Conséquences 16 Mai 1877

président de la république et le gouvernement → gouvernement bicéphale. La crise du 16 mai 1877 est une crise institutionnelle de la Troisième République française qui a opposé le président de la République, le maréchal Patrice de Mac Mahon, monarchiste, à la Chambre des députés élue en 1876, à majorité républicaine, et à l'une de ses grandes figures, Léon Gambetta. Si cette crise s'est bien ouverte le 16 mai, lorsque le président a nommé un chef de gouvernement conforme à ses vues politiques,

fondamentaux que sont le monarque et la chambre élue. Sous le Second Empire l'empereur à l’attribution de dissoudre le Corps législatif. La IIIème république reprend le mécanisme orléaniste de la dissolution, en l'adaptant. Toutefois, la crise du 16 mai 1877 rend le procédé odieux aux républicains. Plus rigoureusement, à l’époque le Maréchal Mac Mahon est conservateur contrairement à la chambre des députés républicaine ainsi le président appel le peuple français à arbitrer ce conflit via la dissolution

aussi bien en matière d'instruction publique que du point de vue des libertés et de l'épanouissement d'une société démocratique. La Troisième République remporte la terrible épreuve de la Grande Guerre, mais elle succombe à la défaite militaire du 10 mai 1940. Encore en guerre contre l'Allemagne, au printemps 1871, elle réprime l'insurrection de la Commune de Paris. Son avenir est alors incertain, car la majorité monarchiste de l'Assemblée nationale prépare une nouvelle Restauration. A partir de 1879

l'Assemblée nationale tente alors de réduire l'encombrante personnalité du Président avec la loi du 13 mars 1873, dite Constitution de Broglie. Cette loi vise à empêcher la parole d'Adolphe Thiers de peser sur les délibérations de l'Assemblée. Le 24 mai, la situation devenant insoutenable pour ce dernier, il démissionne après avoir été mis en minorité par le duc de Broglie. Dans la même journée, l'Assemblée élit le Maréchal Mac-Mahon, Président de la République. Après la démission d'Adolphe Thiers

il ne peut se faire entendre par l’Assemblée qu’après l’avoir prévenue ; son discours n’étant, en plus, pas soumis à un droit de réponse ou de débat. D’ailleurs, c’est cette « arme » qui réussit finalement à faire démissionner Adolphe Thiers le 24 Mai 1873. Mais alors, on peut se demander pourquoi n’a-t-il pas dissout l’Assemblée Nationale, qui, comme il a été vu, l’empêchait considérablement d’exercer ses fonctions en toute liberté. B. Un pouvoir défini mais toujours sous l’emprise du pouvoir législatif

Dissertation: La crise du 16 mai 1877. « La république est le seul remède aux maux de la monarchie, et la monarchie est le seul remède aux maux de la république », cette phrase de Joseph Joubert exprime bien le débat qui a eu lieu dans les débuts de la IIIème république pour savoir quelle serait la nature du régime. Elle est née le 4 septembre 1870, et a pris réellement forme avec les lois constitutionnelles de 1875, mais ce n'est qu'avec la crise de 1877 que le régime a pris la nature que nous

V république. B) l'évolution du régime. 1) la crise du 16 mai 1877. Trois points d'abord de 1875 a 1877 puis survient une crise décisive , 16 mai 1877 , conséquence de cette crise naissance coutume constitutionnelle la constitution Jules Grévy et troisième temps conscient des insuffisance de cette coutume un mouvement réformiste révisionniste également dans année 1930 . l'assemblée en 76 républicain majoritaire mais pas majorité absolue , la majorité absolue est républicaine en 1876 ni

historique[modifier] Un régime parlementaire dualiste[modifier] Entre la Monarchie constitutionnelle et la République parlementaire[modifier] Le 4 septembre 1870, dans les décombres du Second Empire vaincu par la Prusse, la République est proclamée. Jusqu'en 1877, monarchistes et républicains se livrent une lutte politique intense pour le contrôle des institutions et la définition juridique à leur donner. La chambre des députés en 1871. Après la large victoire des monarchistes le 18 février 1871 lors des

est prolongée par l’assemblée constituante. Elle sera ensuite consacrée par les lois constitutionnelles de 1875 qui énonceront les principes du régime parlementaire (A). Le régime sera mis en place dans la pratique mais la crise du 16 mai 1877 aura des conséquences sur lui (B). A) Les principes parlementaires énoncés par les lois constitutionnelles de 1875 oui En janvier 1875, les travaux constituants débutent. Le texte élaboré n’est pas une Constitution à proprement parlé mais plutôt une

un équilibre entre les pouvoirs basé sur des moyens d’actions réciproques d’un pouvoir sur l’autre. Au début de la pratique des régimes parlementaires c’est ce qui était prévu, chacun des pouvoirs pouvant agir sur l’autre. Mais avec la crise du 16 mai 1877, on abandonne le droit de dissolution et le pouvoir législatif devient le pouvoir dominant. Ce refus de pratiquer le droit de dissolution va s’installer de façon durable, à tel point que les présidents de la République qui suivront n’en feront plus