Critique Des Courtisans

satirique le personnage d’Acis. La critique du langage d’Acis se fait par une série de questions rhétoriques qui soulignent le caractère obscur de ses propos et l’incompréhension du « je ». Acis est le représentant d’un groupe de personnes (les mondains) : « vous et à vos semblables » + périphrase « les diseurs de Phoebus » désigne les personnes qui usent de formes d’expression tellement complexes, artificielles et affectées qu’elles en deviennent obscures. Critique de la vanité de ces personnes

l’hypocrisie des courtisans. Il utilise volontiers des infinitifs intemporels pour caricaturer les agissements des « vieux singes de cour » en une galerie de portraits qui soulignent la fausseté d’un lieu où il convient de « cacher sa pauvreté d’une brave apparence ». Mais le recueil trouve aussi son originalité dans le mélange avec une dimension satirique. C’est le « doux-amer » mentionné par Du Bellay dans l’adresse à d’Avanson, mélange de plaisir et de peine, de création et de critique. On le retrouve

Situation finale - Le Cerf gracié Vers 52 à 56 : Moral Différents discours des différents locuteurs : Vers 32 à 38 : Le Roi au Cerf. Discourt direct Vers 39 à 43 : Le Cerf au Roi Vers 44 à 49 : La Reine au Cerf rapporté au Roi Vers 50 : Les courtisans Les Obsèques de la Lionne fable 14 livre 8 extrait recueil : « Fable » de Jean de la Fontaine. Inspiré humaniste italien XVème : Abstemius. Question obsèques Reine, quand sujet Roi (Cerf) pleure pas. Roi condamne Cerf a mort ce qui conduit Cerf

œuvre, La Fontaine fait une critique sociale et universelle de l’homme à travers les animaux. Cela lui permet d’éviter la censure. Ici il s’agit de La cour du lion, extrait du livre VII du deuxième recueil. Il peint la cour et ses courtisans et donne des conseils sur le comportement à avoir aux prés de Louis 14. Annonce des axes Nous étudierons dans un premier temps la structure du texte, puis la peinture de la société faite par Rimbaud et pour finir la critique de la religion. Etude du texte

juge des Mœurs de son siècle. - Ouvrage composé par une suite de « remarques » (cf. définition de la forme donnée par LB dans sa Préface p. 10-11) - Thème R1 à R14 : qu’est-ce que la cour ? L I - Reprise Q exam. - La cour : univers des courtisans, des classes dominantes dont font partie les lecteurs de LB. - La cour : lieu où habite le roi et ses ministres, lieu d’un pouvoir centralisé (cf. monarchie absolue), lieu où se concentre la noblesse que Louis XIV a souhaité voir vivre à Versailles

l’atmosphère hypocrite de la cour, stigmatise la dévotion de tout un chacun au Roi Lion, figure de l’autorité aveugle mais crédule qui se fait duper par un cerf habile. En quoi cette fable est-elle une vive critique des mœurs de la cour ? I- Une galerie des vanités a) Critique des courtisans * Frontale, directe par le fabuliste lui-même qui sort de sa réserve aux vers 17 à 23 : * Automates (pantins articulés) : métaphores mécaniques (v.22-23). * Animaux : métaphores animalières

On oppose la force (Le Lion) et la faiblesse (l'Âne) à la ruse (le Renard). Le Lion n'est critiqué à aucun moment, cependant tous les verbes d'action montrent la maniére dont il mange, représentant la brutalité : « dévorer » (vers 26), « manger » (vers 28, plus correct). Un bon roi est capable de se sacrifier pour son peuple dont le jugement est sûr et qui est souhaité par ses courtisans Renard = Courtisans, présentés comme futés ainsi que comme maître de la parole, notamment dans le mécanisme de

Absténius qui a écrit 200 fables en prose latine à la fin du XVe siècle. Cette fable comprend 55 vers dont les 4 derniers contiennent une morale, tantôt en alexandrin, tantôt en octosyllabe. Nous montrerons en quoi la fable est une forme efficace pour critiquer la cour. 1 – Un titre révélateur On observe que le nom et le complément du nom ne vont pas ensemble car les obsèques sont réservées aux humains. Le titre est révélateur. Les obsèques de la Lionne renvois à un récit et celui-ci possède des longueurs

de raffinement avec la cour du Roi Louis XIV et de jouissance artistique importante avec l’entrée dans le classicisme. Les écrivains à cette époque et notamment dans la seconde partie du Grand Siècle deviennent des moralistes et posent un regard critique sur leurs contemporains et la société dans le but d’atteindre un idéal commun, « l’honnête homme ». C’est le cas notamment de Jean de La Bruyère membre de l’Académie française et auteur Des Caractères , publié en 1687, dans

l’ironie en disant « Messieurs les Courtisans »(l. 16) alors qu’il les compare à des animaux, c’est donc une critique à leur égard; - les associations « tristes/gais » et « prêts à tout/à tout indifférents » qui forment deux antithèses . Ces deux procédés symbolisent correctement la critique du fabuliste: les courtisans n’ont pas de personnalité et l’antithèse faite l. 19-20 entre « être » et « paraître » met en relief leur hypocrisie. Le poète qualifie les courtisans comme des pantins du roi sans