De Tocqueville Machiavel

connaissance exacte ni même dont la méthode est exacte. Fondamentalement, la science relève d’un projet inédit : voir le monde tel qu’il est, le rendre entièrement visible à l’œil de l’esprit. Pour cela, il faut écarter les illusions. C’est le projet de Machiavel au chapitre XV du Prince, de parler de la vérité effective plutôt que des républiques et principautés qui ne sont pas vraies. Il s’agit du projet réaliste de la science moderne. La science doit permettre de voir le Monde tout entier, sans mystère

collective (vertus cardinales et octogonales) Marsile de Padoue (1324): récuse l'autorité du pape, favorable à l'empereur allemand, affirme que le prince tient son pouvoir de l'universalité des citoyens, prône l'extension des pouvoirs du prince. Machiavel (1513): le Prince La Boétie (1574): Discours de la servitude volontaire, à lire. Pour lui pouvoir absolu haïssable par amour de la liberté Jean Bodin (1576): Six livres de la République, va développer la théorie de la souveraineté A partir

pour cette époque : - Machiavel (1469-1527) Le Livre (manuel de pratique π - comment bien gouverner les ♂ sans s’appuyer sur la religion dc critique de la notion de droit divin. Machiavel est très réaliste cad le but d’un bon prince, d’une bonne π est l’efficacité cad d’obtenir que les ♂ obéissent aux lois et aussi d’assurer la sécu de l’état. Qqun de machiavélique est près à utiliser n’importe quel moyen pr arriver à ses fins dc idée de calculateur, manipulateur. Pr Machiavel la nature humaine est

science du pouvoir, n'est ni aussi nouvelle qu'on le dit, ni aussi américaine que certains le croient. On la rencontre déjà dans La République de Platon, formulée par Thrasymaque ; on la retrouve dans toute la tradition que, depuis Le Prince de Machiavel (1515), on peut qualifier de « machiavélienne ». En Amérique, cette doctrine a fleuri, moins comme une création autochtone que comme une importation d'intellectuels réfugiés, en majorité d'origine allemande, essaimant outre-Atlantique. À travers

démocratique 7, comme en témoigne le fameux slogan « Plutôt rouges que morts ! », c’est-à-dire : plutôt serfs que de risquer la mort en résistant) ? Encore plus : l’Idéal de la paix par le droit ne relèverait-il pas d’une idéologie qui 7. A. de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, Paris, Garnier-Flammarion, 1981, T. II, Quatrième partie, Chap. VI.FAUT-IL VOULOIR LA PAIX À TOUT PRIX? 31 exprimerait tout en la masquant une volonté de puissance qui déploierait la violence guerrière au nom du droit

politique de Platon et d'Aristote, ainsi qu'à ses prolongements dans la chrétienté chez Thomas d'Aquin, tandis que la conception dite moderne commença de s'imposer pour ainsi dire en contrepoint de la conception classique, notamment avec Le Prince de N. Machiavel, paru en 1515, L'Utopie de Thomas More, dont la rédaction était entreprise la même année, et surtout, plus d'un siècle plus tard, avec Le Leviathan de Thomas Hobbes (1651), en lequel on peut voir le véritable départ d'une philosophie sociale moderne

créé l’Ecole Nationale de l’Administration. Il n’y a que deux promotions. Tocqueville est le père fondateur de cette discipline. Janet également en 1850 « histoire de la science politique dans ses rapports avec la morale ». Marx et Montesquieu en parle également par leur volonté de classer les régimes politiques. Début du XVIIIème siècle, Nicolas de Lamare avec son traité de polis. Au XVIème siècle, le Prince de Machiavel sur l’usage du pouvoir mais aussi Etienne de la Boétie. Dès l’Antiquité déjà

chroniqueurs hippiques (cf. les présidentielles de 2007...). De ce point de vue, le courant situationniste recoupe curieusement des analyses de Tocqueville (dont le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne relève pas d'un courant de gauche...), dont ses ouvrages ont étés analysés par de nombreux courants politiques. Debord analyse la vision de Tocqueville sur la démocratie en Amérique, selon lequel « la démocratie prévoit un pouvoir immense et tutélaire, absolu et doux ». → La thèse des situationnistes

s'impose mais on peut aussi penser que des structures remplissaient des rôles de partis politiques avant, sous d'autres noms. On remonterait alors à l'antiquité (clubs, comités, factions…). Les partis ont toujours eu mauvaise presse en France (cf. Tocqueville qui les qualifie de « mal inhérent à un gouvernement libre »). Les partis sont des groupements de mobilisation réunis par la lutte électorale, ils sont fondés sur une certaine communauté d'idées et d'intérêts. Pour Max Weber, l'idéal-type de l'organisation

puisse lutter contre l’Etat. Le président américain ne peut pas légiférer sur la peine de mort. b) Le libéralisme français. * Rappel chronologique du XIX e s : Le libéralisme va trouver sa pleine expression au XIX e s, B. Constant, Tocqueville etc. Le XIX e s commence en 1804, accession à l’empire de Napoléon, jusqu’en 1814. Ce siècle connait l’émergence d’un homme fort, Napoléon prépare progressivement le pays à l’empire. En 1814, Napoléon voit l’empire chuter, donc en 1814 une première