Criton Redevable

l’Apologie de Socrate qui en fait le récit). Socrate doit avoir 70 ans approximativement et il vient d’être condamné à mort par les athéniens. Son fidèle ami Criton vient lui annoncer la nouvelle de sa mort prochaine. Criton avait assisté au procès de Socrate, il s’était depuis longtemps attaché à lui, s’était intéressé à la philosophie. C’est encore Criton qui sera présent lors de sa mort. On peut donc dire que c’est un disciple et un ami fidèle de Socrate. Il va donc chercher à organiser son évasion pour

Les lois s'adressent ici à Socrate pour lui demander de leur obéir, quoiqu'il puisse lui en coûter. L 'individu est en effet toujours redevable à l'égard de la communauté, et donc des lois, qui lui ont assuré le statut de citoyen libre: "Considère donc, Socrate, [les lois] pourraient-elles ajouter, si nous n'avons pas raison de dire qu'il est injuste d'entreprendre de nous traiter comme tu projettes de le faire'. Nous qui t'avons mis au monde, nourri, instruit, nous qui vous avons

puisqu’il n’obéit pas aux lois qui l’on élevé et que, s’étant engagé à nous obéir, il nous désobéit sans chercher à nous convaincre que peut-être ce que nous faisons est injuste. » ¹. Bref, ce que Socrate tente d’expliquer, c’est que nous sommes tous redevable envers notre société puisque s’est-elle qui nous a créé dans un sens. Par contre, d’autres considèrent qu’il faut toujours faire ce qui nous paraît juste et que chaque citoyen est moralement tenu de désobéir aux lois injustes. Si une loi nous oblige

pourtant il ne peut être différent de ce qu’il traite de si haut ” Qui plus est, ne suis-je pas redevable à ma culture de ce que je suis ? C’est d’une certaine manière ce que développe Socrate dans le Criton de Platon. S’il refuse de s’échapper alors qu’il est l’objet d’une condamnation injuste c’est qu’il ne peut se placer au-dessus (et agir contre ) les lois et la culture auxquelles il est redevable de ce qu’il est. Il semble donc impossible, en fait comme en droit, de juger notre culture. Toute

pourtant il ne peut être différent de ce qu’il traite de si haut ” Qui plus est, ne suis-je pas redevable à ma culture de ce que je suis ? C’est d’une certaine manière ce que développe Socrate dans le Criton de Platon. S’il refuse de s’échapper alors qu’il est l’objet d’une condamnation injuste c’est qu’il ne peut se placer au-dessus (et agir contre ) les lois et la culture auxquelles il est redevable de ce qu’il est.Il semble donc impossible, en fait comme en droit, de juger notre culture. Toute

concept grec de citoyen, solidaire du concept de polis, organise l’expérience des membres de la cité les uns par rapport aux autres et les uns par rapport au tout. Des particuliers par rapport au tout. C’est faux de voir dans la prosopopée des lois du Criton comme un contrat qui oblige. Erreur sur la façon dont les grecs conçoivent la cité. Des déterminations du concept. Le concept varié d’une problématique à l’autre ; une problématique est un corps de concept. Chaque partie tourne autour d’un concept

tout d’abord de faire quelques recherches sur l’auteur, et sur ses idées en général. Alain, de son vrai nom Emile-Auguste Chartier est né le 3 Mars 1868 et est mort le 2 Juin 1951. L'auteur utilisa différents pseudonymes entre 1893 et 1914, tels Criton (1893), Quart d'œil ou encore Philibert, pour signer différentes chroniques dans "La Dépêche de Lorient" (jusqu'en 1903) puis dans "La Dépêche de Rouen et de Normandie" et ses pamphlets dans "La Démocratie rouennaise". Alain met au point à partir

les lois de la cité auxquelles il se sent redevable de ce qu’il est devenu comme homme et comme citoyen : cf. Le Criton , la prosopopée des lois : il y a un contrat tacite entre le citoyen et les lois ; désobéir à celles-ci , c’est porter atteinte au fondement de la cité , violer ce pacte et ce serait contradictoire avec l’attitude de Socrate qui a toujours été fidèle à la ville ; si le citoyen est redevable à la cité de ce qu’il est , la cité est redevable aux citoyens de ce qu’ils font pour elle

justice comme valeur en soi : Peut-on aimer la justice pour elle-même (comme un absolu) sans intérêt ? La figure de Socrate tout en étant une figure limite ( celle du sage légaliste) peut servir de viatique à cette interrogation. Dans le dialogue du Criton (50 a-c) de Platon  on voit comment Socrate, alors même qu’il a la possibilité de s’exiler pour échapper à la sentence de mort qui le frappe, refuse de se soustraire à sa peine. Il se soumet donc à sa sentence, en restant en Grèce, par pur respect

justice comme valeur en soi : Peut-on aimer la justice pour elle-même (comme un absolu) sans intérêt ? La figure de Socrate tout en étant une figure limite ( celle du sage légaliste) peut servir de viatique à cette interrogation. Dans le dialogue du Criton (50 a-c) de Platon  on voit comment Socrate, alors même qu’il a la possibilité de s’exiler pour échapper à la sentence de mort qui le frappe, refuse de se soustraire à sa peine. Il se soumet donc à sa sentence, en restant en Grèce, par pur respect