Depaysement Temporel

errance, on sent une convoitise de l’espace, des grands domaines de la nature, les forêts, les collines. … Rien n’est plus scrupuleusement décrit que ce rapport de Tringlot avec l’espace. Tout au long du roman, le personnage principal cherche un dépaysement ou l’espace joue le premier rôle. Celui-ci est valorisé par le fait qu’il incite l’homme à entreprendre une quête de l’absolu. L’espace est un élément distinctif dans l’écriture gionienne, Tringlot en tant que porte parole de son créateur s’applique

ses manifestations spatio-temporelles. Inversement, le réveil rétablit le contact rompu et amène la « fusion » instinctive avec ces notions. C’est le retour au réel après la rupture. L’endormissement correspond à l’éviction du principe de raison, du monde de la logique puisque les notions de temps et d’espace se trouvent écartées. Le degré de rupture avec le réel est proportionnel à la nature du sommeil (posture, type, profondeur). Le point culminant crée un dépaysement total, à la source de cette

réalité inquiétante et dramatique. Ce poème relève de l’esthétique romantique car il développe un univers onirique. Pour commencer, trois choses ressortent particulièrement de cet univers onirique aux yeux du lecteur : le cadre spatial et temporel, le personnage de la sultane et l’utilisation alerte des sens. Premièrement, Victor Hugo, par le vers 1 « La lune était sereine et jouait sur le flots », place le cadre nocturne et calme du poème. De plus, l’utilisation de l’imparfait au vers 1 :

notions d'égalité et d'anonymat y sont encore exprimées. Pour Suzanne, cette vertu expiatrice devient alors un moyen d'effacer ses précédents liés au diamant, qui dans le cas présent est devenu symbole de prostitution. Enfin, malgré le dépaysement spatial et temporel de Suzanne, l'obscurité omniprésente et la communion intense entre les spectateurs consolent notre héroïne de ses angoisses et fait de cette nuit une vraie catharsis. Aussitôt que le film commence Suzanne s'identifie à l'actrice principale

l'ordre des événements (donc ordre chronologique). La logique du récit repose sur celle du voyage; c'est la suite des événements qui lui donne une cohérence. La durée, qu'implique nécéssairement le voyage, est inscrite dans le récit (les indications temporelles, comme les indications spatiales, sont abondantes). Mais le but premier du récit de voyage, c'est avant tout d'instruire, de donner des informations, de transmettre du savoir au lecteur. Et cela passe surtout par la description. Il y a donc une

nous trouvons le théâtre, les romans et la littérature favorisant le dépaysement grâce au fantastique. Mais elle peut être aussi sous plusieurs formes sait apporter un divertissement certain. Mais elle n’est pas destinée qu’à divertir, elle possède d’autre but. Ces textes traitent en général de thèmes proches de nous qui peuvent être vécu. On peut donc dire que la littérature est un plan de réalité. Les cadres spatio-temporels de certain roman nous renseignent sur des époques et des lieux différents

lui-même. La crise pubertaire apparaît alors comme un brusque mouvement de retour vers soi, une rupture de l'équilibre antérieur, une remise en question et un remaniement général affectant tous les domaines de la vie psychique. Il en résulte un dépaysement, de l'inquiétude, une ambivalence des attitudes et des sentiments, qui vont finalement se résoudre dans un choix marquant une nouvelle intégration d'où sort la personnalité adulte. Le point de départ de la crise est un sentiment de changement

mythe. A Pauphilet écrit à propos de l'auteur du Roman d'Eneas, dans le Legs du Moyen-Age (page 105-106) : « En mêlant ainsi l'étrange avec le familier, il contribue à créer une de ces délicieuses contrées romanesques, où l'on ne ressent qu'un dépaysement limité, et qui sont les charmes de notre ancienne littérature. Ses personnages aussi sont hybrides, et vivent dans un climat moral incertain. Ils portent dans leur aventure antique des âmes touchées d'idées modernes, et leur originalité est de n'appartenir

dans le temps et dans l’espace. A cette période, durant laquelle les philosophes rêvent d’une société juste et fondée sur l’égalité, les récits de voyages dans un monde idéal, appelés « utopies » abondent. Ces récits entraînent un dépaysement tant géographique que temporel et permettent de la distanciation nécessaire à une réflexion au sujet de notre réalité. Les philosophes du XVIIIe siècle utilisent l’utopie pour montrer les dysfonctionnements de la société française. Mais ils ne critiquent pas uniquement

dans la vie antérieure. I - UN PAYSAGE IDÉAL A - Comme dans un rêve souvenir lointain (passé-composé, imparfait) implication de l’auteur : "je" titre B - Une description paradisiaque champ lexical d’un idéal de vie aucun indice spatio-temporel II - UN PAYSAGE QUI MET EN ÉVIDENCE UN ART DE VIVRE A - Par son contenu synesthésie (les 5 sens correspondent) les 4 éléments (eau, air, terre, feu) exotisme (paysage lointain, Grèce) B - Le Spleen Champ lexical de la souffrance thème