Curiosité Esthetique Baudelaire

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Charles BAUDELAIRE (France) (1821-1867) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ‘’Les fleurs du mal’’ et ‘’Petits poèmes en prose’’). Bonne lecture ! Son père, Joseph-François Baudelaire avait été le précepteur des enfants du duc de Choiseul-Praslin, avait été marqué par la fréquentation des philosophes d'Auteuil, avait été un prêtre que la Révolution avait défroqué ;

il aurait perdu la raison en menant trop loin ses recherches sur la perspective. L’idée de folie chez les artistes est donc très ancienne. AU 19ème siècle , dans le chef d’œuvre «  Inconnu » de Balzac , le personnage est aliéné. La manière dont Baudelaire fait le mythe de Delacroix, on voit le portrait de l’artiste qui serait comme un être singulier , un être qui appartient à un autre monde. Il y avait dans Delacroix beaucoup du sauvage. Les romantique vont fantasmer véritablement sur certains artiste

été fait avant elle, loin de rebuter le public, attise au contraire sa curiosité. Place de la critique : Le bon critique est en effet celui qui dit au moment de la publication d’une œuvre ce que la postérité en dira dix, vingt, trente ans plus tard. Lorsque Mme. De Sévigné écrivait de Racine « qu’il passerait comme un café », elle était mauvaise critique. Mais lorsque Victor Hugo, au fait de sa gloire, disait à Baudelaire « qu’il avait trouvé et traduit un frisson nouveau » prévoyant ainsi son

1er2-textes pour bac-en cours- avril-élève-avec mouvements.pagesObjet d’étude I : La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle, parcours : alchimie poétique : la boue et l'or ! A. L’œuvre : Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire 1. « Au lecteur » (extraits) 2. « Correspondances » 3. « Une Charogne » (extraits) B. Le parcours. Alchimie poétique : La boue et l’or 4. Aragon, « C », Les Yeux d’Elsa (1942) 5. Francis Ponge, « l’huitre », Le Parti pris des choses (1942)
 C. Lectures cursives

 RAVEL, VIÑES, LES ANNÉES DE FORMATION : GOÛTS CROISÉS, CURIOSITÉS PARTAGÉES (1888-1900) Nous venons au monde avec un passé chargé d’Histoire et nous sommes façonnés de façon inéluctable par notre atavisme génétique et culturel. Marcel Proust illustre ce constat en peu de mots : «  Nous tenons de notre famille aussi bien les idées dont nous vivons que la maladie dont

(1782) de Jean-Jacques Rousseau ou le Werther (1774) de Goethe. Au tout début du 19e siècle, en France, Chateaubriand (1768-1848) et Mme de Staël (1766-1817) annoncent aussi le romantisme, l'un par son goût pour l'introspection et l'autre par sa curiosité envers la jeune littérature allemande, mais ce n'est que vers 1820 que le courant romantique s'impose en France. À partir de 1827, année où Hugo fonde le Cénacle autour duquel se réunissent Lamartine, Musset, Vigny, Nerval et des peintres comme Delacroix

 Au lecteur est issue du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Baudelaire un poète symboliste du XIXème siècle. Au Lecteur est le poème liminaire du recueil Les Fleurs du Mal, placé hors numérotation, il a été placé en tête dans toutes les éditions. Il a donc une importance majeure : il présente et ouvre le recueil. Il montre l’esthétique moderne de Baudelaire qui associe le Beau et le Mal. Au Lecteur est un portrait de la condition humaine. Ce poème aborde des thèmes qui seront récurrents

ou de courants de pensée. C'est ce que nous appelons la littérature engagée. Ainsi, quel que soit le but qu'elle poursuit, la littérature peut contribuer à l'amélioration de la société et des individus qui la composent, en développant le sens esthétique, l'esprit critique ou tout simplement la connaissance de soi. La question est de savoir si les textes littéraires peuvent réellement et directement influencer le corps social, changer les hommes et la société toute entière ? Que l'œuvre

dans d'autres formes d'expression artistiques et ensuite les exprimer par des moyens symboliques, relevant de l'analogie, de l'image.) Balzac nous décrit minutieusement un riche vieillard aux habits luxueux. Mais, dès le départ, il excite notre curiosité par la «bizarrerie» du personnage, son aspect maléfique et son attrait indéfinissable. En travaillant le contraste entre les ombres et les lumières. Balzac se réclame du fameux clair-obscur du peintre Rembrandt pour créer une ambiance « fantastique

être explicitement irréaliste, l’imagination construit toujours [T7-p.467]. Dans ce cas, quelle est sa fin ? Et dès lors quelles sont ces règles qui permettraient d’atteindre celle-ci ? Sa fin serait d’inventer un monde neuf. C’est ce qu’exprime Baudelaire quand il la considère comme « la reine des facultés. » L’imagination n’est-elle pas en effet, un principe créateur suprême, une source du génie : Car que serait un guerrier, un savant, un poète, un écrivain sans imagination [T8-p.468] ?