Conséquences 16 Mai 1877

manière dont le roi parvient au pouvoir. Elles ont été formalisées au moyen-âge et complétées au 16ème siècle. On distingue 3 éléments: · La loi salique ·La théorie statutaire ·Le principe de catholicité La loi saliqueInvoquée avec des conséquences considérables contre les prétentions de certains nobles à la couronne de France (Richard Cœur de lion) mais on ne voulait pas d'un roi anglais, on s'est rappelé de la loi des saliens au nom de laquelle l'héritage de la couronne ne pouvait se faire

parisiens se soulèvent et créent un mouvement appelé la Commune (républicains). La Semaine sanglante du 22 au 28 Mai 1871 est l’épisode final de la Commune de paris, où celle-ci est écrasée et ses membres exécutés en masse. - Echec de la restauration monarchique Thiers pense pouvoir installer une République conservatrice mais la majorité monarchique contraint Thiers à démissionner en Mai 1873. Il est remplacé par le maréchal monarchiste Mac Mahon. Les monarchistes tentent de se rapprocher (2 branches

l’Assemblée. Renforcé dans son pouvoir, Thiers s’affirme de plus en plus et ose affirmer que le retour de la monarchie est impossible. Ses relations avec la majorité monarchiste de la chambre se détériorent et celle-ci l’accule à la démission le 24 mai 1873. Pour le remplacer, l’Assemblée élit le Maréchal de Mac-Mahon, monarchiste convaincu. La réconciliation entre les deux branches dynastiques est alors réalisée. Un compromis est adopté : le prétendant orléaniste, le comte de Paris, s’efface au profit

présidents de la IIIe et IVe République ont pour la plupart eu une image effacée, on les a qualifiés de présidents Soliveau, en référence à un Président de la République qui n’a aucune marche de manœuvre. De Gaulle dira, en réaction de la crise du 16 mai 1877, que « les présidents de la IIIe et IVe Républiques n’étaient là que pour inaugurer les chrysanthèmes ». En 1958, le général de Gaulle avait pour but de refaire les institutions pour valoriser la fonction présidentielle. Le 27 août 1958, Michel

président irresponsable , fera du vice-président du Conseil le responsable de la politique déterminée devant l’Assemblée . Dès lors , les éléments propres au régime parlementaire sont prépondérants . La « constitution » Grévy , conséquence de la célèbre crise du 16 mai 1877 , posera l’effacement du président de la République et jettera , de par l’usage détourné fait par Mac-Mahon , le discrédit sur le droit de dissolution , mécanisme cependant éminemment parlementaire . Le premier élément qui a

toute autonomie devient l'exécutif de l'assemblée. Cela résulte principalement de la crise politique de mai 1877. Le premier Président de la République, élu en mai 1873, est donc un militaire, le maréchal Edme Patrice Maurice comte de Mac-Mahon, qui est un monarchiste légitimiste. Or les élections législatives de février/mars 1876 ont donné une majorité de députés républicains. Le 16 mai 1877 le Président de la République oblige un gouvernement à démissionner. Ne pouvant obtenir les faveurs pour

d’assumer la défaite. Les monarchistes conservent Adolphe Thiers au pouvoir le temps de solder les conséquences de la guerre tout en préparant le retour de leurs prétendants. Celui-ci, clairement républicains se verra de plus en plus en opposition avec une chambre des députés à tendance fortement conservatrice et donc monarchique. Face à ce blocage, il se verra dans l’obligation de donner sa démission le 23 mai 1973, ignorant qu’un remplaçant lui est déjà prévu. En effet Mac Mahon est élu le lendemain

 Président mac Mahon dans un message adressé aux chambres le 14 décembre 1877 : « la constitution de 1875 a fondé une République parlementaire en établissant mon irresponsabilité, tandis qu’elle a institué la responsabilité solidaire et individuelle de celle des ministres […] L’indépendance des ministres est la condition de leur responsabilité ». Cette citation du président Mac Mahon est pertinente car elle montre le processus d’effacement du Président de la République devant la puissance

essor avec la poussé républicaine de 1879. La Commune sera interprétée de diverses façons suivant le positionnement idéologique de ses commentateurs. Pour Marx, elle est le premier exemple d’un gouvernement du prolétariat (Adresse à la Commune 31 mai 1871). Cette interprétation est contestée par certains historiens. 3.3.2 Les débuts de la IIIe République (1871-1879) 3.3.2.1 Le gouvernement de Thiers (1871-1873) Le gouvernement de Thiers, après l’écrasement de la commune et d’une partie de la

mais qui correspond également à de conception de la future monarchie. Les républicains eux-mêmes sont divisés entre une gauche modérée est une gauche radicale, l'assemblée se consacre tout d'abord à la paix et signe le traité de Francfort le 10 mai 1871 ce qui entraîne la perte de l'Alsace et de la Moselle. Dès le mois de février 1871, l'assemblée avait nommé Adolf Thiers, chef du pouvoir exécutif, et qui était donc chargée de gouverner sous l'autorité de l'assemblée mais avec des ministres