Dans Le Regne Des Fins De Kant

de vos difficultés et de l'évolution de votre réflexion. Texte: Kant, La finalité de l'histoire Dans ce texte, Kant aborde la question de la compréhension philosophique de l’histoire universelle. Il affirme ainsi que cette histoire doit être comprise à partir de l’idée d’une finalité de la nature. Il s’agit ici d’un extrait de la neuvième proposition de l’Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique. Kant ne réfléchit pas ici en tant qu’historien mais en tant que philosophe

(d'une part parce qu'elle est par nature un instrument de connaissance ; d'autre part que sans elle, la réalité ne pourrait même pas être pensée ni déterminée) que pour autant, il s'agit de la seule fin. En effet non seulement elle peut avoir d'autres fins que nous n'avons pas encore examiné, mais cette fin (la connaissance du réel) peut elle-même être le moyen d'une fin supérieure. II Usage pratique de la raison : la fin dernière de la raison n'est-elle pas l'action ? 2.1. Rationalité et technique

sur l'âme que sur la matière". Ce qui veut dire qu'il ne suffit pas de décrire la vie quand on les moyens d'en cerner le principe, la cause. Le vitalisme recourt à la notion capitale de finalité : "Ce n'est pas le hasard mais la finalité qui règne dans les oeuvres de la nature, et à un haut degré ; or, la finalité qui régit la constitution ou la production d'un être est précisément ce qui donne lieu à la beauté". Aristote, des Parties de Animaux Ainsi, l'âme contribue non seulement à donner

Lyess Boukerma Explication de texte : Emmanuel Kant, Critique de la faculté de juger Pour ce qui est de l’agréable, chacun reconnaît que le jugement par lequel il déclare qu’une chose lui plaît, étant fondé sur un sentiment particulier, n’a de valeur que pour sa personne. C’est pourquoi, quand je dis que le vin des Canaries est agréable, je souffre volontiers qu’on me reprenne et qu’on me rappelle que je dois dire seulement qu’il m’est agréable ; et cela ne s’applique pas seulement au

société est une nécessité à laquelle l’homme ne peut échapper, elle n’est pas pour autant immédiatement ordonnée et régulée de sorte que tous travaillent dans la même direction et pour le bien commun ? C’est justement ce désordre ou comme le disait Kant, cette « insociable sociabilité » qui rend nécessaire l’établissement d’un gouvernement ou un organe investi du pouvoir (exécutif) afin de diriger un Etat. Le pouvoir est un terme qui a un sens qui excède la politique. Il désigne une capacité qui

du bien. Cependant, cette morale est très stricte et ses deux valeurs principales sont la loyauté due au groupe et l'obéissance au mâle dominant. Elle se retrouve aussi chez l'homme, surtout sous la valeur de loyauté. Par exemple, la loi du silence règne dans les milieux mafieux, dans les classes des écoles, dans certains quartiers. D'ailleurs la délation est un acte déshonorant. Dans le même esprit, trahir son pays, surtout en temps de guerre, est un crime impardonnable. Le traître se met de lui-même

INSOCIABLE SOCIABILITE Kant qualifie d’insociable sociabilité cette nature conflictuelle de l’homme dans sa relation à la société. Les hommes d’un côté sont attirés les uns pas les autres, et ils portent en eux une sociabilité, un penchant à entrer en société. C’est au milieu des autres hommes que son humanité se forme et s’épanouit. La sociabilité n’est pas seulement un penchant à l’altruisme, mais une exigence du développement de la culture. Un homme éduqué a été poli par son éducation

condition : l’Etat, l’exercice de la vertu, la culture de la raison 2. Philosophie religieuses 3. Objections pessimistes a) Schopenhauer : Il est absurde de donner à la vie une multiplicité de fins b) Nietzsche : attention au danger des fins que l’on donne à la nature II . Critique de la notion de finalité : Sommes-nous faits pour quelque chose ? 1. Sartre : Nous en sommes pas crées sur un modèle. L’existence précède l’essence, nous sommes responsables

qu’il nous faut ici conduire. Considérons ainsi la thèse de Calliclès dans le Gorgias de Platon et voyons en quoi son argumentation n’est qu’un sophisme, ou autrement dit un discours fallacieux, un mensonge, qui vise à défendre la loi de la Nature qui règne dans le monde animal. Calliclès met dans ce texte en évidence une inversion des valeurs. Ce qui est injuste aux yeux de la loi écrite et établie est juste selon l’ordre de la nature, comme l’assouvissement de ses désirs sans aucun frein (thèse de l’Hédonisme)

communes] Kant montre ainsi que le sujet moral ou la « personne » adviennent avec l'autonomie. Lorsque le « je » accède à la compréhension du caractère universel et nécessaire de la loi morale, il la personnalise. Les valeurs communes de « bien » et de « mal », par exemple l'interdiction du mensonge, sont alors à la fois partagées par tous, puisqu'elles sont universelles, et personnelles, puisque je me les applique à moi-même. La difficulté pour Kant consiste alors à résister à