voyelles), allitérations (répét. Consonnes). Fonction poétique beaucoup exploitée dans la pub. « Hextril enlève les maux de votre bouche »  => Paronymie. Maux/mots. Sur plan phonique « au volant, la vue c'est la vie ». La langue peut être utilisée avec objectifs précis dans la communication