Contreseing Iiième République

Dans quelle mesure la IVème république peut-elle être considérée comme un régime instable ? La quatrième République appelée « la mal aimée » dura 12 ans et 5 mois et s’acheva dans le discrédit et les critiques. En effet, cette République se montra dans l’incapacité de résoudre les difficultés politiques, économiques, sociales, diplomatiques auxquelles elle devait faire face. Sur le plan constitutionnel, c’est l’instabilité ministérielle qui marqua les esprits. De gaulle affirma d’ailleurs le

président de la République, car la majorité parlementaire est du même bord que lui et le reconnait comme chef. Le gouvernement est alors entièrement soumis au président. Associée à l’élection présidentielle par le peuple, cette majorité parlementaire acquise au chef de l’Etat procure à ce dernier un pouvoir immense. Cela confère au régime à l’aspect non plus seulement présidentiel mais présidentialiste. Mais il arrive que le fait majoritaire joue au détriment du président de la République. C’est le cas

avec toujours un régime prédominant mais pouvant donc présenter des caractéristiques tirées de d’autres régimes. Nous allons ici nous intéresser à l’histoire du régime politique français, qui est caractérisé, depuis l’instauration définitive de la République, comme un régime parlementaire. Le régime parlementaire est un régime de collaboration équilibrée des pouvoirs, où le gouvernement et le Parlement ont des domaines d'action communs (comme par exemple l’initiative des lois) et des moyens d'action

 « La République, en France, a ceci de particulier, que personne n'en veut et que tout le monde y tient. » Ces propos de Joseph Arthur de Gobineau s’inscrivent au lendemain de la chute du Second Empire, qui fut particulièrement trouble. C’est la Troisième République qui succèdera au Second Empire. Les dates marquant le début et la fin de ce régime sont parfois l'objet de discussions, de nature autant politique que constitutionnelle : faut-il prendre en compte 1870 ou 1875 pour l'acte de naissance

nouvel échec du parlementarisme moniste sous la IVème République Les républicains ont donc réussi à faire fonctionner le parlementarisme dans le cadre de la République. Mais en lui donnant une orientation moniste (à la limite du Gouvernement d'Assemblée), ils ne purent éviter qu'il entre en crise. Après la Guerre 40-45, les Républicains crurent qu'en réformant la Parlementarisme moniste, ils pourraient éviter les errements de la IIIème République. Avant d'étudier la réforme du Parlementarisme moniste

On ne peut pas comprendre le fonctionnement de la Vème République sans remonter à la révolution, car c'est elle le véritable point de départ des systèmes pratiqués de nos jours. La Vème République est considérée par beaucoup comme le prolongement de la IIIème et de la IVème dans ses incertitudes et ses indécisions, mais elle entendait réagir contre ces deux dernières pour ne pas reproduire les erreurs du passé. En effet, celles-ci étaient profondément marquées par une détérioration du régime

pouvoirs du président de la République sous la Vème république. « Un des caractères essentiels de la Constitution de la Vème République, c’est qu’elle donne une tête à l’État » de De Gaulle.La Constitution du 4 octobre 1958, texte fondamental de la Vème République a voulu tirer des leçons de l’instabilité gouvernementale et de l’incapacité à légiférer auxquelles étaient tourmentés la IIIème et la IVème République. Pour ce faire, elle a fait du président de la République « la clef de voûte » des institutions

Droit constitutionnel Partie II : Le laboratoire constitutionnel français (la Vème République) Introduction A/Les particularités de l'histoire constitutionnelle française On emprunte aux sciences dures la notion de laboratoire car l'histoire constitutionnelle fr est un bon laboratoire pr une analyse pointue des mutations du droit. Pr continuer cette métaphore filée, pour comprendre notre histoire constitutionnelle, il faut entrevoir cette histoire comme un laboratoire dans lesquels serait

Décembre 2004, mise à jour en août 2006 Le Président de la République Privé de tout pouvoir effectif de fait sous la IIIème République et en droit sous la IVème, le président acquiert sous la Vème République une place primordiale dans le fonctionnement institutionnel français. Cette prééminence est accentuée d’abord par la révision constitutionnelle de 1962 instituant l’élection du président au suffrage universel direct. Depuis, sous l’impulsion des chefs de l’Etat qui se sont succédés (Charles

n’a point de Constitution » (art. 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 » Cette article illustre convenablement l’importance de la séparation des pouvoirs que Raymond Carré de Malberg s’efforce de critiquer sous la IIIème République. Celui-ci, (1861-1935) est un juriste positiviste. Il est né le 1861 à Strasbourg. Il obtient l'agrégation de droit en 1890 puis enseigna à Caen, Nancy et enfin à Strasbourg. D'après Carré de Malberg, le droit doit impérativement être séparé