Delumeau

père Goriot serait-il simplement un contre-exemple ? Eh bien non. Si le père est effectivement omnipotent d’un point de vue juridique, cela n’est pas le cas au niveau des représentations et le père Goriot fait partie de ces représentations. Jean Delumeau explique qu’au XIXe siècle, les modèles, les représentations et les réalités se déplacent, imposant déjà un recul de l’autorité paternelle et par voie de conséquence une transformation profonde des mœurs[8][8]. Le XIXe siècle est une époque où tout

perdre conscience, ou, à l'inverse, prendre conscience. Chez l'homme, les recherches récentes sur plusieurs périodes de l'histoire montrent l'importance du concept de représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Age), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches de Michel Foucault relatives à l'épistémè. On évoquera également le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a consacré une grande partie de sa philosophie à l'étude de

Anatole ABRAGAM, Maurice AGULHON, Étienne BAULIEU, Alain BERTHOZ, Georges BLIN, Yves BONNEFOY, Pierre BOULEZ, Jacques BOUVERESSE, Pierre CHAMBON, Jean-Pierre CHANGEUX, Claude COHEN-TANNOUDJI, Yves COPPENS, François-Xavier COQUIN, Gilbert DAGRON, Jean DELUMEAU, Michael EDWARDS, Mme Anne FAGOT-LARGEAULT, MM. Marcel FROISSART, Marc FUMAROLI, Jacques GERNET, Jacques GLOWINSKI, Christian GOUDINEAU, Gilles-Gaston GRANGER, François GROS, Jean GUILAINE, Ian HACKING, Claude HAGÈGE, Mme Françoise HÉRITIER, MM.

forcément un idéal collectif ou un objectif individuel. Comme l’indique par exemple Jean Delumeau (1993), l’Occident chrétien fit longtemps de la peur un principe théologique de vigilance propre à réhabiliter moralement ceux qui l’éprouvaient et dont il convenait que l’insécurité reste le lot commun parce qu’ils étaient des pécheurs. Ainsi saint Augustin refusait-il à l’homme « le droit de s’endormir » (Delumeau 1993 : 21), selon une conception opposant la peur non à la paix de l’âme mais à la paresse

conscience », ou, à l'inverse, « prendre conscience ». Chez les humains, les recherches récentes sur plusieurs périodes de l'histoire montrent l'importance du concept de représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Âge), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches de Michel Foucault relatives à l'épistémè. On évoquera également le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a consacré une grande partie de sa philosophie à l'étude de

colonisation espagnole. P. Chaunu porte sa curiosité vers la méthodologie et l’épistémologie de l’histoire, tout en se faisant le défenseur de l’histoire « sérielle ». Il finit par écrire des essais sur « notre temps », la foi et le sacré. o Jean Delumeau, historien du religieux. Né en 1923, il s’est tourné vers l’histoire religieuse et vers l’histoire de la civilisation italienne (L’Italie de Botticelli à Bonaparte, 1974).Dans Histoire du Paradis (1993), il cherche à fixer l’ « archéologie » que

Sainte-Beuve, intitulée (par l'éditeur Michel Brix) Panorama de la littérature française de Marguerite de Navarre aux frères Goncourt, Le Livre de Poche, coll. La Pochothèque, 2004, p. 379-386. Nous mettons à part la présentation qu'en fait Jean Delumeau dans La Civilisation de la Renaissance (Arthaud, 1984) : les hommes de ce temps sont animés d'« aspirations divergentes » ; on constate chez eux « une difficile cohabitation de la volonté de puissance et d'une science encore balbutiante, du désir

spécialisés : Les villes d’Italie du milieu du XII° au milieu du XIV° siècle économies, sociétés, pouvoirs, cultures, Nathalie Bouloux, Ellipse, Paris, 2004 Les villes d’Italies (vers 1150- vers 1340), Patrick Boucheron, Belin sup histoire, Paris, 2004 Delumeau, Isabelle Heullant-Donat, Hachette Supérieur, Paris, 2002 Les villes d’Italie du milieu du XII° siècle au milieu du XIV° siècle, Pierre Racine, Capes-Agrégation, CNED, Paris, 2004 Le pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan (XIV°-

Congrès. III- BIBLIOGRAPHIE Généralités : Ph. BORGEAUD- F. PRESCENDI (dir.), Religions antiques, Labor et Fides, Genève, 2008. L. BRUIT, P. SCHMITT-PANTEL, La religion grecque dans les cités à l’époque classique, Paris, Colin, 2006 (1991). J. DELUMEAU (dir.), Le fait religieux, Paris, Fayard, 1993. Y. LEHMANN (dir.), Religions de l’Antiquité, Paris, PUF, 1999. H.Ch. PUECH (dir.), Histoire des religions, Paris, Folio, Essais, 1970. J. RIES, L’homme et le sacré, Paris, Editions du CERF, 2009. J

Paris, juillet-août 2010, p. 687. La Réforme luthérienne Pierre Chaunu, Le Temps des réformes : La crise de la chrétienté, l'éclatement (1250-1550), Fayard, 1977 Bernard Cottret, Histoire de la Réforme protestante, Tempus/Perrin, 2010. Jean Delumeau, Thierry Wanegffelen, Bernard Cottret, Naissance et affirmation de la Réforme, PUF, rééd. 2012 (1re éd. 1973). Jean-Marie Mayeur, Charles Pietri, Luce Pietri, André Vauchez, Marc Venard (dir.), Histoire du christianisme, t. 7 : De la réforme à la