Créon

L’ANTIGONE DE JEAN COCTEAU Jocelyne LE BER Collège militaire royal du Canada SOMMAIRE 1. Le mythe d’Antigone 2. L’Antigone de Cocteau 3. L’analyse quantitative 4. L’analyse qualitative 4.1. La contraction du chœur 4.2. La contraction des répliques de Créon 4.3. La contraction des répliques d’Antigone Conclusion Résumé : Dans Le Rappel à l’ordre, Cocteau a dit qu’« un artiste original ne peut pas copier. Il n’a donc qu’à copier pour être original. » (Cocteau 37). Ce paradoxe rend bien compte de son Antigone

Polynice qui veut rester roi se bat contre son frère et tous deux meurent. Etéocle a droit à une sépulture mais le cadavre de Polynice doit rester la proie des vautours et des chiens, son âme condamnée à errer éternellement. Antigone refuse ce sort. Créon, son oncle, devenu roi de Thèbes, a menacé de mort quiconque s'aventurera à enfreindre son ordre d'interdire l'inhumation du corps de Polynice.
Alors qu'il fait nuit, Antigone rentre sans faire de bruit au palais mais sa Nourrice la surprend, avec

tête-à-tête 2. Quelles sont les violences de Créon à l'égard d'Antigone? RBONJOURz des éléments précis: ponctuation, didascalies, etc. Les didascalies permettent par les précisions sur la gestuelle de montrer la violence des corps. Créon exerce sur Antigone une violence physique qui s'accentue au fil de la pièce : "Créon la secoue"

certains endroits précis. Le plus flagrant étant le moment où Créon revient de la grotte où Antigone est enfermé après que son fils et la fille d’Oedipe soient mort. L’annonce au public de la mort de ces deux personnages arrivant en même temps créer un effet de pitié mais aussi un peu de terreur quand on pense que le responsable de ces morts n’est nul autre que Créon lui-même, de plus, pour ajouter à cette pitié, on apprends que la femme de Créon vient de s’enlever la vie, rajoutant à la pitié et après

du mythe antique, en rupture avec la tradition de la tragédie grecque. « L'Antigone de Sophocle » Le personnage d’Antigone est l'allégorie de la Résistance s'opposant aux lois de Créon / Pétain, qu'elle juge iniques. Elle refuse la facilité et préfère se rebeller, ne voulant pas céder à une prétendue fatalité... Créon pour sa part, revendique de faire un « sale boulot » parce que c'est son rôle et qu'il faut bien que quelqu'un le fasse. Jean Anouilh, en écrivant cette pièce de théâtre, trouve ainsi

vous. Vous l’aurez compris, dans cette affaire, on parle bien du roi de Thèbes à savoir Créon. Je vais vous le dire honnêtement ; cette affaire est très facile. Pour quelles raisons me direz-vous ? ( Et bien étant donné que Créon est un roi juste et en tant que roi si une personne ne respecte pas la loi il se doit de sévir. Dans le cas présent la sentence et la peine de mort de Antigone.) Si Créon l’épargne alors le peuple sera fou de rage et le chaos régnera alors sur la cité.

assistons à une confrontation entre Antigone et le roi Créon quant aux motivations qui les animent. Ces motivations apparaissent à la page 65 quand Antigone est faite prisonnière pour avoir essayé d’enterrer son frère Polynice contre l’édit du roi Créon.La première raison invoquée par Antigone pour justifier son acte est d’ordre religieux. (p.65)La deuxième raison invoquée par celle-ci est d’ordre filial; c’est son frère (p. 66)Du côté de Créon, la motivation principale à l’origine de ses actions est

rôles : Antigone, sa sœur Ismène, son fiancé Hémon, le roi Créon qui est aussi le père d'Hémon, Eurydice la femme de Créon, la nourrice d'Antigone, le messager et enfin les trois gardes. Antigone rentre chez elle, à l'aube, après une promenade nocturne, elle est surprise par sa nourrice qui lui adresse quelques reproches. La nourrice sort et Ismène dissuade Antigone d'ensevelir le corps de son frère Polynice et ainsi d'enfreindre l'ordre de Créon. Sans succès, Antigone n'entend pas devenir raisonnable

celle qui dit « non ». ». Rappel de la situation : Antigone se retrouve seule face à Créon. Elle vient de commettre son « crime », ayant tenté à deux reprises d'ensevelir son frère Polynice. Elle s’est fait arrêter pour avoir été prise sur le fait. Créon tente de la sauver : il essaie de la « ramener à la raison ». Mais elle reste sourde et impassible à ses arguments, elle « ne veut pas comprendre ». CRÉON Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes. Et Dieu sait si j'aimais autre chose dans

met fin aux années d’exil qu’elle a partagées avec son père pour rentrer à Thèbes et tenter d’empêcher la guerre que s’apprêtent à se livrer ses 2 frères. Le roman conte donc les tentatives de conciliation, l’affrontement inévitable, les calculs de Créon et le duel fratricide. Il se fait aussi l’écho du passé des personnages, éclairant ainsi subtilement la complexité de leurs relations. Le temps du récit est moins resserré et c’est l’occasion pour l’auteur d’exposer les désirs, les failles, les bonheurs