Démocratisation de l'enseignement en France

Éducation, formation 2 La démocratisation de l’enseignement et son paradoxe apparent Marion Selz, Louis-André Vallet* Un aspect important du débat sur la démocratisation de l’enseignement porte sur l’évolution temporelle – réduction, maintien ou accentuation – des écarts d’accès aux diplômes entre individus originaires des différents groupes sociaux. Les deux conclusions suivantes sont valides. D’une part, évaluées sur toute la population, les inégalités d’accès aux diplômes selon l’origine

mise en système de nos institutions scolaires. Un axe : l'unification des structures scolaires avec comme corollaire la démocratisation pour justifier l'unification. Questions 2
Sur quelles publications peut-on s'appuyer pour parler des évolutions du stystème éducatif ?
Quel est le vecteur central qui préside à la mise en système éducatif ? 3 ) LA QUESTION DE L'ENSEIGNEMENT A LA LIBERATION a ) Le contexte A la Libération, le gouvernement dirigé par De Gaulle est un gouvernement d'union de toutes

L’école : égalité des chances ou reproduction des inégalités ? La démocratisation de l’école commence en France avec les lois Jules Ferry de 1881 et 1882 qui rendent l’enseignement primaire obligatoire. Elle s’accentue à partir des années cinquante par la massification de l’enseignement secondaire puis du supérieur. Enfin, à partir de 1970, on assiste à l’augmentation de la féminisation dans la poursuite des études. Cette démocratisation scolaire, complétée par un système de bourses pour les enfants

Karl MARX Emile DURKHEIM (1858-1917) Il peut être considéré comme le père fondateur de l’école française de sociologie, il sera d’ailleurs le 1er professeur de sociologie de la prestigieuse université de la Sorbonne en 1912. C’est la faculté n°1 en France. L’idée 1ere est que la sociologie est une science et qu’elle doit utiliser les mêmes méthodes que les sciences de la nature pour dégager des lois, de la même façon qu’il existe des lois de la nature, il doit exister des lois du social. Durkheim

l’ambition qui les caractérise. Les « lois Ferry », autour desquelles s’est développé l’enseignement primaire obligatoire français, ont ou vont prochainement avoir 130 ans. Trois grandes lois, correspondant à trois principes fondamentaux ont été successivement votées : laïcité (1881), sous le contrôle de l’Etat et dans le strict respect des programmes nationaux, gratuité (1882), qui ne sera étendue à l’enseignement secondaire, classes élémentaires incluses, qu’en 1930, obligation (1886), d’abord de

que nous avons en commun). Le processus de spécialisation (quand l’éducation se prolonge) tend mine de rien à fissurer le ciment. En France on considère à l’heure actuelle que l’école doit fabriquer des citoyens, ce qui ne va pas sans poser quelques difficultés. D’autres auteurs inclinent à penser que l’école cherche à fabriquer des consommateurs dociles. L’enseignement transmis par l’éducation scolaire participe à la production mais aussi à la reproduction des individus. L’éducation est aussi le lieu

définit par le «  maintien de la position sociale d’une génération à l’autre, exprimé dans le langage courant par l’adage traditionnel : « tel père, tel fils ».  Un peu d’histoire nous aidera pour introduire la mobilité sociale dans notre France contemporaine (une France du XIXème, du XX ème et du XIXème siècle). Car c’est avec la Révolution française et la fin de l’ancien régime (1788) qu’une nouvelle ère débute : celle de la République. Ce changement, qui introduit la démocratie est aussi associé à

notamment la mise en place d'un « Collège pour tous » (le « secondaire ») en continuité de l'« École pour tous » (le « primaire »). C'est la raison pour laquelle on parle dès lors de « collège unique ». La Loi Haby poursuit le processus de démocratisation de l'enseignement, initié par les lois votés sous Jules Ferry dans les années 1880. La loi prévoit la gratuité des études au collège, indispensable alors que l'âge légal de la fin de l'obligation scolaire est à 16 ans depuis 1959. Les disciplines qui

de celle du genre, une nouvelle distinction : les « citoyens actifs », disposant de droits politiques et autorisés à participer à la Garde Nationale, et des « citoyens passifs », qui ne disposent eux que des droits « naturels et civils ». Dans la France révolutionnaire, la définition de la citoyenneté se lit donc d’abord dans la participation au processus d’édification des lois (via des « représentants du peuple » élus) et la constitution d’un « corps armé de citoyens » prêts à défendre la Patrie

un lien entre réussite scolaire et réussite sociale. Il y aurait aussi un lien entre réussites scolaires et milieux d'origine. I. L'école peut-il gommer les inégalités sociales? A. La démocratisation de l'école B. L'égalité méritocratique des chances C. La discrimination positive II. Le système scolaire reproduit et augmente les inégalités