Courbe de Kuznets

habitants. Il faut distinguer croissance économique, qui s'observe sur la longue période, de l'expansion, qui désigne un phénomène analogue, mais limité à une période plus courte. Pour certains économistes, comme le lauréat américain du prix Nobel Simon Kuznets, la croissance est l'amélioration du niveau de vie, ce dernier étant mesuré par le revenu national par habitant. (Pour l’INSEE, le niveau de vie est égal au revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation [uc]. Le niveau

witnessed a rapid reduction of world poverty, then the correct policy response is to understand what brought about growth and to apply this knowledge to regions with high poverty, such as sub-Saharan Africa » (Bhalla, 2003). [v] La célèbre courbe de Kuznets établissait un lien entre croissance et inégalités, remis en cause par des travaux récents (voir en particulier sur ce point Cogneau et Guénard [2002]). En sens inverse, le modèle standard, qui établissait une corrélation positive entre niveau

entre eux. Dans un article célèbre de 1955, S. Kuznets a proposé une voie moyenne. L’industrialisation engendrerait un cycle au cours duquel les inégalités commenceraient par s’accroître pour se réduire dans un second temps. Depuis, les recherches sur ces questions se sont multipliées sans que l’accord ne se fasse ni sur l’évolution diagnostiquée ni sur les mécanismes qui l’expliqueraient. P. Lindert, par exemple, sans remettre en cause la « courbe de Kuznets », admet qu’elle apparaît aujourd’hui comme

salaires, capital, coûts de fonctionnement, etc. Par exemple le système scolaire est intégré au PIB par le biais des salaires, du capital technique (équipement informatique, tables & chaises, etc). On voit vite ici que le PIB, inventé par Simon Kuznets (1901-1985) dans les années 30 au sein du NBER (National Bureau of Economic Research ; USA) créé dans un contexte de crise économique, en pleine Révolution Keynésienne. Keynes avait mis au point des principes d'intervention étatique, et le gouvernement

très marqués et/ou par un facteur explicatif très influent. 2.2. La présentation des données Lorsque le prévisionniste dispose d'un historique, le premier réflexe qu'il doit avoir est de tracer le graphique de la série chronologique appelée aussi courbe représentative du phénomène. Cela permet de visualiser l'évolution de la chronique, de déceler les accidents éventuels (pics ou creux), et d'en tirer une tendance générale. Pour aider à une meilleure visua lisation du graphique, il est possible d'appliquer

l'existence d'un €quilibre stable vers lequel l'€conomie converge naturellement. L'‰cole institutionnaliste comprend des h€ritages de l'‰cole historique allemande ; elle se d€veloppe principalement aux ‰tats-Unis. Repr€sentants : Arthur R Burns, Simon Kuznets, Robert Heilbroner, Gunnar Myrdal, John Kenneth Galbraith. La th€orie des cycles La croissance €conomique ne se fait pas de faŒon continue. Elle passe par des phases de croissance rapide et de croissance plus faible, voire de d€croissance momentan€e

très marqués et/ou par un facteur explicatif très influent. 2.2. La présentation des données Lorsque le prévisionniste dispose d'un historique, le premier réflexe qu'il doit avoir est de tracer le graphique de la série chronologique appelée aussi courbe représentative du phénomène. Cela permet de visualiser l'évolution de la chronique, de déceler les accidents éventuels (pics ou creux), et d'en tirer une tendance générale. Pour aider à une meilleure visua lisation du graphique, il est possible d'appliquer

agents ayant réévalué leurs anticipations, elle se traduira par une hausse de l'inflation et le retour du chômage à son niveau naturel. La mesure du taux de chômage naturel soulève de nombreux problèmes empiriques. (Voir également la théorie de la courbe de Phillips.) Chômage volontaire et involontaire Le chômeur volontaire refuse de travailler au salaire courant, les indemnités de chômage étant suffisamment importantes pour préférer l'inactivité. Dans ce sens, il s’agit donc plutôt d’inactifs et

Ensuite, on se heurte à une contrainte de ressource en main d’œuvre. En effet, la croissance épuise « l’armée industrielle de réserve », ce qui donne plus de pouvoir de négociations aux salariés et leurs permet d’augmenter les salaires (on retrouve la courbe de Phillips). Cette hausse de la part salariale vient éroder l’investissement, et à terme la croissance. Le taux de croissance de l’emploi est entraîné à la baisse. Le chômage réapparaît, les salaires rebaissent, ce qui relance la phase ascendante

causalité – Tableaux à double entrée – Taux de croissance moyen – Médiane, écart-type – Élasticité prix de la demande et de l’offre, élasticité revenu de la demande, élasticité de court terme et élasticité de long terme – Représentations graphiques : courbes de Lorenz, histogrammes, diagrammes de répartition, représentation des séries chronologiques, y compris les graphiques semilogarithmiques – Représentation graphique de fonctions simples (offre, demande, coût) et interprétation de leurs pentes et de