Crépuscule des idoles

implique nécessairement une autre référence : celle a un pouvoir totalisant. D. Trois critiques plus philosophiques La critique par Nietzsche Marx n'a pas compris le mort de Dieu (la fin des idoles, le crépuscule des idoles (1888) Pour rappel, le nihilisme est le fait d'avoir des idéaux, des idoles, de posséder des valeurs transcendantes, des convictions très fortes. Nietzsche déteste les idéaux car il pense que l'humanité invente l'idéal pour nier le réel : "Nous inventons le ciel pour nier

fonde la possibilité d'un choix moral; mais quel-est son origine? S'il existe d'où vient-il? Se demander d'où vient le libre arbitre c'est un interroger son historicité. Le libre arbitre est-il une invention historique? Nietzsch dans Le crépuscule des Idoles dénonce l'erreur du libre arbitre. C'est une invention des théologiens sensé leur permettre de juger les hommes. Comment le libre arbitre peut-il être qualifié d'erreur, pour une raison très simple : pendant longtemps les hommes ont crus qu'ils

promeut une éthique de la souveraineté de soi sur soi, où  19 J. Clair, Éloge du visible, Paris, Gallimard, 1996, p. 164‐165. 20  F.  Nietzsche,  Le  gai  savoir,  §  341,  P.  Wotling  (trad.),  Paris,  Garnier‐ Flammarion, 1997, p. 279‐280. 21 F. Nietzsche, Crépuscule des idoles, § 4, J.‐C. Hemery (trad.), Paris, Galli ‐ mard, 1974, p. 148‐151 ; G. Bataille, Les larmes d’Éros, op. cit., p. 94‐98. 22 F. Nietzsche, Le gai savoir, § 370, op. cit., p. 332‐336. SÉBASTIEN GALLAND71 la limite de la mort non seulement intensifie le désir mais 

le Festival est un catalyseur, qui permet à des milliers de personnes de se retrouver ensemble, unies pour la même cause et par la même émotion, celle de l'amour indéfectible que ces fans (abréviation significative de “fanatiques”) portent à leurs idoles. Durant tout le festival, les alentours des Marches du Palais des Festivals sont occupés par une foule dense, mouvanteï mais omnipré- sente, qui attend là, des heures durant, l'arrivée ; l'apparition des stars. A ce titre, Cannes est durant le Festival

suite qu’il doute si peu de la vivacité et de la permanence du sentiment religieux en l’homme qu’il définit l’homme comme « fabricateur de dieux », comme créateur fécond et inépuisable d’idoles, au point même, lit-on dans l’Avant-propos du Crépuscule des idoles qu’« il y a dans le monde plus d’idoles que de réalités ». Formule bien remarquable qui atteste à quel point l’idolâtrie en tant que fabrication d’idoles est sans doute une caractéristique de l’homme. Formule remarquable encore en ce qu’elle

sentir libre, d'autres peuvent se sentir déterminé, mais aucun ne pourra démontrer à l'autre qui a raison. Pour aller plus loin, la liberté est peut-être au fond un objet que l'on peut atteindre en y croyant. Comme l'affirme Nietzsche dans Le Crépuscule des Idoles, « la liberté, on l'a, on ne l'a pas, on la veut, on la conquiert. » Et quant bien même on l'obtient, est-il pertinent de chercher à l'argumenter, n'est-il pas préférable de vivre heureux en se pensant libre que de chercher à démontrer le pour

lui, un point d’interrogation envers sa sagesse, un manque de sagesse [1]. — Comment ? et tous ces grands sages — non seulement ils auraient été des décadents, mais encore ils n’auraient même pas été des sages ? » (Friedrich Nietzsche, Le Crépuscule des Idoles, « Le Problème de Socrate », §2.) Texte accessible en ligne : http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cr%C3%A9puscule_des_idoles 2.2. Une suggestion pour contourner ce problème. La Philosophie n’a pas pour tâche de donner une réponse à la question

philosophie ». Outre cette revendication de l’individu conscient de son trépas, qui, par son cri, rappelle aux philosophes que l’angoisse de la mort est bien présente, il faut ajouter la critique qu’adresse Nietzsche à Platon. Dans son Crépuscule des idoles, il écrit : « Socrate voulait mourir : – ce n’est pas Athènes, c’est lui-même qui s’est tendu la coupe de ciguë, il a forcé Athènes à la lui tendre… Socrate n’est pas un médecin, s’est-il murmuré à lui même : la mort seule est médecin… Socrate

rappeler ces propos du Nouveau Testament. Aussi pourrait-on se demander si la spiritualisation de l'agressivité n'est pas un triomphe du christianisme lui-même, avant d'être, comme le soutient Nietzsche, un « triomphe sur le christianisme »(Crépuscule des idoles). · A certains égards, les progrès de la civilisation révèlent qu'un tel processus de sublimation de la violence est à l'œuvre également dans la sphère politique - on songera par exemple aux « duels » télévisés, aux très vives polémiques

éléments extérieurs qui viennent déterminer votre volonté, ici, ils ne la déterminent pas complètement, mais la place dans une situation d’entre deux. Néanmoins, il ne s’agit pas d’une croyance à quelque chose d’irréel. Nietzsche, dans Le Crépuscule des Idoles dit : « Il ne nous reste aujourd'hui plus aucune espèce d'indulgence pour l'idée du « libre arbitre » ; nous savons trop bien ce que c'est : le tour de passe-passe théologique le plus suspect qu'il y ait, pour rendre l'humanité « responsable