Costumes Ruy Blas

toile, un ciel de haillon, des diamants de verre, de l'or de clinquant du Fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous de la terre. » Il faut se rappeler que tout ce qui entoure le jeu des acteurs est fictif , le décor, les costumes, le maquillage, tout est faux. Les comédies-ballets notamment «Le bourgeois gentilhomme» de Molière est un genre ou (OU ACCENT) le beau et l’apparence sont amplifiéS jusqu’à L'excès, l’intrigue est mise au second plan pour laisser au spectateur la

ses vitimes: son père, le Commander, Elvire, tous représentants de l'ordre moral basé sur le mérite personnel) 2. fonction politique: a) théâtre révolutionnaire de Beaumarchais (le thème du mariage de Figaro est la liberté); des romantiques (Ruy Blas représente le peuple; dans la préface de Lucrèce Borgia, Hugo écrit: "Le théâtre est une tribune") b) théâtre philosophique du XXe siècle: Brecht (son théâtre incite à l'action, voir "La Résistible ascension"); Sartre et les problèmes de l'engagement

représente une action romanesque et exprime de grands sentiments entre des personnages de haut rang I. La vie théâtrale au XVIIème siècle 1) Où va-t-on  voir une pièce de théâtre? 2) Comment se déroule une représentation? 3) A quoi ressemblent les costumes et les décors? II. Du baroque au classicisme 1) Une période de transition 2) La règle des trois unités 3) Bienséance et vraisemblance III. Comédie et tragédie 1) Progression de la comédie 2) Perfection de la tragédie 3) Synthèse des points

mise en abyme est un procédé qui consiste à insérer l’image d’une situation dans cette même situation, cela va être repris plus tard dans le théâtre. Ce procédé déroute le spectateur et l’oblige à suivre de plus près le spectacle, ex : Marivaux ou Ruy Blas. De plus, depuis l’époque de Aristote, nous parlons de la catharsis du théâtre soit de la purgation des passions. Ce sont les sentiments de terreur, de pitié ce que ressentent les spectateurs lorsqu’un personnage souffre. Le spectateur se purge

chercher au théâtre l'illusion de la réalité, créée par des différents moyens. L'illusion théâtrale représente un artifice, un mensonge qui se déroule sous les yeux du spectateur. Elle est construite par les personnages, le décor, les accessoires et les costumes. Le théâtre est essentiellement « représentation » : celle-ci se définit par le fait de montrer un monde de convention dans lequel des comédiens interprètent des personnages et prêtent leurs voix et leurs gestes pour donner vie à un texte. Tout ce

laisse peu de place à l’imagination. Certes le théâtre est un lieu plein de contraintes; mais il y a aussi de nombreuses libertés dans le jeu des acteurs ou encore par la mise en scène. Cette dernière peut varier complètement avec l’exemple de Ruy Blas entre une adaptation de Raymond Rouleau et le téléfilm de Jacques Weber où la dimension dramatique n’est pas la même. En effet, le ton donné lors du dialogue est différent: d’un coté on a une reine pleine de tristesse et qui parle en tant qu’amante

Cid de Corneille (I, 4) ; Phèdre (III, 2 ; IV, 5). – Dans le drame romantique : le monologue de Cœlio à la fin des Caprices de Marianne de Musset ; le monologue d’Hernani (I, 4), celui de Don Carlos dans Hernani de Hugo (IV, 2), les monologues de Ruy Blas marchant « dans son rêve étoilé » (III, 4 notamment) (Hugo). – Dans le théâtre moderne : le Prologue et le Chœur dans Antigone d’Anouilh ; le « Lamento » du Jardinier dans Électre de Giraudoux (entracte) ; le monologue de Winnie dans Oh les beaux

l’illusion, déterminer la place nécessaire au jeu du comédien et à son rapport avec les spectateurs. Pour se faire, le scénographe doit coordonner les décors avec le jeu de la lumière et du son mais aussi tout ce qui touche au comédien, c'est-à-dire les costumes, objets, accessoires et lemaquillage. Tout d’abord, l’élément capital de l’espace scénique, celui sur lequel les acteurs évoluent tout au long de la pièce est le sol, le plateau, ouencore les planches. Dans les anciens théâtres à l’italienne,

flamme. » La tragédie classique, comme les comédies de caractère, ont su inventer des situations originales et exprimer, dans des répliques éblouissantes, la diversité des sentiments humains. De même, on lit avec plaisir et émotion les échanges de Ruy Blas et de Dona Sol dans la pièce de Victor Hugo ou la longue « tirade du nez » de Cyrano dans la pièce d’Edmond Rostand : « c’est un pic, c’est un cap. Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! ». Et, au-delà de la versification, on savoure à

la double énonciation. N. B. '' Par double énonciation, on désigne la situation typique du théâtre où les personnages s’adressent les uns aux autre sur scène (plan d’énonciation 1) et où l’ensemble de leurs propos, mais aussi leurs gestes, leurs costumes, les décors, les accompagnements musicaux éventuels, les lumières, forment un discours global qui s’adresse au public (plan d’énonciation 2). Cette notion est à traiter à propos du théâtre, mais elle est présente dans de nombreux autres domaines