De Rerum Nature

n’est qu’un aspect dégradé de l’esprit, une forme spirituelle de moindre perfection, ou encore un esprit « dilué ». Le matérialisme antique est une doctrine développée par les auteurs grecs tel Héraclite, qui admettent la primauté de la ‘’physis’’ (nature) sur toute chose tout en reconnaissant l’existence de Dieu. Démocrite, l’auteur dont s’est inspiré Epicure pour expliquer sa conception, considère que les dieux ne s’occupent pas de l’Homme et affirme la matérialité de tout ce qui existe ; il soutient

Orphée, emblématique, est accompagné de sa lyre, instrument de musique semblable à la harpe et très populaire dans les civilisations antiques, donnant naissance à la notion de lyrisme. Ses pouvoirs surnaturels lui viennent de son chant, qui charme la nature entière, endort le chien des Enfers Cerbère afin d’aller retrouver sa bien-aimée. En outre, les grandes œuvres poétiques sont chantées : L’Enéide de Virgile, suscitant l’admiration de générations de lettrés de l’Antiquité jusqu’à nos jours, et source

Il révèle ainsi sa grande connaissance de la mythologie gréco-romaine en mentionnant une galerie de dieux, de nymphes ou de héros. L’influence d’auteurs romains, Virgile et Lucrèce (Ier siècle av. J.-C), transparaît dans sa représentation d’une nature pleine de vie et de sensualité (dans « Soleil et Chair »). Sa maîtrise du latin est également visible dans différents poèmes (cf. activités 2 et 5). Nourrie de cette culture antique, son œuvre poétique est également un jeu de réécritures qui convoquent

l'illusion sensorielle c'est-à-dire une mauvaise interprétation des données perceptives. Bergson fait une étude comparative entre l'illusion antique et l'illusion moderne. Lorsqu’il parle de l’illusion moderne, il fait référence à Lucrèce dans De Rerum natura. Qu'est ce que l'illusion antique ? C'est une mauvaise interprétation des qualités de l'objet aimé. Qu'est ce que l'illusion moderne ? Elle porte sur la satisfaction qu'on peut attendre de l’amour. Pour Lucrèce, cette satisfaction, c'est le

avant de se transformer en polythéisme et de trouver son achèvement dans les religions monothéistes. Ces variations montrent bien que les questions que la croyance permet de résoudre ont toujours existé, même si les réponses apportées étaient de natures et d’orientations différentes. Les forces naturelles de l’animisme demeuraient très limitées : chacune avait sa propre « part du monde » à expliquer. En ce qui concerne les dieux des systèmes polythéistes, l’aspect local demeure également. Ce n’est

position des Stoïciens est fausse : ils placent la douleur dans les indifférents, dans les sensations qui ne sont ni un bien ni un mal. Cette classification est mauvaise : on ne peut être indifférent à la douleur. Les Stoïciens nient cette réalité d’une nature humaine qui n’est pas insensible. Ils ont un esprit de système, leurs théories sont artificielles (ratiunculas), et Zénon est présenté comme un maître d’école délivrant des leçons (desine id me docere). Ils se soucient plus de forme que de fond et

une abstention à la vie politique ou militaire. L’épicurisme ascétique avait à l’époque de fervents partisans latins à ses côtés, qui se présentaient comme « médecins de l’âme ». Parmi eux, Lucrèce. Dans son ouvrage « De rerum natura » il dit : «  Ne vois-tu pas que la nature ne réclame pour elle rien d’autre si ce n’est que la douleur éloignée du corps soit absente, et que l’esprit exempt de soucis et de crainte jouisse d’un sentiment agréable ? ». Selon un autre poète latiniste et épicuriste

de l'Église II. LA NATURE DE LA DOCTRINE SOCIALE a) Une connaissance éclairée par la foi b) En dialogue cordial avec chaque savoir c) Expression du ministère d'enseignement de l'Église d) Pour une société réconciliée dans la justice et dans l'amour e) Un message pour les enfants de l'Église et pour l'humanité f) Sous le signe de la continuité et du renouvellement III. LA DOCTRINE SOCIALE À NOTRE ÉPOQUE: ÉVOCATION HISTORIQUE a) Le commencement d'un nouveau chemin b) De « Rerum novarum » à nos jours

23 avril 1616 dans la même ville, est considéré comme l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise[4]. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires, ainsi que sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine. Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes d’aujourd’hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un des

prose écrit par Francis Ponge et publié en 1942. Les « choses » dont l'auteur cherche à rendre compte sont toutes tirées d'une réalité très commune et, par leur nature variée (les règnes animal, végétal, minéral et humain sont représentés) forment une cosmogonie. Ponge affirme ainsi son héritage antique, celui de Lucrèce et de son De natura rerum. - Dans le poème « L'Huître », il confirme son attachement aux choses simples et triviales en s'efforçant de décrire un animal marin, qui est aussi un aliment